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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
4518
Remise de la médaille de Juste : 29/01/1990 Sauvetage : Sèvres 92310 - Hauts-de-Seine | ||
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Éve Jacquier* dirigeait La petite famille, un pensionnat de plusieurs dizaines d'enfants à Sèvres, parmi lesquels se trouvait une douzaine d'enfants juifs.
Eve Jacquier en était pleinement consciente; elle savait aussi que certains parents, qui étaient en danger, ne pouvaient pas payer les frais de scolarité. Elle accepta pourtant leurs enfants, malgré les risques auxquels elle s’exposait. De 1942 à 1944, les enfants juifs ne purent être nourris que sur le compte des rations de leurs camarades.
Le commissaire de police de Sèvres savait qu'Éve Jacquier* donnait asile à des enfants juifs; il l'avertit des risques qu'elle courait.
Lorsque les persécutions contre les Juifs s'intensifièrent, la directrice ordonna aux enfants d'enlever leur étoile jaune, puis elle effaça leurs noms des listes d'élèves qu'elle soumettait à la municipalité. En conséquence, elle ne recevait plus de cartes d'alimentation pour ces élèves.
Famille Ségal
Le petit Claude Ségal, né en 1932, arrivé au pensionnat en juin 1941 avec sa soeur Monique, née en 1937, y demeura jusqu'en septembre 1943. Il en évoqua plus tard l'ambiance chaleureuse et la sollicitude que la directrice témoignait aux enfants juifs. Éve Jacquier* insistait pour que les autres pensionnaires se conduisent bien avec eux. En outre, elle laissait parfois Madame Ségal et Monique passer la nuit dans le dortoir du pensionnat pour échapper aux rafles.
A la fin du mois de septembre 1943, Madame Ségal entendit un collègue juif dire qu'il avait placé ses enfants chez Louise* et Eugène Rouille*. Elle leur confia Claude et Monique.
Louise* et Eugène Rouille* ne demandaient qu'une somme modeste pour couvrir les frais de leur entretien. Ils s'en occupaient avec dévouement et leur donnaient le sentiment d'être en sécurité et en famille. Les gamins prenaient part aux travaux de la ferme, et Claude fréquentait l'école. Monique y restera jusqu'en janvier 1944, tandis que Claude qui ne voulait pas quitter Louise* et Eugène Rouille* y restera jusqu'en octobre 1944.
Famille Farhi
Elle accueille Claude et Estelle, deux des trois enfants de Raphaël (Rudolph) Farhi.
Le 19 janvier 1990, Yad Vashem a décerné à Éve Jacquier* le titre de Juste parmi les Nations.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Éve Jacquier Claude Farhi (Fils de Raphaël Farhi) Estelle Farhi (Fille de Raphaël Farhi) Madame Ségal (Mère de Claude et Monique) Claude Ségal (Fils de M et Mme) Monique Ségal (Fils de M et Mme) |
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
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