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Bas-Rhin

Région :
Grand-Est
Département :
Bas-Rhin

Préfets :
Émile Bollaert
(11/1945 - 1947) Commissaire régional de la République pour la région de Strasbourg (Bas-Rhin et Haut-Rhin). Arrêté et déporté en Allemagne en 1944, il est désigné commissaire de la République à Strasbourg après son rapatriement (1890-1978)

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Pierre Bockel, l’aumônier de la liberté

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Jean-Émile Andreux Jean-Émile Andreux
Le Camp des Mazures et ses déportés juifs

 

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Mémorial des déportés du Judenlager des Mazures

 

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Le Memorbuch - Mémorial de la Déportation et de la Résistance des Juifs du Bas-Rhin

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1940, la France du repli, l'Europe de la défaite

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Aron Wolf

Texte pour ecartement lateral

Strasbourg 67000 Bas-Rhin
Date de naissance: 22/03/1918 (Strasbourg (67))
Date de décès: 19/05/1944 (Villemotier (Ain))
Arrestations: 19/05/1944
Motif de la non déportation : Fusillé par la milice
Age de l'arrestation : 24
Profession: Rabbin
Qualité: Résistant EIF
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Aron-Wolf
Le 19 mai 1944, dans le cadre d’une opération de répression, la Gestapo et un détachement de SS encerclent le centre rural des Éclaireurs Israélites de France à Villemotier. Le rabbin Aron Wolf (25 ans), Jean Schwab (34 ans), Roger Meyer (22 ans), Charles Cwang (18 ans) et Raphaël Horowitz (16 ans) sont abattus d’une balle dans la nuque. Paul Strauss (24 ans) et sa femme, Berthe Manéla, enceinte de huit mois, sont arrêtés puis transférés à Lyon. Grâce à sa fausse carte d’identité, Berthe est libérée le lendemain. Cependant, Paul est déporté à Auschwitz par le convoi n°76 du 30 juin 1944. Seule une personne échappe aux Allemands lors de l’opération. Caché dans un ruisseau, Jacques Frances finit par se réfugier à l’Abbaye Notre-Dame des Dombes. Aidé par les parents de Roger Meyer, il rejoint le maquis du Jura.
source photo : Memospace
crédit photo : D.R.
Histoire

Aron Wolfn élève rabbin, résistant

Aron Wolf, septième des huit enfants de Moïse Wolf et de Sara Klein habite à Strasbourg.

Lorsque éclate la Seconde Guerre mondiale, il a terminé ses études et est mobilisé alors qu'il effectue son service militaire.

Démobilisé, il entre au séminaire rabbinique qui vient d'ouvrir à Chamalières. Il occupe l'été suivant la charge d'aumônier du camp des cadres des Éclaireurs Israélites (EI).

A l'automne 1943, le séminaire s'installe à Lyon après son expulsion du Puy-de-Dôme et Aron Wolf poursuit son travail d'encadrement de la jeunesse juive et s'engage parallèlement dans un mouvement de résistance.

05/09/2017

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Résistant juif

Période de Résistance
De 1943 au 19 mai 1944 (Lyon et sa région)

Démobilisé en mars 1941, Aron Wolf intègre l'école rabbinique de Clermont-Ferrand. Il encadre la jeunesse juive et devient instructeur des Éclaireurs israélites de France à la ferme-école de Lautrec.

Expulsé par le régime de Vichy en 1943, il s'installe à Lyon et continue à créer des cercles pédagogiques religieux. Malgré le danger encouru lors de ses déplacements, il continue à visiter les centres de jeunes Juifs de la région. C'est au cours d'une de ses missions vers la ferme-école de Saint-Germain qu'il est arrêté avec des jeunes par la Milice française.

Aron Wolf est fusillé le 19 mai 1944 à Villemotier dans l'Ain, à l'âge de vingt-six ans.
Ont été fusillés avec lui : Jean Schwab, trente-quatre ans ; Chaïm Cwang dit Graf, dix-huit ans ; Roger Meyer, vingt-deux ans ; Raphaël Horowitz dit Hendrix, seize ans.

Numéro de son dossier déposé au Mémorial de la Résistance juive en France à Yad Vashem Jérusalem : 45. 

07/09/2017
Auteur : Frida Wattenberg Lien : Organisation juive de combat : Résistance-sauvetage. France 1940-1945

[Compléter l'article]

Le drame du centre rural de Saint-Germain à Villemotier (Ain), le 19 mai 1944

Au printemps 1942, les Éclaireurs Israélites de France louèrent la ferme de Saint-Germain (ancienne maison-forte datant de la fin du XVIe siècle) à Villemotier, à 16 Km au nord de Bourg-en-Bresse, et les 32 hectares de terres qui en dépendaient, pour y installer un de leurs groupes ruraux. Il s’agissait d’y mettre en sécurité des adolescents juifs et de leur apprendre le métier d’agriculteur.

Le premier animateur du groupe fut un Colmarien, le docteur Georges Meyer ("Hibou") accompagné de son épouse Fanny, et secondé par Jean Schwab, chef de culture : un jeune élève-rabbin originaire de Strasbourg, Aron Wolf, venait toutes les semaines pour y exercer les fonctions d’aumônier. Claude Bloch (plus tard Gallant) était le secrétaire.

