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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Préfets :
Robert Bach
(1941 - 1943) Préfet de la Haute-Loire
Charles Chevreux
(1941 - 1941) Jacques Charles Adrien Chevreux, Préfet de la région de Clermont-Ferrand (Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme et la partie non-occupée de l'Allier)(1883-1951)
Paul Brun
(1942 - 1944) Paul Ferdinand Eugène Brun, Préfet de la région de Clermont-Ferrand (Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme et la partie non-occupée de l'Allier) (1892-1965)
Henri Ingrand
(1944 - 1946) Commissaire régional de la République (Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme et la partie non-occupée de l'Allier)(1908-2003)
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
4005
Remise de la médaille de Juste : 14/11/1988 Sauvetage : Mazet-Saint-Voy 43520 - Haute-Loire | ||
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Victor Marchand* était officier de police à Paris et habitait le 11e arrondissement de Paris avec son épouse Marguerite* et leur fille Micheline*, âgée de quatorze ans en 1942.
Micheline* avait comme camarade de classe Cécile Bulwa, née en 1928, la fille de réfugiés juifs.
Après la guerre, Cécile Bulwa raconta qu'un jour, en classe, Micheline avait arboré elle aussi l'étoile jaune pour lui témoigner sa solidarité.
Le 15 juillet 1942, à la veille de la grande rafle des Juifs de Paris, Victor Marchand* se rendit chez les Bulwa pour les prévenir de fuir à la hâte. Chinda Bulwa avertit son frère, sa soeur et quelques amis juifs qui purent ainsi se sauver à temps.
Le lendemain matin, l'officier revint très tôt chercher Chinda Bulwa et sa fille Cécile. Il les emmena dans son petit appartement situé dans une rue voisine où elles restèrent cachées pendant cinq jours.
Dès qu'elle le put, Chinda Bulwa quitta leur demeure pour se réfugier chez une parente qui avait la nationalité française. Par la suite, elle réussit à franchir la ligne de démarcation avec sa fille et trouva refuge dans le sud de la France.
Les deux femmes arrivèrent à Mazet-Saint-Voy (Haute-Loire), non loin du Chambon-sur-Lignon.
De la fin de l'année 1943 à la Libération, elles louèrent deux pièces dans la ferme de Léonie* et Samuel Pelissier*, qui avaient six enfants. Cécile Bulwa fréquenta l'école du village, sous la protection de son directeur, M. Roux, qui connaissait sa véritable identité. Il l'escorta en personne au Puy-en-Velay, chef-lieu du département, pour lui permettre de passer les examens du BEPC.
Après la guerre Cécile Bulwa acheta une maison de campagne dans le village où elle avait été cachée et resta amie avec deux des enfants de la famille qui l'avait sauvée.
Les Pélissiers* ont également aidé les Dubrovsky, une autre famille juive.
Le 14 novembre 1988, Yad Vashem a décerné à Léonie* et Samuel Pelissier* le titre de Juste parmi les Nations.
Le 4 juin 1989, Yad Vashem a décerné à Marguerite* et Victor Marchand* et à leur fille Micheline* le titre de Juste parmi les Nations.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
Rescue Story
During the occupation, Chinda Bulwa and her daughter Cécile (b. 1928) lived under borrowed identities. After moving from one hiding place to another, they reached Mazet-Sainte-Voy, near Le Chambon-sur-Lignon in the département of Haute-Loire, and from late 1943 until the end of the occupation, they rented two rooms in the home of the Pélissier family. Samuel and Léonie Pélissier, who lived on a farm with their six children, knew that the Bulwas were Jewish and were aware of the danger of sheltering Jews. Previously, they had sheltered another Jewish family, the Dubrovskys. The Pélissiers treated the Bulwas as family, providing security, food, and a warm home. The refugees were relatively free. Cécile attended school, closely supervised by the principal, M. Roux, who knew her true identity. Roux escorted her to the département capital of Le Puy, where the BEPC (Brevet Etudes Premier Cycle, a secondary school certificate) examinations were held. Whenever gendarmes or soldiers came through the area, the Pélissiers, risking their lives and those of their children, hid the mother and daughter until the danger passed. In her subsequent testimony, Cécile described her year with the Pélissiers as “the best year of my childhood.” After the war, Cécile bought a summerhouse in the village where she had been hidden, and remained close friends with two of her rescuers’ children.
