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L'enfant cachéeDas versteckte Kind
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1905/1945
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Puteaux 92800 - Hauts-de-Seine | |||||||||||||||||||||||
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 André Hartstein source photo : Coll. Yad Vashem crédit photo : D.R. |
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 André Hartstein, 1945 source photo : Coll. Yad Vashem crédit photo : D.R. |
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Marguerite Roure* habitait à Puteaux et vendait des fruits et légumes au marché des bergères.
Ses plus proches voisins sont les Hartstein.
Le 22 mars 1928, Léon Hartstein, né en 1890 à Paris dans le 12e arrondissement, avait épousé Berthe née Kimelblatt le 30/12/1906 à Jitomir (Russie).
Ils avaient deux enfants, un fils André, né le 10/04/1934, et une fille.
Les enfants venaient souvent rendre visite à Marguerite Roure* et à son mari.
M. Roure meurt au front.
André et sa sœur sont baptisés par précaution le 10 septembre 1942 pour tenter de les protéger.
Le 14 octobre 1942, André en classe de CE2 à l'école Marius Jacotot, rentre de l’école et ne trouve personne.
Léon et Berthe ont été arrêtés. Ils seront déportés sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 48.
André se rend chez des amis italiens à Nanterre puis est recueilli par Marguerite Roure* qui le traite comme son fils. Parfois, il dort chez d'autres voisins par sécurité. Il ne retournera pas à l'école.
L'étau se resserre et le 8 avril 1944, Marguerite Roure* parvient à placer André à l’orphelinat Saint-Charles dans le XVième arrondissement de Paris tenu par des religieuses catholiques.
Le 24 Juin 2013 l’Institut yad Vashem Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Marguerite Roure*.
13/02/2015
André Hartstein, enfant juif âgé de 8 ans, était en classe de CE2 à l’école Marius Jacotot à Puteaux lorsqu’il dû quitter l’établissement.
En 1943, rentrant chez lui un soir après l’école, il trouve porte close. Se rappelant de la recommandation de ses parents devant une telle situation, il part trouver refuge chez des amis à Nanterre. Il ne sait pas, à l’époque, que ses parents, victimes des persécutions nazies, ont été déportés et exterminés. Il doit sa survie à Marguerite Roure, qui l’hébergea et le cacha chez elle pendant près de deux ans, consciente des risques qu’elle prenait.
Il tient aujourd’hui à lui rendre hommage en déposant en 2012 un dossier au Comité Français de Yad Vashem pour la faire nommer Juste parmi les nations à titre posthume.
06/09/2017
Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
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