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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Préfets :
Pierre Luca
(05/1937 - 09/1940) né Pierre Henry Janvier Luca
André Sadon
(09/1940 - 07/1942) André Paul Sadon, Préfet de la Nièvre (1891-1965)Maurice Dortel, secrétaire général de la préfecture de la Nièvre à partir de mai 1942 Alfred Hontebeyrie
(1941 - 1941) Alfred Roger Hontebeyrie, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1895-1969)
Charles Donati
(1941 - 1943) Charles Guérin Joseph Louis Donati, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (né en 1891)
Robert Milliat
(09/1942 - 09/1943)
Robert Milliat
(27/10/1942 - 21/09/1943) Préfet de la Nièvre
(07/1943 - 30/12/1943) Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie), révoqué par Vichy et recherché par la Gestapo pour son activité de résistant. Louis Dramard
(21/09/1943 - 02/1944) né Louis Marie Charles Dramard, préfet de la Nièvre
Georges Bernard
(1944 - 1944) Georges Albert Maurice Bernard, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1890 - 1953)
Henry de Beaumais
(02/1944 - 09/1944) Préfet de la Nièvre
Jean Bouhey
(03/1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1898-1963)
Robert Jacquin
(09/1944 - 01/1946)
Jean Mairey
(1945 - 1946) Jean Marie Albert Mairey, Commissaire régional de la République par intérim de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1907-1982)
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
9588
Remise de la médaille de Juste : 20/12/2001 Sauvetage : Glux-en-Glenne 58370 - Nièvre | ||
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Édouard Félix Bondoux* et Francine Lemoine* se marient le 19 septembre 1899 à Glux-en-Glenne (58).
Agriculteurs, ils auront deux filles, Lucienne*, née le 13/05/1900 à Paris et Félicie (1910-1989), ainsi qu'un petit garçon, Marcel (1903-1903). Ils habitent au Pré du Massé.
Le 17 novembre 1923 à Glux-en-Glenne, Lucienne* épouse Marcel Blanchot (1896-1941), maçon, puis chauffeur à Neuilly. Ils auront une fille, Geneviève, née en 1924. Le 26 avril 1930, Félicie épouse Pierre Baret, né en 1903. Ils auront deux enfants, Roger né en 1932, et Raymonde.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Édouard Félix* et Francine Bondoux*, retraités, leur fille, Lucienne Blanchot*, concierge à Neuilly-sur-Seine et leur petite-fille Geneviève, vont participer au sauvetage de Jacques Czarnobroda.
Le mari de Francine, Pierre Baret, avait été fait prisonnier. Elle était venue se réfugier chez ses parents avec son fils Roger, âgé de 9 ans.
Le 18 janvier 1941, Marcel Blanchot décède au Glux-en-Glenne, à l’âge de 44 ans
La même année, sa fille, Geneviève Blanchot amena au Pré du Massé avec Jacques, un jeune homme juif.
Son père, Fuel Czarnobroda, tailleur, était arrivé de Lodz (Pologne) à Paris en 1929. En 1931, installé à Montreuil, il avait été rejoint par son épouse, Estera et leurs cinq enfants : une fille, Madeleine, et quatre garçons, Hersz (Henri), Jacques, Michel et le plus jeune, Albert, né en 1926.
La famille est très attachée au sionisme jabotinskien et, en 1936, lors de l'inauguration du local du mouvement sioniste révisionniste à Paris, deux familles seront distinguées pour leur soutien à ses membres : les familles Felhendler et Czarnobroda.
La famille s'installe à Neuilly-sur-Seine où elle a une boutique de tailleur.
Henri, soldat, a suivi sa jeune épouse en région lyonnaise.
En mai 1941, Jacques Czarnobroda qui n'avait pas obtenu sa naturalisation est convoqué au commissaire de police de Neuilly et aussitôt emmené avec d’autres "étrangers" à la gare d’Austerlitz. Il sera interné à Beaune-la-Rolande durant 2 mois et demi.
Après une altercation avec un gendarme du camp, Jacques Czarnobroda a une entorse de la cheville et est transféré à l’hôpital. Il va y rester deux semaines.
Au moment de rejoindre le camp, il demande au gendarme venu le chercher si il peut aller boire un café et en profite pour s'évader.
Arrivé à Paris, un camarade de collège de sa sœur Madeleine demande de l'aide à Geneviève Blanchot. Celle-ci demande à sa mère Lucienne Blanchot* de le cacher. Il reste dans une chambre noire pendant 3 semaines, de peur des dénonciations. Geneviève Blanchot l'emmène ensuite chez ses grands-parents, Édouard Félix* et Francine Bondoux*, qui habitent à la campagne à Glux-en-Glenne dans le Morvan. Il va y rester du 3 septembre 1941 au 28 décembre 1941.
À la suite d’une altercation musclée avec un provocateur du P.P.F., Michel puis Fuel Czarnobroda arrivent en zone sud en novembre 1941.
A la fin de l'année 1941, muni d'une fausse carte d’identité fournie par le maire de Glux-en-Glenne, apparenté aux Bondoux*, Jacques Czarnobroda prend rendez-vous avec un passeur pour franchir la ligne de démarcation. Il ne viendra jamais. Monsieur Trèfle avait été arrêté et sera déporté.
Grâce à l’aide d’une autre personne, il parvient à passer la ligne de démarcation et réussit à rejoindre son frère Albert à Montmorrillon (Vienne).
En juin 1942, Jacques et Albert rejoignent leur père et leurs frères à Bergerac.
Madeleine et Estera Czarnobroda tentent de passer à leur tour la ligne de démarcation, mais seule la première y a réussi.
Les dernières nouvelles reçues de Estera Czarnobroda, le 16 septembre 1942, indiquaient qu’elle partait de Compiègne pour une "destination inconnue".
Estera Czarnobroda, 52 ans, née Klein en 1890 à Sieradz (Pologne), fille de Aron et de Machla et mère de cinq enfants sera déportée sans retour vers Auschwitz.
Munis de faux papiers, Fuel Czarnobroda et Albert trouvent du travail dans des fermes.
Jacques Czarnobroda travaille à Bergerac. Son patron qui appartenait à la résistance le fait entrer dans son groupe. Ses frères Henri et Michel rejoignent également le maquis.
Quand Bergerac sera libéré vers août 1944, Jacques Czarnobroda fait encore partie de l’armée. Il sera réformé en novembre 1944.
Rentrés à Paris, après quelques péripéties, Fuel et ses enfants retrouvent le petit magasin et l'appartement de Neuilly.
Jacques Czarnobroda conservera de bonnes relations avec ceux qui l'ont sauvé.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
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Liens externes
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1 Aide et sauvetage de la population juive dans les départements de la Nièvre et de la Cote-d'or pendant la Deuxième Guerre mondiale. (Aide et sauvetage de la population juive dans les départements de la Nièvre et de la Cote-d'or pendant la Deuxième Guerre mondiale.
Auteur : Julie Philippe (Julie.philippe21@gmail.com)
Éditeur : Mémoire de master en histoire contemporaine
Date de publication : 19-09-2007 )
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