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Bernard Mantoux

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Le Havre 76600 -

Date de naissance: 1923

Aidé ou sauvé par : - Jean Sudré - Élia Sudré

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	Les administrateurs de la grande synagogue de la rue de la victoire à l'occasion du trentième anniversaire de la libération d'Auschwitz en 1975. De droite à gauche : Oscar Schwob, président de la synagogue Victoire, Louis Uhry, vice-président, Jacques Grimberg, Pierre Dreyfus, colonel d'infanterie et Bernard Mantoux*. source photo : Coll. MAHJ crédit photo : D.R.

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Histoire

Jean Sudré* était le secrétaire de la mairie de Graulhet dans le Tarn, une ville de tanneurs et de mégissiers.

Son épouse Élia née Massuyres* était couturière.

Au début de l’occupation en 1940, Madame Mantoux et son fils Bernard, âgé de 17 ans avaient quitté Le Havre et s’étaient installés à Graulhet, où Bernard travaillait dans l’affaire de son oncle.

Bernard Mantoux devint l’ami de ses voisins, Élia* et Jean Sudré*. Travaillant à la mairie, Jean Sudré* avait accès aux cartes d’identité vierges, aux coupons d’alimentation et autres papiers d’état civil.

L’occupation de la zone dite « libre » par les Allemands et surtout l’arrestation d’un membre de leur famille incita Madame Mantoux et son fils Bernard à beaucoup de prudence et à recherches des endroits pour se cacher.

Pendant quelques semaines au début de l’année 1943, Madame Mantoux et son fils Bernard furent cachés chez Élia* et Jean Sudré*. Ils obtinrent de faux papiers fournis par Jean Sudré* grâce auxquels ils purent louer une chambre en ville.

Les Mantoux ne furent pas les seules personnes à qui Jean Sudré* fournit de faux papiers.

Dans un témoignage datant d’après-guerre, Bernard Mantoux dressa une liste d’autres Juifs pour qui Jean Sudré* avait fait de faux papiers avec la signature imitée du maire de la ville. S’il avait été pris, Jean Sudré* aurait pu être arrêté et déporté.

Le 31 janvier 1993, l’Institut Yad Vashem Jérusalem a décerné le titre de Justes parmi les nations à Élia* et Jean Sudré*.

13/12/2018

asso 11372

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