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Alpes-Maritimes

Région :
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département :
Alpes-Maritimes

Préfets :
Paul Escande
(09/1944 - 08/1946)
Marcel Ribière
(1940 - 1943) Marcel Julien Henri Ribière, Préfet de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1892-1986)
(23/07/1943 - Mai 1944) Marie Joseph Jean Chaigneau, Préfet de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse). Arrêté en mai 1944 par les Allemands, il est déporté au camp d'Eisenberg
Jean Moyon
(08/1944 - 09/1944) Préfet des Alpes-Maritimes
Raymond Aubrac
(1944 - 1945) Raymond Aubrac, de son vrai nom Raymond Samuel, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1914)
Paul Haag
(1945 - 1946) Paul Maurice Louis Haag, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1891-1976)

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Andrée Viénot

Texte pour ecartement lateral

Cabris 06530 Alpes-Maritimes
Nom de naissance: Mayrisch
Nom d'épouse: Viénot
Date de naissance: 07/06/1901 (Dudelange (Luxembourg))
Date de décès: 20/10/1976 (Charleville-Mézières (08))
Nationalité : Française
Profession: Députée, ministre
Qualité: Résistante
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Histoire
Andrée Viénot, née Andrée, Maria, Mathilde Mayrisch le 7 juin 1901 à Dudelange (Luxembourg) et décédée le 20 octobre 1976 à Chooz (Ardennes) est une femme politique française. Députée, elle est une des rares femmes ministres de la IVe République, en tant que sous-secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports.

Andrée Mayrisch le 7 juin 1901 à Dudelange (Luxembourg). D'origine luxembourgeoise, elle est la fille d'Émile Mayrisch, industriel fondateur de l'ARBED (en 1911), et d'Aline Mayrisch née de Saint Hubert, femme de lettres (qui recevait notamment André Gide ou Roger Martin du Gard) et fondatrice de la Croix rouge luxembourgeoise. Lui, né en 1862 et elle, en 1874, s'étaient épousés le 15 septembre 1894.

Elle passe son baccalauréat en 1918, ce qui témoigne de l'éducation assez moderne qu'elle reçoit pour les filles de son époque, assez rarement vouées aux études. Elle n'étudie que trois semaines à l'Institut d’études politiques de Paris (elle juge l'état d'esprit de l'école trop teinté de libéralisme économique) puis une année en Suisse la médecine puis part visiter l'Italie avec son amie Maria van Rysselberghe. Elle obtient une licence d’économie politique en 1923 à la London School of Economics ; c'est dans la capitale britannique qu'elle commence à fréquenter des milieux socialistes, assez éloignés de son milieu familial, qui est néanmoins non catholique.

Son père décède le 5 mars 1928 dans un accident de voiture aux abords de Châlons-en-Champagne. Elle épouse l'homme politique Pierre Viénot le 18 juillet 1929 (elle le connaissait alors qu'elle travaillait pour les services sociaux de l'ARBED) ; ils s'installent l'année suivant dans les Ardennes, après avoir vécu un an à Berlin.

Elle adhère à la SFIO en 1932, son époux en 1937. Elle milite pour les "Amis de l'Enfance ouvrière". Alors qu'André Viénot est sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères dans le premier gouvernement de Léon Blum, pendant le Front Populaire de 1936, elle travaille comme attachée à son cabinet (il est député républicain-socialiste depuis 1932).

Elle s'intéresse de plus en plus au domaine de la Jeunesse (déjà jeune adulte, elle encadrait des camps de vacances), organisant en 1938 une colonie de vacances pour les Jeunesses socialistes. L'année d'après, elle rencontre Léo Lagrange, ancien Sous-secrétaire d'État à la Jeunesse. Elle adhère à la 5e section de la Seine du Mouvement international des Faucons - Internationale socialiste d'éducation.

Leur fils Rémi naît en juin 1940, alors que le couple s'enfuit à bord du paquebot Massilia réquisitionné par le gouvernement Paul Reynaud replié à Bordeaux en raison de la déroute de l'Armée française, afin de permettre à des hommes politiques (dont 27 parlementaires) de quitter la France avec l'intention de constituer un nouveau gouvernement en exil qui abandonnerait à l'Allemagne les territoires de métropole afin de mieux reprendre l'offensive militaire à partir des départements d'Afrique du Nord.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle aide des réfugiés allemands opposants politiques dans les Alpes maritimes, le Var et les Bouches-du-Rhône. Son époux décède le 20 juillet 1944 (il avait été prisonnier par le régime de Vichy). Elle est déléguée par la SFIO à l'Assemblée consultative provisoire de Paris et en septembre au Comité départemental de la Libération.