Après la rafle du Vel’ d’Hiv en juillet 1942 et la livraison aux Allemands des juifs étrangers internés dans les camps de "zone libre", la ferme aurait hébergé de jeunes enfants dont les parents avaient été déportés et que la "Sixième", organe clandestin des EIF, essayait de faire passer en Suisse.

Après le départ pour le Maquis de Georges Meyer, le Strasbourgeois Roger Meyer, qui venait de terminer une formation dans une école d’agriculture, devint le responsable du groupe.

Le 11 novembre 1942, les Allemands occupèrent la zone sud et la Gestapo s’installa dans les principales villes. Le danger se précisait.

Au début de 1944, la situation devenait de plus en plus périlleuse et la direction clandestine des groupes ruraux, avec Frédéric Hammel ("Chameau"), chef du chantier de Taluyers (Rhône) dont Saint-Germain était une annexe, décida leur dispersion.
La petite équipe restée à Villemotier et passionnée par le travail paysan, remettait de semaine en semaine l’abandon de la ferme.

En mai 1944, Claude Bloch alla chercher des instructions chez ses supérieurs. Pendant son absence, un détachement de SS et de Gestapistes de Lyon, à l’aube du 19 mai, encercla le hameau de Saint-Germain.
Le rabbin Aron Wolf (24 ans) aurait été abattu à la mitrailleuse en courant derrière la maison. Charles Cwang (18 ans) s’était glissé sous un tas de colza, mais il avait déposé ses sabots en vue, ce qui permit aux Allemands de le repérer. Il présenta sa fausse carte d’identité, de même que Roger Meyer (22 ans), Jean Schwab (34 ans) et Raphaël Horowitz (18 ans) : ils furent tous fusillés sur le champ ou en début d’après-midi.

Paul Strauss (24 ans) était à l’intérieur des bâtiments, de même que sa compagne Berthe Manéla, enceinte de huit mois : Paul présenta sa vraie carte d’identité portant le cachet "Juif" et Berthe sa fausse carte au nom de "Béatrice Michel" originaire de Wissembourg. Ils furent transférés à Lyon : Berthe fut libérée le lendemain et Paul emprisonné au Fort Montluc avant d’être transféré au camp de Drancy d’où il fut déporté par le convoi du 30 juin, la veille de la naissance de sa fille Danielle à Lyon. Il est mort à l’infirmerie du camp d’Auschwitz III-Monowitz le 1er février 1945 quelques jours après la Libération du camp par l’Armée soviétique.

Outre Berthe, le seul survivant du drame est Jacques Frances, originaire de Bordeaux, dont le père était mort au combat en 1940. Il avait réussi à se cacher dans le ruisseau voisin, fut recueilli par l’abbaye des Dombes et les parents de Roger Meyer, puis rejoignit le maquis du Jura, où il gagna la médaille militaire et la croix de guerre. Les cinq fusillés furent enterrés au cimetière de Villemotier. Après la Libération, Claude Gallant et Jacques Frances les firent transférer au cimetière de la Mouche à Lyon, où ils reposent tous ensemble sous un monument très émouvant.

À Villemotier, une plaque apposée sur la ferme de Saint-Germain et soigneusement entretenue rappelle cette tragédie et ses victimes. La municipalité, grâce à la volonté de M. le Maire, Aimé Girard, et au dévouement inlassable de Mme Christiane Millet, secrétaire de mairie, a tenu à l’évoquer au centre même du village en consacrant en 1998 le square entre la mairie et l’église à la mémoire des martyrs du groupe rural.

Léon Strauss Villemotier

Judaïsme SDV 05/09/2017

asso 104

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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Paul Ernest dit Paul Bourson Farouche opposant au régime nazi, Exposé 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE - terminal
Article extrait d'une étude généalogique sur la famille BOURSON de Vigy (Moselle) et alliés (http://majoresorum.eklablog.com)


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Memorbuch (Mémorial des Juifs du Bas-Rhin )
2 Journal de guerre de Charles Altorffer
3 Site officiel de la Commune de Montigny-les-Monts
4 Site non officiel de la commune d' Auxon (Démarches administratives, histoire du village, cartes postales et photos anciennes. )
5 Saint-Dizier la période 1939-1945 en photos (La ville de Haute-Marne la période 1939-1945 en photos )
6 Histoire de Lièpvre de 1870 à 1945.
7 Le grands entretiens : André Kahn (Né en 1929 dans la bourgade alsacienne de Schirrhoffen, André Kahn est un rescapé de la Shoah. Evacué en train en janvier 1945 en direction de Gusen II, camp annexe de Mauthausen, puis à pied en avril vers Bergen-Belsen, André Kahn y est libéré par l'armée britannique et rapatrié le 5 juin à l'hôtel parisien Lutetia. )
8 Les grands entretiens : Denise Swaab-Kahn (Née en 1927 dans la bourgade alsacienne de Schirrhoffen, Denise Kahn est une rescapée de la Shoah. Rapatriée en juin 1945 à l'hôtel Lutetia à Paris. )

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