Soutenez le travail de l'AJPN |
Recherche de personne, de lieu : affiche la page | Recherche type Google : propose des pages | |||
| ||||||
| ||||||
39/45 en France (WWII)
Nouveaux articles
base des données identifiées par AJPN.org Une page au hasard 38080 noms de commune 95 départements et l'étranger 1230 lieux d'internement 744 lieux de sauvetage 33 organisations de sauvetage 4342 Justes de France 1072 résistants juifs 15987 personnes sauvées, cachées | ||||||
Expositions pédagogiques AJPN
L'enfant cachée Das versteckte Kind Chronologie 1905/1945 En France dans les communes Les Justes parmi les Nations Républicains espagnols Tsiganes français en 1939-1945 Les lieux d'internement Les sauvetages en France Bibliothèque : 1387 ouvrages Cartographie Glossaire Plan du site Signaler un problème technique |
||||||
|
||||||
|
Région :
|
Préfets :
Henri Maillard
(09/1940 - 01/1944) Préfet de Savoie.Chef de cabinet : Michel Grollemund Sous-préfet d'Albertville : Charles Richard Yves Farge
(1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l\'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1899-1953).
|
Juste parmi les Nations |
|
Dossier Yad Vashem :
9298
Remise de la médaille de Juste : 04/04/2001 Sauvetage : Aime Longefoy-sur-Seez 73210 - Savoie | ||
|
[Créer un nouvel article et/ou ajouter une photo] |
|
Cécile* et Pierre Fort*, jeunes agriculteurs sans enfants, vivaient avec la sœur célibataire de Pierre au village de Longefoy (Savoie).
En octobre 1943, ils accueillirent chez eux un jeune juif de 6 ans, Élie Bitton, évacué de Saint-Fons, avec un groupe d’enfants de cette commune.
L'enfant se retrouve séparé de ses 8 frères et sœurs et de ses parents.
Abraham Bitton, né en 1901, originaire du Maroc et son épouse Esther dite Stella née Amram en 1904 à Constantinople (Turquie), vivait 7 rue Louis-Girardet à Saint-Fons.
A Saint-Fons, s'était formée dans l'entre-deux guerres une communauté constituée d'ouvriers marocains juifs travaillant essentiellement dans les usines de produits pharmaceutiques et dans l'industrie chimique.
Les Juifs de Saint-Fons bénéficiaient de l'aide de la mairie, de l'Alliance israélite universelle et de la communauté juive lyonnaise pour la création de structures communautaires. Un cours d'instruction religieuse est ainsi donné dans les locaux de la mairie. Les membres de la communauté font venir un sefer Torah du Maroc et organisent les prières dans un petit local.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, quelques familles rentrent au Maroc mais la plupart restent sur place. Victimes de délateurs, nombreux sont les membres de la communauté arrêtés par la Gestapo. Au sortir de la guerre, on ne recense plus que 122 Juifs originaires du Maroc qui se dispersent rapidement et la communauté cesse d'exister.
Cécile* et Pierre Fort*, quant à eux, ne savaient d’ailleurs pas qu’ils hébergeaient un enfant juif jusqu’au jour où Cécile Fort*, voulant renouveler la carte d’alimentation de l’enfant, se présenta à la Mairie pour entamer la démarche. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle entendit le secrétaire de Mairie s’écrier à haute voix, devant tout le monde: « Ah ! Mais vous avez un enfant juif chez vous ! », lui montrant le tampon Juif apposé sur sa fiche.
Cette découverte ne changea rien à leur souhait d'aider cet enfant qu'ils gardèrent pendant un an et demi, sans rémunération aucune.
Par chance, personne ne les dénonça.
En novembre 1944, Élie Bitton leur fut précipitamment retiré et placé au Phare, un home d'enfants à Villard-de-Lans où il restera jusqu’à sa majorité.
Ce départ causa aux Fort une grande peine et comme sa destination leur resta inconnue, les liens furent coupés.
Élie Bitton, de son côté, n’a découvert que récemment par qui et où il avait été sauvé pendant la guerre, quand par hasard sa sœur retrouva une lettre de leur mère, dans une liasse de vieux papiers. Ecrite le 2 juillet 1944, le matin de son arrestation à la destination d’un des frères d’Élie Bitton, cette lettre contenait les derniers vœux de Esther Bitton, avant d'être déportée sans retour à Auschwitz par le convoi n° 77. Elle recommandait au grand frère de maintenir le contact avec Élie et indiquait son adresse chez Cécile* et Pierre Fort*.
Cette lettre retrouvée a permis à Élie Bitton de reconstituer son passé «des années noires» et de renouer avec ses sauveurs.
Le 4 avril 2001, l'institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné à Cécile* et Pierre Fort* le titre de Juste parmi les Nations.
