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Région :
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Département :
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Evelyne Weinzveig

dite Andrée
Texte pour ecartement lateral

Saint-Mandé 94160 Val-de-Marne
Nom de naissance: Andrée Evelyne Weinzveig
Nom d'épouse: Melnick
Date de naissance: 1927
Date de décès: 29/09/2019 (Saint-Mandé)
Aidé ou sauvé par : - Ida Darricau - Pierre Darricau
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Evelyne-Weinzveig
De gauche à droite : Henri Labat, René Bourda et dessous de gauche à droite : André Labat, Andrée Weinzveig dite Evelyne, Marie Darricau, Élise Hartanerot, Moïse Cazalis, Robert Lassegues, Marie Salles, Marie Cazalis
source photo : Arch. fam. Weinzveig
crédit photo : D.R.
Histoire

Ida* et Pierre Darricau*, couple d'agriculteurs, vivaient à Sévignacq avec leurs enfants : Jeanne-Marie, née le 11/12/1927, Alexis, né le 28/11/1931, et Omer, né le 05/09/1935
En 1942, ils accueillent et cachent jusqu'à la Libération, la jeune juive Andrée Weinzveig dite "Évelyne".

La famille d'Evelyne Weinzveig habitait au début de la guerre dans la région parisienne à Saint-Mandé (94). 
Son père était né le 4 décembre 1899 à Olika (Pologne). Il était vernisseur. En arrivant en France, il avait exercé le métier de chiffonnier pour reprendre par la suite son métier de vernisseur… 
Sa mère, Berthe Schimkovitz était née à Paris en 1905 de parents émigrés de Lituanie. Ils avait vécu rue Charlot à Paris avant de venir habiter à Saint-Mandé, en 1928, car leur petite fille Andrée était fragile de santé et cette ville était réputée pour son bon air. 
Suite à une dénonciation, son père et une de ses tantes sont arrêtés et déportés en 1942. Ils sont morts à Auschwitz.
Son oncle, M. Fey, dirigeait à Saint-Mandé une entreprise de fourrure qui travaillait pour les Allemands. Cela lui a permis de protéger ses employés juifs, dont son futur mari, en leur procurant de faux papiers. 
M. Fey décide de mettre sa famille à l'abri et envoie dans les Pyrénées son épouse Mme Fey et leurs deux enfants, Nicole et Richard, accompagnés de Berthe et de sa fille Evelyne. C'est là qu'il prend contact avec la famille Darricau, connue grâce à des relations de travail dans la fourrure sur Pau. 
Eugénie Darricau, la cousine de Pierre Darricau*, qui travaillait à l'hôtel place du Foirail à Pau, les mets en contact avec Ida* et Pierre Darricau* et leurs enfants, Marie, Omer et Alexis.

Evelyne Weinzveig se souvient d'une famille très gentille et garde parfois les enfants de Ida* et Pierre Darricau* et les aide à la ferme autant que cela lui est possible. La fille de la maison, Marie Darricau, ne la quittait jamais. 
Cependant, Evelyne Weinzveig veille sur ses cousins Nicole et Richard Fey et ne sort que très rarement par peur de rencontrer des officiers allemands.
Lors des sorties à la rivière "Le Gabas" les amis des enfants Darricau, Moïse Cazalis et René Bourda qui se mariera avec Marie, savaient tous que Evelyne Weinzveig était juive. Elle garde un souvenir merveilleux de ces moments ainsi que de leur amitié.
C'est ensemble qu'ils vont vivre la libération du village. 

Peu de temps après, Berthe viendra chercher sa fille. Elles rentrent à Saint-Mandé. 
Evelyne Weinzveig suit les cours de l'école de sténotypiste Pigier, et travaillera pour le ministère de l'Air. Elle épousera Georges Melnick avec qui ils auront deux enfants, Olivier et Brigitte.

26/11/2017

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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Albert Szerman, rescapé des rafles du Vél d'Hiv' et de La Varenne (Le 20 mai 2012, une cérémonie de reconnaissance des sauveurs d'Albert Szerman, les Justes Solange* et Henri Ardourel*, s'est déroulée à la Salle polyvalente de Crouy. Témoignage d'Albert Szerman. )
4 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
5 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
6 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )

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