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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
7091A
Remise de la médaille de Juste : 23/01/2013 Sauvetage : Meudon 92190 - Hauts-de-Seine | ||
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Marie-Joséphine Labbé de La Génardière*, soeur Lagénardière*, est la seconde fille de Louis Marie Edgar Étienne Labbé de La Genardière, né en 1853 et décédé en 1911 à l’âge de 58 ans, et de Marie Charlotte Jeanne Courteau.
Sa soeur aînée Marie Germaine épouse Edouard Magy et sa soeur cadette Simone Marie Clothilde née le 4 juillet 1893 à Saint-Dié dans les Vosges épouse Charles Pierre de la Grange, le 26 novembre 1928 à Chalon-sur-Saône.
Soeur Lagénardière* devient mère supérieure d'un couvent à Meudon.
Julienne Lecoq*, née en 1911, est secrétaire chez les Sœurs Catholiques du Bon Pasteur à Lille et habitera Boulevard Papin à Lille jusqu’en 1942.
Sa tante Hélène Dequirez*, née Degryse en 1898, mariée à Victor Dequirez, habite Chemin du Halage à Marcq-en-Barœul.
Elles vont sauver Ida Deutscher et sa fille Henriette.
En mai 1940, la famille Deutscher quitte la Belgique pour la France et arrivent à Lille après que les Allemands aient occupé la ville. Le père est arrêté et déporté à Auschwitz d’où il n’est pas revenu. Ida Deutscher fait la connaissance de Julienne Lecoq*.
Ida Deutscher et sa fille Henriette restent chez Julienne Lecoq*.
Quand les rafles commencent, Julienne Lecoq* les envoie chez sa tante, Hélène Dequirez* qui va les cacher. Sa fille Viviane avait l’âge d’Henriette.
Un jour Julienne Lecoq* vient les prévenir qu’il était dangereux de rester et emmène Henriette à l’orphelinat « Les Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul » à Meudon. D’autres enfants juives y sont également cachées.
Ida et Henriette sont accueillies par la Mère Supérieure Soeur Lagénardière* responsable de l’orphelinat qui se trouve à coté des usines Renault.
Pour éviter tous les risques liés aux bombardements, les Sœurs déménagent et emmènent les 80 pensionnaires à Meudon en Seine et Oise. Henriette sous le nom d’Henriette Parquet y reste jusqu’en août 1944. Elle s’occupe de 22 enfants catholiques. Les conditions sont difficiles, il fait froid en hiver et la nourriture est mauvaise. Le 12 août 1944, elle voit arriver le premier char américain.
Le 23 janvier 2013, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Justes parmi les Nations à Julienne Lecoq*, Hélène Dequirez* et Marie Labbé de La Génardière*.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Marie-Joséphine Labbé de La Génardière Henriette Deutscher (dite Henriette Parquet) Ida Deutscher |
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
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