Soutenez le travail de l'AJPN |
Recherche de personne, de lieu : affiche la page | Recherche type Google : propose des pages | |||
| ||||||
| ||||||
39/45 en France (WWII)
Nouveaux articles
base des données identifiées par AJPN.org Une page au hasard 38080 noms de commune 95 départements et l'étranger 1230 lieux d'internement 744 lieux de sauvetage 33 organisations de sauvetage 4342 Justes de France 1072 résistants juifs 15987 personnes sauvées, cachées | ||||||
Expositions pédagogiques AJPN
L'enfant cachée Das versteckte Kind Chronologie 1905/1945 En France dans les communes Les Justes parmi les Nations Républicains espagnols Tsiganes français en 1939-1945 Les lieux d'internement Les sauvetages en France Bibliothèque : 1387 ouvrages Cartographie Glossaire Plan du site Signaler un problème technique |
||||||
|
||||||
|
|
À lire, à voir… |
L'AJPN n'a pas encore répertorié les ouvrages et vidéos. Contribuez à l'enrichissement en les ajoutant vous-même en cliquant sur “Ajouter un ouvrage”, ci-dessous. |
[Ajouter un ouvrage] |
Texte pour ecartement lateral |
|
Texte pour ecartement lateral
| |||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||
[Créer un nouvel article et/ou ajouter une photo] |
|
Alexandre Nicolot* habitait Saint-Laurent-sur-Saône avec son épouse Louise. Ils auront sept enfants : Jean né le 25/11/1925, Myriam en 1927, Maurice né le 16/03/1928, Monique en 1929, Danielle en 1931, Christiane en 1934 et Abel en 1941.
Les Nicolot avait une maison de campagne à Grièges.
Alexandre Nicolot*, petit industriel de la droguerie, faisait du bleu d'outremer qu'il vendait jusqu'en Afrique du Nord. L'usine se situait au 9 rue de la Mouche. Il s'est ensuite lancé dans la fabrication de la toile émeri et de la teinture.
La maison avait 3 niveaux. Au rez-de-chaussée se trouvait l'usine. La famille d'Alexandre Nicolot* vivait au 1er étage, tandis que sa mère habitait au second jusqu'à son décès en novembre 1934. La plus jeune soeur de Louise, "tante Nino" vient alors s'installer dans l'appartement vacant.
En 1940, lors de la débâcle, Alexandre Nicolot* probablement aidé de Monsieur Fumet et de Monsieur Devillard, organise la soupe populaire pour les gens en transit.
Le village abritait dès lors plusieurs familles de réfugiés juifs.
Alexandre Nicolot* recueille les époux Berthin, arrivés du Nord avec pour seul bagage une lessiveuse cassée. ll embauche M. Hirtz, juif, pour lui donner une "couverture".
La famille Bloch de Strasbourg et ses proches s’y étaient repliés en 1940. Elle comprenait les parents, Marthe née Ebstein et Jules Bloch mariés à Wintzenheim (68) le 9 août 1926, leur fils Claude et leur fille Colette, un oncle, sa femme et leur fils, les Lévy. Ils y vécurent dans un calme relatif et ne furent pas inquiétés avant mai 1944.
Alexandre Nicolot* est nommé par le gouvernement de Vichy président de la délégation spéciale avec fonctions de maire de Saint-Laurent-sur-Saône en 1941. Après la Libération, il sera élu maire pour 3 mandats et le restera jusqu'en 1959. Il sera également Conseiller général du Canton de Bâgé-le-Châtel de 1949 à 1955.
En 1942, lors du décès de son ami Monsieur Fumet, Alexandre Nicolot* est nommé tuteur des trois enfants : Madeleine, 15 ans, Nicole et Bernard.
Louise Nicolot, discrète et très efficace, s'occupait du bureau de l'entreprise familiale, aidait à l'emballage, cultivait le jardin et de leurs sept enfants. Elle aimait la nature et accompagnait volontiers son mari à la chasse.
Le 13 août 1944, les miliciens arrêtèrent les Lévy, l’oncle, la tante et leur fils. Incarcérés à la prison de Montluc, l’oncle et son fils furent fusillés le 18 du même mois, quelques jours seulement avant la Libération.
En 1944, Marthe et Jules Bloch et leurs enfants Claude et Colette reçurent l'aide spontanée d'Alexandre Nicolot*.
Il fit admettre le père paralys et la mère à l'hôpital rural de Saint-Laurent-sur-Saône et pris Claude, 15 ans, et Colette, 13 ans, chez lui à Grièges avec ses propres enfants, où ils resteront jusqu'à la Libération.
Rentré à Saint-Laurent-sur-Saône, il set arrêté par les Allemands et emmené à l'Hôtel de Genève, tandis que les Bloch étaient chez lui à Grièges. Il sera relâché le soir même.
En 1945, arrive de Liévin à Grièges un petit René Pas âgé de 5 ans, "en vacances" chez les Nicolot.
Alexandre Nicolot* cache également des aviateurs anglais.
Jules Bloch décèdera à Saint-Laurent-sur-Saône le 10 novembre 1949.
Le 13 février 2003, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné à Alexandre Nicolot* le titre de Juste parmi les Nations.
Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
[Ajouter le votre]
Pas de travaux actuellement sur ce sujet… Vous pouvez mettre le votre en ligne sur le site ajpn.org.
Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Annonces de recherche
[Déposer une annonce]
|
Avertissement Les informations affichées sur le site de ajpn.org sont fournies par les personnes qui contribuent à l'enrichissement de la base de données. Certaines, notamment les témoignages, ne peuvent être vérifiées par ajpn.org et ne peuvent donc pas être considérées d'une fiabilité totale. Nous citons les sources de ces informations chaque fois qu'elles nous sont communiquées. Toutes les demandes de rectification de données erronées sont bienvenues et, dans ce cas, les corrections nécessaires sont appliquées dans les meilleurs délais en citant la source de ces corrections. C'est par cette vigilance des visiteurs de notre site que nous pouvons assurer la qualité des informations conservées dans la base de données ajpn.org |
* Juste parmi les Nations |
|
|||
Justes parmi les Nations - Righteous among the Nations - De Gerechten mank de Völker - Giusti tra le nazioni - Drept între popoare - Gerechter unter den Völkern - Sprawiedliwy wsród Narodów Swiata - Rechtvaardige onder de Volkeren - Justuloj inter la popoloj - Rättfärdig bland folken - Spravodlivý medzi národmi - Spravedlivý mezi národy - Vanhurskaat kansakuntien joukossa - Világ Igaza - Justos entre as nações - Justos entre las Naciones - Justos entre les Nacions |
© Lhoumeau, Marchal 2008-2024 |