Élie Bitton, témoin, exprimera ses émotions et son enfance marquée par la guerre sur toile, peignant à la fois le monde paysan et l'horreur de la déportation.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
Réseau de sauvetage Henri d'André (Comte) Cécile Fort Alexandre Glasberg (Abbé Glasberg) Fernand Sentou Yvette Sentou |
Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
[Ajouter le votre]
Pas de travaux actuellement sur ce sujet… Vous pouvez mettre le votre en ligne sur le site ajpn.org.
Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
1 Blog sur quelques Justes et sur le livre (Blog hébergé par la Tribune de Genève sur quelques justes honorés par Yad Vashem sur l'intervention du délégué pour la Suisse et la région frontalière Ain et Haute-Savoie, Herbert Herz, ainsi que sur divers événements organisés autour de la parution du livre "Mon combat dans la Résistance FTP-MOI" )
2 Le site du poète Pierre Emmanuel (Le site officiel du poète Pierre Emmanuel. Vous y trouverez aussi des pages sur sa vie et son action à Dieulefit durant la guerre, à Beauvallon, puis à la Roseraie. )
3 Guy Sanglerat, ancien membre du Coq Enchaîné (Le Coq Enchaîné était un réseau de résistance de la région qui pendant l'occupation allemande rassemblait des syndicalistes, des socialistes et des radicaux de la mouvance d’Édouard Herriot. Membre du réseau, Guy Sanglerat publie ses souvenirs.. )
4 Le Coq enchaîné (Le Coq enchaîné : un journal clandestin sous l'occupation allemande. Le premier numéro fait son apparition en mars 1942. Les membres du Coq Enchaîné mèneront aussi des actions de résistance. Il a compté jusqu'à 400 membres. Le réseau sera décimé en 1943. Guy Sanglerat raconte ... )
5 Les archives du conseil général de Savoie (La liste des 168 "travailleurs israëlites" en partance de Ruffieux, établie le 24 Août 1942. )
6 Là où coule le Gier (La guerre, énorme chaos bouleversant les vies. Tel est le décor dans lequel évoluent René et Aima. De leur jeunesse à leurs combats, l'auteur nous invite à les suivre dans cette aventure où chacun fera preuve d'un courage incroyable. Ce roman, basé sur des faits réels, nous emmène de la Vallée du Gier dans la Loire à Clermont-Ferrand et nous fait traverser certains camps de concentration en Allemagne en suivant le parcours de deux jeunes gens que la vie a forgé pour combattre aussi bien dans l'univers ouvrier des années 30 que pendant la seconde guerre mondiale avec leur implication dans la résistance. Cette plongée dans le passé a nécessité de nombreuses recherches suivies d'une longue enquête menée sur la vie de ces deux personnages. )
7 Marianne Cohn (Page dédiée à Marianne Cohn et à ses compagnons de résistance. Un mois avant d"être arrêtée, elle a sauvé ma tante Eva et mon père Maurice Finkelstein )
8 L'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 (Page consacrée à l'ouvrage "L'attentat de la Poterne, un drame au cœur de Clermont" (2015).
Cette étude sur l'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 recoupe des documents d'archive à des témoignages oraux et écrits. Elle reprend de manière chronologique les évènements, de l'attentat de résistants sur un détachement allemands à l'immensité des représailles qui ont suivi : incendie d'immeubles, nombreuses arrestations, déportations et condamnations à mort.
)
9 "Objectif Lyon !"
10 Laurent Neury, l'espoir au bout du pont. Histoire et mémoire de la filière de Douvaine, Cabedita, 2019
11 L'abbé André Payot, résistant et chef de réseau (Biographie détaillée d'André Payot et de ses activités de résistant durant la seconde guerre mondiale à Chamonix et Vallorcine (Haute-Savoie). Livre écrit par Jean-Luc de Uffredi, publié en 2019 aux éditions les Passionnés de bouquins. )
Annonces de recherche
[Déposer une annonce]
|
Avertissement Les informations affichées sur le site de ajpn.org sont fournies par les personnes qui contribuent à l'enrichissement de la base de données. Certaines, notamment les témoignages, ne peuvent être vérifiées par ajpn.org et ne peuvent donc pas être considérées d'une fiabilité totale. Nous citons les sources de ces informations chaque fois qu'elles nous sont communiquées. Toutes les demandes de rectification de données erronées sont bienvenues et, dans ce cas, les corrections nécessaires sont appliquées dans les meilleurs délais en citant la source de ces corrections. C'est par cette vigilance des visiteurs de notre site que nous pouvons assurer la qualité des informations conservées dans la base de données ajpn.org |
* Juste parmi les Nations |
|
|||
Justes parmi les Nations - Righteous among the Nations - De Gerechten mank de Völker - Giusti tra le nazioni - Drept între popoare - Gerechter unter den Völkern - Sprawiedliwy wsród Narodów Swiata - Rechtvaardige onder de Volkeren - Justuloj inter la popoloj - Rättfärdig bland folken - Spravodlivý medzi národmi - Spravedlivý mezi národy - Vanhurskaat kansakuntien joukossa - Világ Igaza - Justos entre as nações - Justos entre las Naciones - Justos entre les Nacions |
© Lhoumeau, Marchal 2008-2024 |