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Vaucluse

Région :
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département :
Vaucluse

Préfets :
Marcel Ribière
(1940 - 1943) Marcel Julien Henri Ribière, Préfet de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1892-1986)
Raymond Aubrac
(1944 - 1945) Raymond Aubrac, de son vrai nom Raymond Samuel, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1914)
Paul Haag
(1945 - 1946) Paul Maurice Louis Haag, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1891-1976)

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Vichy, la Pègre et les Nazis, La traque des Juifs en Provence

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Annie Sokolowski

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Avignon 84000 Vaucluse
Nom de naissance: Sokolowski
Date de naissance: 01/07/1943
Aidé ou sauvé par : - Émile Plaindoux - Rose Plaindoux
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Histoire

Amédée* et Rose Plaindoux* et Jeanne Touranche* vont sauver et aider Lucien, Claire,  Sokolowski, Annie et Sonya  Sokolowski.
 
Icko Sokolowski, marchand forain, est né à Sarny en Pologne. Il arrive en France en 1933. Il s’installe dans la région de Nîmes où il exerce d’abord la profession de saisonnier, puis de colporteur de fruits secs. Il réunit les fonds nécessaires pour faire venir en France son épouse Sonya née Lopata restée en Pologne avec ses trois enfants (Salomon, Claire et Rachel). Lucien naît à la maternité d’Avignon le 5 février 1937. Annie naît en juillet 1943.
 
Après le débarquement des Alliés en Algérie, devant la menace de plus en plus présente d’arrestation des Juifs, la famille se sépare. La mère reste avec la jeune Annie. Le père et ses deux aînés, Rachel et Salomon fuient en Espagne pour rejoindre le Maroc. Claire, engagée dans la Résistance se réfugie dans la région de Nice.
 
Claire participe à un réseau de Résistance, nommé « Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide » (UJRE), à la section jeune, alliée à la MOI (Main d’Œuvre Immigrée). Mais son activité a été repérée par les gens de la Gestapo. Absolument démunie et en danger dans ces moments de désarroi, elle s’adresse à Jeanne Borel*, son amie d’enfance depuis la classe de 6e au collège, pour l’aider à réaliser son plan de quitter la ville et la région. C’est la meilleure solution possible. L’idée est de changer d’identité, c’est ce qu’elle appelle faire de vrais faux papiers avec un acte de naissance et un certificat de baptême. Jeanne Borel* écrit à Valence où elle a été baptisée, pour obtenir un certificat de baptême, et elle lui donne sa propre carte d’identité. C’était une identité enregistrée à la mairie avec empreinte digitale. Les fausses cartes d’identité étaient faites avec les tampons volés à la mairie ou à la préfecture. Jeanne Borel* a gardé le secret, elle n’a rien dit à sa mère qui se serait beaucoup trop inquiétée pour sa sécurité.
Claire a appris plus tard les conséquences découlant pour Jeanne de circuler sans papiers, son arrestation lors d’une rafle à la sortie d’un spectacle, emmenée avec d’autres dans un local où Jeanne Borel* a subi l’interrogation des miliciens, libérée par un cousin venu la protéger grâce au hasard d’une connaissance rencontrée.
 
Par mesure de sécurité, Lucien est confié à Rose* et Amédée Plaindoux*, qui habite dans le petit village de Roaix, près de Vaison-la-Romaine, très certainement des connaissances rencontrées sur le marché de Vaison. 
Gabrielle, dite Rose Plaindoux* a une cinquantaine d’années. Son époux, Amédée Plaindoux* est un homme rude, toujours au travail. 
Les Plaindoux disent tout de suite à Lucien qu’il faut qu’il se comporte comme leur enfant, qu’il porte leur nom et qu’il oublie le sien. Les Plaindoux ont un garçon qui se prénomme lui aussi Lucien et qui a seize ans à l’époque des faits. Il y a aussi un autre enfant Henri, né d’un premier mariage de Rose Plaindoux.
 
Episodiquement, Lucien reçoit la visite de sa sœur Claire et aussi de sa mère avec le tout jeune bébé Annie. Mais elles ne restent pas longtemps chez les Plaindoux pour des raisons de sécurité. 
Lucien vit la vie d’un petit garçon de la campagne et apprend l’univers de la ferme. Il va à l’école et apprend à lire en huit jours.
 
Au moment de la retraite allemande, la ferme des Plaindoux est réquisitionnée par un officier. Puis c’est la Libération avec la venue d’un char américain. Le maire de Roaix n’a pas signalé à l’administration la présence de cet enfant « étranger ». Le père Icko Sokolowski avait été dénoncé et arrêté, mais il a été libéré grâce à l’action de sa fille Claire.
 
A la Libération, la famille Sokolowski se retrouve en Avignon : retrouvailles Sonya et la petite Annie et avec son fils Lucien, puis avec Claire
Le père rentrera enfin du Maroc.
 
Dans les années 1980, Lucien est retourné à Roaix. Il y a revu son instituteur René Jouvent qui savait que Lucien était un enfant caché juif pendant la période de la guerre. René Jouvent était devenu maire du village. Pierre Gaudibert, arrière petit-fils des Plaindoux est entré en contact avec Lucien Sokolowski.
 
En 2017, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Jeanne Borel*, Rose* et Amédée Plaindoux*.

16/05/2018

asso 9520

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1 Les enfants et amis Abadi (Voir le site Les enfants et amis Abadi, remarquable !
Odette Rosenstock et Moussa Abadi avec le concours de Monseigneur Paul Rémond, Archevêque-Évêque de Nice, ont créé le réseau Marcel pour lutter contre le nazisme et les lois antijuives de Vichy. Ils ont caché et sauvé, dans le diocèse de Nice, 527 enfants juifs de 1942 à 1944.
« Les Enfants et Amis Abadi » est une association loi 1901 créée le 4 mai 2000 par Jeannette Wolgust. Elle a pour but de réunir les amis et les enfants cachés par Odette et Moussa Abadi, afin de préserver et perpétuer leur mémoire, et plus généralement de préserver et perpétuer la mémoire de la Shoah. )
2 Les Allemands n’étaient pas seuls (Pour en savoir plus sur la persécution des Juifs dans le Vaucluse, ce site a été créé afin d’essayer de déterminer le visage Vauclusien de la solution finale, dénombrer les victimes et identifier les auteurs du crime. Une place spéciale est réservée à ceux qui ont pris des risques considérables pour protéger les persécutés. )
3 Camp de Saliers. 1942-1944. Une mémoire en héritage. (Histoires et mémoires du camp d'internement pour Nomades de Saliers (Bouches-du-Rhône) ayant accueilli près de 700 voyageurs, sinti, manouches, gitans, yeniches, mais aussi forains, dont 26 ne sont pas revenus… Na bister! (N'oublions pas!) )

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