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Région :
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Préfets :
Émile Bollaert
(11/1945 - 1947) Commissaire régional de la République pour la région de Strasbourg (Bas-Rhin et Haut-Rhin). Arrêté et déporté en Allemagne en 1944, il est désigné commissaire de la République à Strasbourg après son rapatriement (1890-1978)
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Strasbourg 67000 - Bas-Rhin | |||||||||||||||||||
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Strasbourg-Clairvivre (1939-1945)
Le docteur David Sichel est né le 1er mai 1893.
Ancien combattant de la Grande Guerre, il est titulaire de la carte du combattant de la guerre 1914/18.
En septembre 1939, le docteur David Sichel, radiologue des Hospices civils de Strasbourg et assistant-radiologue de la Faculté de Médecine de Strasbourg, est évacué avec son service et ses malades, à l’instar de nombreuses communes du Bas-Rhin, vers le Hohwald, dans les Vosges, puis vers la Cité sanitaire de Clairvivre à Salagnac en Dordogne, dès le mois d’octobre 1939.
Sa famille, son épouse Yvonne Sichel née Baumgart, sa belle-mère Célestine Baumgart et son fils Jean-Paul, sont évacués sur la commune de Carpentras pour quelques mois avant de rejoindre le père à Brive-la-Gaillarde (Corrèze). Logés dans cette ville, le docteur David Sichel parcourt quotidiennement le trajet entre Brive et Clairvivre-Salagnac. Brive-la-Gaillarde est devenue rapidement dangereuse pour les Israélites à cause des dénonciations. La famille rejoint alors Clairvivre. Le docteur David Sichel s’est senti protégé à Clairvivre.
Le fils du docteur David Sichel, Jean-Paul, raconte :
« Pour ma part, je dois dire que personnellement, j’ai été heureux à Clairvivre. Malgré mon jeune âge, j’étais conscient des risques que nous encourions. Un jour, mon père avait décidé, sentant un danger imminent et une descente de la Gestapo, de m’envoyer à l’extérieur de Clairvivre avec son infirmière, Madame Salomé Stierer. Nous étions allés nous cacher dans un petit village du nom de Saint-Solve, en Corrèze. Le lendemain, il y a eu la rafle et les pendus de Tulle, et les Allemands sont arrivés sur la commune où nous étions cachés. Je me souviens que nous avons sauté par la fenêtre et nous nous sommes cachés dans la forêt pendant 24 ou 36 heures. Madame Stierer décida alors de rejoindre Clairvivre, où nous étions certainement moins en danger qu’ailleurs. Pour ma part, je n’ai pas le souvenir d’avoir vu un soldat allemand à Clairvivre. J’ai été scolarisé à Clairvivre. J’avais six ans, j’étais en primaire, dans une classe réservée aux réfugiés. Nous habitions au sein même de l’Hôpital des réfugiés et mangions à la cantine de l’hôpital, du moins au début. Ma grand-mère maternelle habitait dans un pavillon près de la poste. Dans l’hôpital, nous avions une chambre pour nous, à proximité vivaient également d’autres médecins, dont le docteur Ernest Heimendinger, également Juif. Sur notre étage, les médecins vivaient seuls, nous étions la seule famille vivant sur l’étage réservé à l’hébergement. J’ai des souvenirs très précis de Brive- la-Gaillarde, où nous avons vécu une dizaine de mois dans une rue un peu périphérique, et plus tard de Clairvivre. Notamment, je me souviens avoir pris des leçons de piano chez une professeure de Strasbourg, Madame Schmitt-Dubiez. Cette période de Clairvivre est une période où j’ai été heureux. Vers 1944, alors que la situation était devenue très dangereuse, mes parents avaient projeté de partir vers les États-Unis, et le jour du départ, ayant appris le débarquement en Normandie, mon père a finalement décidé d’annuler le projet. La situation n’en restait pas moins dangereuse, mais je ne sais pas comment nous aurions fait pour rejoindre les États-Unis à cette époque, et je pense que le fait d’être restés à Clairvivre nous a sauvés, sans doute ».
09/09/2022
Auteur : Christophe Woehrle
Lien : La cité silencieuse
Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog
2 pages,
réalisation 2011 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Paul Ernest dit Paul Bourson Farouche opposant au régime nazi, Exposé
2 pages,
réalisation 2011
Auteur :
Alain LAPLACE
- terminal
Article extrait d'une étude généalogique sur la famille BOURSON de Vigy (Moselle) et alliés (http://majoresorum.eklablog.com)
1 Memorbuch (Mémorial des Juifs du Bas-Rhin )
2 Journal de guerre de Charles Altorffer
3 Site officiel de la Commune de Montigny-les-Monts
4 Site non officiel de la commune d' Auxon (Démarches administratives, histoire du village, cartes postales et photos anciennes.
)
5 Saint-Dizier la période 1939-1945 en photos (La ville de Haute-Marne la période 1939-1945 en photos )
6 Histoire de Lièpvre de 1870 à 1945.
7 Le grands entretiens : André Kahn (Né en 1929 dans la bourgade alsacienne de Schirrhoffen, André Kahn est un rescapé de la Shoah. Evacué en train en janvier 1945 en direction de Gusen II, camp annexe de Mauthausen, puis à pied en avril vers Bergen-Belsen, André Kahn y est libéré par l'armée britannique et rapatrié le 5 juin à l'hôtel parisien Lutetia. )
8 Les grands entretiens : Denise Swaab-Kahn (Née en 1927 dans la bourgade alsacienne de Schirrhoffen, Denise Kahn est une rescapée de la Shoah. Rapatriée en juin 1945 à l'hôtel Lutetia à Paris. )
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