On November 14, 1988, Yad Vashem recognized Samuel and Léonie Pélissier as Righteous Among the Nations.
The Righteous Among The Nations
12/11/2018 asso 2161
Réseau de sauvetage Léonie Pélissier |
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Liens externes
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1 Blog sur quelques Justes et sur le livre (Blog hébergé par la Tribune de Genève sur quelques justes honorés par Yad Vashem sur l'intervention du délégué pour la Suisse et la région frontalière Ain et Haute-Savoie, Herbert Herz, ainsi que sur divers événements organisés autour de la parution du livre "Mon combat dans la Résistance FTP-MOI" )
2 Le site du poète Pierre Emmanuel (Le site officiel du poète Pierre Emmanuel. Vous y trouverez aussi des pages sur sa vie et son action à Dieulefit durant la guerre, à Beauvallon, puis à la Roseraie. )
3 Guy Sanglerat, ancien membre du Coq Enchaîné (Le Coq Enchaîné était un réseau de résistance de la région qui pendant l'occupation allemande rassemblait des syndicalistes, des socialistes et des radicaux de la mouvance d’Édouard Herriot. Membre du réseau, Guy Sanglerat publie ses souvenirs.. )
4 Le Coq enchaîné (Le Coq enchaîné : un journal clandestin sous l'occupation allemande. Le premier numéro fait son apparition en mars 1942. Les membres du Coq Enchaîné mèneront aussi des actions de résistance. Il a compté jusqu'à 400 membres. Le réseau sera décimé en 1943. Guy Sanglerat raconte ... )
5 Les archives du conseil général de Savoie (La liste des 168 "travailleurs israëlites" en partance de Ruffieux, établie le 24 Août 1942. )
6 Là où coule le Gier (La guerre, énorme chaos bouleversant les vies. Tel est le décor dans lequel évoluent René et Aima. De leur jeunesse à leurs combats, l'auteur nous invite à les suivre dans cette aventure où chacun fera preuve d'un courage incroyable. Ce roman, basé sur des faits réels, nous emmène de la Vallée du Gier dans la Loire à Clermont-Ferrand et nous fait traverser certains camps de concentration en Allemagne en suivant le parcours de deux jeunes gens que la vie a forgé pour combattre aussi bien dans l'univers ouvrier des années 30 que pendant la seconde guerre mondiale avec leur implication dans la résistance. Cette plongée dans le passé a nécessité de nombreuses recherches suivies d'une longue enquête menée sur la vie de ces deux personnages. )
7 Marianne Cohn (Page dédiée à Marianne Cohn et à ses compagnons de résistance. Un mois avant d"être arrêtée, elle a sauvé ma tante Eva et mon père Maurice Finkelstein )
8 L'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 (Page consacrée à l'ouvrage "L'attentat de la Poterne, un drame au cœur de Clermont" (2015).
Cette étude sur l'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 recoupe des documents d'archive à des témoignages oraux et écrits. Elle reprend de manière chronologique les évènements, de l'attentat de résistants sur un détachement allemands à l'immensité des représailles qui ont suivi : incendie d'immeubles, nombreuses arrestations, déportations et condamnations à mort.
)
9 "Objectif Lyon !"
10 Laurent Neury, l'espoir au bout du pont. Histoire et mémoire de la filière de Douvaine, Cabedita, 2019
11 L'abbé André Payot, résistant et chef de réseau (Biographie détaillée d'André Payot et de ses activités de résistant durant la seconde guerre mondiale à Chamonix et Vallorcine (Haute-Savoie). Livre écrit par Jean-Luc de Uffredi, publié en 2019 aux éditions les Passionnés de bouquins. )
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