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Région :
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Préfets :
Maurice Bezagu
(05/02/1940 - 14/11/1941)
Robert Dumas
(17/08/1944 - 04/01/1946)
Jean Cabouat
(22/05/1937 - 05/02/1940) Préfet du Lot
Antoine Petit
(14/11/1941 - 19/02/1944) Antoine Loïc Petit, Préfet du Lot
Frédéric Empayatz
(19/02/1944 - 17/08/1944) Préfet du Lot
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
8387
Remise de la médaille de Juste : 21/11/1999 Sauvetage : Marminiac Bénauge 46250 - Lot | ||
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Modeste famille de cultivateurs, Pélagie* et Antonin Bargues* et leurs huit enfants vivaient dans le hameau de Bénauge, à Marminiac (Lot).
En avril 1944, avec autant de spontanéité que de tendresse, ils ont accueilli une fillette, Élisabeth Sirota, 6 ans. Pour les voisins des Bargues, cette enfant juive était censée être une petite Parisienne ayant besoin de l’air de la campagne.
Le père d’Elisabeth, Joseph Sirota, d’origine russe, avait été déchu de la nationalité française en vertu d’un décret vichyssois.
En automne 1941, il préféra quitter Paris, y jugeant la vie trop dangereuse pour les Juifs. Après une aventureuse traversée illégale de la ligne de démarcation, lui-même, sa femme Pauline et leur fillette Élisabeth, âgée alors de 3 ans, trouvèrent refuge à Salviac (Lot). Son oncle et sa tante, le couple Gornick, les y avaient précédés.
Joseph Sirota obtint un emploi chez Alsthom, sur un chantier d’électrification de la ligne SNCF.
En mars 1944 cependant, les Gornick furent arrêtés et déportés. Les Sirota se sentaient traqués. Avec l’aide du curé de Salviac, ils furent accueillis et cachés par Raymonde* et Pierre Leglaive*, tandis que Élisabeth était confiée à Pélagie* et Antonin Bargues*.
En juin 1944, la division SS Das Reich, en route vers le front de Normandie, commit à Salviac de sanglantes exactions. Élisabeth, en sécurité au sein de la famille Bargues, y demeura jusqu'à la Libération. Ses parents et elle-même sont restés en relations très suivies avec cette famille, particulièrement Élisabeth qui a gardé une grande tendresse pour Pélagie Bargues*.
Le 21 novembre 1999, Yad Vashem a décerné à Pélagie* et Antonin Bargues* le titre de Juste des Nations.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
The Righteous Among the Nations
Antonin and Pélagie Bargues raised their eight children on their small holding in the hamlet of Benauges in Marminiac (Lot). In April 1944, they spontaneously opened their home and their heart to Elisabeth Sirota, a little girl of six. Their neighbors were told that the Jewish child was from Paris and had come to Benauges to enjoy the country’s fresh air. Joseph Sirota, the girl’s father, was a Russian Jew who had settled in France. However, Vichy laws stripped him of the French citizenship he had acquired. Therefore, in the autumn of 1941, he decided to leave Paris, which had become too dangerous for Jews. After a perilous illegal crossing of the demarcation line with his wife Pauline and Elisabeth, who was only three at the time, he found shelter in Salviac (Lot) where the Gornicks, his uncle and his aunt, had arrived before them. Joseph found a job with Alsthom and started working on a railway electrification project for the French railway company. The Gornicks were arrested and deported in March 1944. The Sirotas felt threatened as well. With the help of the parish priest of Salviac, they were taken in by the Leglaive (q.v) family who hid them while Elisabeth was entrusted to the Bargues. Both families were incurring the gravest dangers. Not only was helping the Jews forbidden, but also in June 1944, the SS Das Reich Division, on its way to Normandy, committed bloody atrocities in Salviac. The Bargues kept Elisabeth safe and she remained with them until the liberation.
She and her parents kept in touch with the Bargues, and Elisabeth remained extremely fond of Pelagie Bargues.
On November 21, 1999, Yad Vashem recognized Antonin and Pelagie Bargues as Righteous Among the Nations.
In October 1941, Berthe Fournier, a young widow who lived in Salviac (Lot), rented two rooms in her house to Jewish refugees from Paris, Joseph and Pauline Sirota and their little daughter Elisabeth, then three years old. Also in Salviac, but in a hamlet called Pech Curet, a young couple from Paris had come to settle a year earlier. Pierre Leglaive, a plumber, and Raymonde, his wife, had decided to follow the exhortations of Marshal Pétain and “return to the land.” They had undertaken to bring an abandoned farm back to life. The two Parisian families soon found each other and became friends. In August 1942, while on a trip to Paris, Berthe Fournier, went to see the mother of her tenant Pauline Sirota. She was shaken by what she found: a badly undernourished family living in fear and insecurity. She decided to bring Pauline’s fourteen-year-old half-sister, Gisèle Cahen, 14, back to Salviac. Courageously, though she was literally trembling with fright, she crossed the checkpoint at the demarcation line with the Jewish teenager who had no permit. In March 1944, nearly all the Jews still living in Salviac were arrested during a raid carried out by German police. Joseph Sirota, who was working for Alsthom, the firm that was electrifying the railway line, was spared for the moment, as was his family. However, their relatives were arrested and deported. The following night, Pierre Leglaive went to Berthe Fournier’s house and, secretly, brought the four Jewish refugees back to Pech Curet, where Raymonde, his wife, had just delivered her third child (the couple ultimately had fourteen children).
The newcomers all gave a hand in the house and helped with the babies. Elisabeth, who was too young, was entrusted to a foster family in the village. Her parents only visited her at night. The situation went from bad to worse, especially after the Normandy landing of June 6, 1944. Retreating SS troops weretorching farms and villages whenever they found Jews or Resistance fighters. None of the Sirotas dared set foot outside the farm during the day, until the liberation. Referring to her dramatic crossing of the demarcation line with Berthe Fournier, who became Mme Naulin after remarrying, Gisèle later wrote “Since that day I call her “maman Betty” since I owe her my life as I owe it to my mother.” As for Pauline, after she was widowed, she retired to Salviac to live near the people who saved her and had become her second family.
On May 3, 1999, Yad Vashem recognized Berthe Fournier-Naulin and Pierre and Raymonde Leglaive as Righteous Among the Nations.
Réseau de sauvetage Antonin Bargues |
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Auteur :
SYLVIE GOLL SOLINAS
- terminal
1 Rencontre avec Paul Niedermann (Conférence de Paul Niedermann (1h24) enregistrée en mars 2011 au collège d'Estagel dans les Pyrénées-Orientales. Paul Niedermann retrace son parcours entre 1935 et 1945 de Karlsruhe à la Maison d'Izieu, en détaillant son passage au Camp de Rivesaltes. )
2 Page Facebook de Lois Gunden Clemens
3 Lien vers l'éditeur du livre "La Villa St Christophe à Canet-Plage" (La Villa Saint Christophe maison de convalescence pour enfants des camps d'internement avril 1941 février 1943 )
4 Vous êtes venus me chercher (Blog de l'auteur - parutions, conférences, signatures... )
5 Elie Cavarroc, Juste des Nations (M. Elie Cavarroc, nommé Juste des Nations. Référence du dossier n°10002 du Comité Français pour Tad Vashem )
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