Soutenez le travail de l'AJPN |
Recherche de personne, de lieu : affiche la page | Recherche type Google : propose des pages | |||
| ||||||
| ||||||
39/45 en France (WWII)
Nouveaux articles
base des données identifiées par AJPN.org Une page au hasard 38080 noms de commune 95 départements et l'étranger 1230 lieux d'internement 744 lieux de sauvetage 33 organisations de sauvetage 4342 Justes de France 1072 résistants juifs 15987 personnes sauvées, cachées | ||||||
Expositions pédagogiques AJPN
L'enfant cachée Das versteckte Kind Chronologie 1905/1945 En France dans les communes Les Justes parmi les Nations Républicains espagnols Tsiganes français en 1939-1945 Les lieux d'internement Les sauvetages en France Bibliothèque : 1387 ouvrages Cartographie Glossaire Plan du site Signaler un problème technique |
||||||
|
||||||
|
Région :
|
Préfets :
Marcel Ribière
(1940 - 1943) Marcel Julien Henri Ribière, Préfet de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1892-1986)
Raymond Aubrac
(1944 - 1945) Raymond Aubrac, de son vrai nom Raymond Samuel, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1914)
Paul Haag
(1945 - 1946) Paul Maurice Louis Haag, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1891-1976)
|
Texte pour ecartement lateral |
|
Texte pour ecartement lateral
Avignon 84000 - Vaucluse | ||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||
[Créer un nouvel article et/ou ajouter une photo] |
|
Les Arokas, originaires de Salonique (Grèce), étaient bonnetiers à Avignon.
Salomon Arokas, né en 1899 à Salonique, et son épouse Ida, née en 1898 à Salonique, ont trois enfants : Marthe, Maurice, né en 1923 à Avignon et Denise, née le 2 mars 1932 à Avignon.
En 1943, ils étaient réfugiés à la Villa Le Rêve à Villeneuve-lès-Avignon.
Le 17 juillet 1943, Salomon Arokas et son fils Maurice sont arrêtés à la Villa Le Rêve à Villeneuve-lès-Avignon. Deux jours plus tard, c'est le tour de la mère Ida Arokas, et de sa fille Denise, 11 ans, arrêtée alors qu'elle était allitée avec une forte fièvre.
La soeur ainée Marthe épouse Angel était ailleurs, tandis que son mari sera également arrêté et déporté.
Ida et Denise sont emprisonnées à Marseille. Denise, malade, est transférée à l'hôpital de la Conception d'où elle sera extraite avec la complicité de médecins et de membres du personnel. Denise trouvera refuge non loin d'Orange auprès d'une dame qui avait travaillé chez ses parents, avant d’intégrer la croix rouge.
Salomon Arokas et Maurice seront déportés sans retour à Auschwitz le 2 septembre 1943 par le convoi n° 59, tandis que Ida sera déportée sans retour le 7 octobre 1943 par le convoi n° 60.
A l’âge de 19 ans, la jeune Denise part à Paris et rêve de devenir dessinatrice de mode. Mais sans le sous, elle suivra des cours à la Croix Rouge pour devenir infirmière et fera des stages dans des hôpitaux pour se payer ses études de stylisme. Là, par hasard, elle rencontre Lydia Delectorskaya, compagne de Matisse qui lui proposa d’être l’infirmière du peintre âgé de 81 ans. Très rapidement Matisse tombera sous son charme et lui demandera de poser pour lui. Elle devint sa muse et son modèle favoris notamment pour La tristesse du roi et La sauteuse à la corde. Denise l’aida aussi pour ses fameux collages de papier.
A Nice, en compagnie du maitre elle dessina beaucoup, il lui proposa même d’être son élève. Après un an passé à ses côtés, et avoir rencontré Fernand Léger, Cocteau, Picasso, Maeght, elle retournera à Paris. La elle devint mannequin sous le nom de « Rebecca » notamment pour Jean Patou, Balenciaga ou Courrèges.
Elle continua à dessiner et resta en contact avec Matisse et Lyndia même après sa mort en 1954.
Jeune femme, elle fréquentera de prestigieuses écoles de stylisme au côté de Karl Lagerfeld, élève comme elle. La beauté de ses esquisses se trouve dans l’épaisseur d’un trait sauvage et libre de toutes contraintes. Une énergie brute qui n’enlève en aucun cas la douceur et la délicatesse de ses sujets. Un petit coup de pinceau, qui semble jeté là avec nonchalance… fait se hausser un sourcil, sourire une bouche, se tourner le regard… Ses dessins semblent vivre.1
En 2001, elle viendra s’installer au château Respide à Langon.
Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
[Ajouter le votre]
Pas de travaux actuellement sur ce sujet… Vous pouvez mettre le votre en ligne sur le site ajpn.org.
Liens externes
Notes Annonces de recherche
[Déposer une annonce]
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
1 Les enfants et amis Abadi (Voir le site Les enfants et amis Abadi, remarquable !
Odette Rosenstock et Moussa Abadi avec le concours de Monseigneur Paul Rémond, Archevêque-Évêque de Nice, ont créé le réseau Marcel pour lutter contre le nazisme et les lois antijuives de Vichy. Ils ont caché et sauvé, dans le diocèse de Nice, 527 enfants juifs de 1942 à 1944.
« Les Enfants et Amis Abadi » est une association loi 1901 créée le 4 mai 2000 par Jeannette Wolgust. Elle a pour but de réunir les amis et les enfants cachés par Odette et Moussa Abadi, afin de préserver et perpétuer leur mémoire, et plus généralement de préserver et perpétuer la mémoire de la Shoah. )
2 Les Allemands n’étaient pas seuls (Pour en savoir plus sur la persécution des Juifs dans le Vaucluse, ce site a été créé afin d’essayer de déterminer le visage Vauclusien de la solution finale, dénombrer les victimes et identifier les auteurs du crime. Une place spéciale est réservée à ceux qui ont pris des risques considérables pour protéger les persécutés. )
3 Camp de Saliers. 1942-1944. Une mémoire en héritage. (Histoires et mémoires du camp d'internement pour Nomades de Saliers (Bouches-du-Rhône) ayant accueilli près de 700 voyageurs, sinti, manouches, gitans, yeniches, mais aussi forains, dont 26 ne sont pas revenus… Na bister! (N'oublions pas!) )
- 1 - The Guardian.
Avertissement Les informations affichées sur le site de ajpn.org sont fournies par les personnes qui contribuent à l'enrichissement de la base de données. Certaines, notamment les témoignages, ne peuvent être vérifiées par ajpn.org et ne peuvent donc pas être considérées d'une fiabilité totale. Nous citons les sources de ces informations chaque fois qu'elles nous sont communiquées. Toutes les demandes de rectification de données erronées sont bienvenues et, dans ce cas, les corrections nécessaires sont appliquées dans les meilleurs délais en citant la source de ces corrections. C'est par cette vigilance des visiteurs de notre site que nous pouvons assurer la qualité des informations conservées dans la base de données ajpn.org
* Juste parmi les Nations
© Lhoumeau, Marchal 2008-2024