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L'enfant cachéeDas versteckte Kind
Chronologie
1905/1945
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Région :
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Préfets :
Charles Donati
(1941 - 1943) Charles Guérin Joseph Louis Donati, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (né en 1891)
Alfred Hontebeyrie
(1941 - 1941) Alfred Roger Hontebeyrie, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1895-1969)
(07/1943 - 30/12/1943) Jean François Quenette, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie), révoqué par Vichy et recherché par la Gestapo pour son activité de résistant (1903-1971). Georges Bernard
(1944 - 1944) Georges Albert Maurice Bernard, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1890 - 1953)
Jean Bouhey
(Mars 1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1898-1963)
Jean Mairey
(1945 - 1946) Jean Marie Albert Mairey, Commissaire régional de la République par intérim de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1907-1982)
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L'Isle-sur-le-Doubs 25250 - Doubs | |||||||||||||||||||
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En septembre 1939, Fernand Weill, ancien combattant de 1914-1918, est mobilisé à Belfort.
Sa mère, son épouse et ses trois filles habitent L'Isle-sur-le-Doubs.
En juin 1940, Fernand Weill demande à sa famille de quitter leur domicile de L'Isle-sur-le-Doubs pour se réfugier à Privas (Ardèche) où elles trouvent à se loger.
Après avoir été fait prisonnier 18 mois, Fernand Weill est libéré en sa qualité d’ancien combattant et rejoint sa famille à Privas où il trouve un emploi.
Limogé de son emploi au Ravitaillement général de l’Ardèche parce que Juif, il écrit à Pierre Laval qui le réintègre. Il donne assez rapidement sa démission et entre en résistance sous le nom de Commandant Racine avec sa fille Jacqueline âgée de 21 ans.
Début 1943, un membre du réseau de résistance étant arrêté, la famille Weill décide de se disperser.
Colette, par l’intermédiaire d’une cheftaine d’éclaireuses, rejoint Renée Cachard*, jeune institutrice de 20 ans à Ponsoye, qui va la cacher.
Lorsque la situation devient trop dangereuse, Renée Cachard* conduit Colette chez sa sœur et son beau-frère, Lévy* et Simone Bayle*, qui habitent à Alboussière avec leur fils Yves, âgé de 8 ans.
Elle y restera deux mois.
Après son départ, ils hébergeront successivement deux autres personnes juives.
De plus, Lévy* et Simone Bayle* s'arrangeaient pour porter de la nourriture aux internés allemands (juifs pour la plupart) internés au camp d'Alboussière.
Après la libération, Colette Weill épouse Lévy a voulu montrer sa reconnaissance en faisant décerner la médaille des Justes à Renée Cachard* et aux époux Bayle*.
Toute sa vie durant, Lévy Bayle* refusa cet honneur, car il considérait qu’il n’avait fait que son devoir. Colette Weill revint à la charge et finalement, ce fut son fils Yves Bayle qui accepta.
Sa mère, son épouse et ses trois filles habitent L'Isle-sur-le-Doubs.
En juin 1940, Fernand Weill demande à sa famille de quitter leur domicile de L'Isle-sur-le-Doubs pour se réfugier à Privas (Ardèche) où elles trouvent à se loger.
Après avoir été fait prisonnier 18 mois, Fernand Weill est libéré en sa qualité d’ancien combattant et rejoint sa famille à Privas où il trouve un emploi.
Limogé de son emploi au Ravitaillement général de l’Ardèche parce que Juif, il écrit à Pierre Laval qui le réintègre. Il donne assez rapidement sa démission et entre en résistance sous le nom de Commandant Racine avec sa fille Jacqueline âgée de 21 ans.
Début 1943, un membre du réseau de résistance étant arrêté, la famille Weill décide de se disperser.
Colette, par l’intermédiaire d’une cheftaine d’éclaireuses, rejoint Renée Cachard*, jeune institutrice de 20 ans à Ponsoye, qui va la cacher.
Lorsque la situation devient trop dangereuse, Renée Cachard* conduit Colette chez sa sœur et son beau-frère, Lévy* et Simone Bayle*, qui habitent à Alboussière avec leur fils Yves, âgé de 8 ans.
Elle y restera deux mois.
Après son départ, ils hébergeront successivement deux autres personnes juives.
De plus, Lévy* et Simone Bayle* s'arrangeaient pour porter de la nourriture aux internés allemands (juifs pour la plupart) internés au camp d'Alboussière.
Après la libération, Colette Weill épouse Lévy a voulu montrer sa reconnaissance en faisant décerner la médaille des Justes à Renée Cachard* et aux époux Bayle*.
Toute sa vie durant, Lévy Bayle* refusa cet honneur, car il considérait qu’il n’avait fait que son devoir. Colette Weill revint à la charge et finalement, ce fut son fils Yves Bayle qui accepta.
03/04/2011
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1 Aide et sauvetage de la population juive dans les départements de la Nièvre et de la Cote-d'or pendant la Deuxième Guerre mondiale. (Aide et sauvetage de la population juive dans les départements de la Nièvre et de la Cote-d'or pendant la Deuxième Guerre mondiale.
Auteur : Julie Philippe (Julie.philippe21@gmail.com)
Éditeur : Mémoire de master en histoire contemporaine
Date de publication : 19-09-2007 )
2 From Paris to Liverpool via Frontstalag 142 (Brief outline of a French woman's flight with her two children from France through Europe to Gibraltar and by convoy to Liverpool during the Battle of the Atlantic after being interned in Frontstalag 142, in Besançon, December 1949 to March 1941. )
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