A la Libération, Andrée Viénot devient conseillère générale du canton de Rocroi puis la première femme ministre sous la IVe République, en charge du sous-secrétariat d’État à la Jeunesse et aux Sports de 1946 à 1947, où elle s’est notamment occupée du développement des colonies de vacances et des équipements sportifs, notamment en créant les "Inspecteurs de la jeunesse et des sports" et en essayant de laïciser les associations. Elle est soutenue dans son accession à ce poste par Léo Lagrange et son épouse. Elle est une des rares femmes ministres de la IVe République, à l'instar de Germaine Poinso-Chapuis et Jacqueline Thome-Patenôtre.

Sa mère décède en 1948. A la fin des années 1950, elle s’oppose à la politique de Guy Mollet en Algérie (ainsi qu'à la crise de Suez) et démissionne de la SFIO. Elle déclare : "Aujourd’hui, il ne m’est plus possible de rester dans un parti dont les dirigeants, ayant accédé au gouvernement, ont renié non seulement les promesses faites aux électeurs, mais toute leur morale et toute la tradition du socialisme et ont fini, pour dissimuler l’échec de leur politique en Algérie, par se lancer dans une guerre qui, malgré toutes les fautes de Nasser, est apparue au monde entier comme une guerre d’agression".

Elle fonde en 1957 les "Comités d'action socialiste" qui se fondent au sein du Parti socialiste autonome (PSA) lors de sa création, en 1958. Elle rejoint ensuite le Parti socialiste unifié quand le PSA fusionne avec l'Union de la gauche socialiste. Elle continue en parallèle à s'investir dans les mouvements de jeunesse. Fervente anti-colonialiste, elle lutte au sein du « Mouvement socialiste pour les États-Unis d'Europe », et entre en 1958 au Comité central de la Ligue des droits de l'homme. Elle s'oppose à la création de la Ve République.

Elle se présente sans succès aux élections sénatoriales de 1959. Elle accueille à Rocroi, le 1963, le général de Gaulle mais déclare s'adresser plus à l'ancien chef de la Résistance française qu'à celui de la République qu'elle rejette. Elle soutient activement François Mitterrand à l'élection présidentielle de 1965. Alors qu'elle avait quitté son poste de députée en 1947 pour s'occuper de ses enfants, elle quitte son poste de conseillère générale en 1970. Elle refuse de se présenter aux élections législatives de 1968 alors que son parti lui demande. Elle visite la Chine en mai 1973 et décède le 20 octobre 1976 à Charleville-Mézières. Les œuvres d'art familiales sont léguées à la Croix rouge.

11/05/2010
Lien : Wikipédia

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1 Les enfants et amis Abadi (Voir le site Les enfants et amis Abadi, remarquable !
Odette Rosenstock et Moussa Abadi avec le concours de Monseigneur Paul Rémond, Archevêque-Évêque de Nice, ont créé le réseau Marcel pour lutter contre le nazisme et les lois antijuives de Vichy. Ils ont caché et sauvé, dans le diocèse de Nice, 527 enfants juifs de 1942 à 1944.
« Les Enfants et Amis Abadi » est une association loi 1901 créée le 4 mai 2000 par Jeannette Wolgust. Elle a pour but de réunir les amis et les enfants cachés par Odette et Moussa Abadi, afin de préserver et perpétuer leur mémoire, et plus généralement de préserver et perpétuer la mémoire de la Shoah. )
2 Association pour la Mémoire des Enfants Juifs Déportés des Alpes Maritimes (l’AMEJDAM a été créée, à l’initiative de fils et filles de déportés, d’enfants cachés et d’anciens élèves des écoles de Nice et des Alpes-Maritimes, afin de pérenniser la mémoire des enfants juifs scolarisés dans ces établissements, arrêtés et exterminés en déportation, durant la Seconde Guerre mondiale. )
3 Guide des Archives départementales des Alpes maritimes (Guide des sources d'histoire de la Seconde Guerre mondiale conservées aux Archives départementales des Alpes maritimes )
4 Camp de Saliers. 1942-1944. Une mémoire en héritage. (Histoires et mémoires du camp d'internement pour Nomades de Saliers (Bouches-du-Rhône) ayant accueilli près de 700 voyageurs, sinti, manouches, gitans, yeniches, mais aussi forains, dont 26 ne sont pas revenus… Na bister! (N'oublions pas!) )

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