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Montreuil 93100 - Seine-Saint-Denis | |||||||||||||||||||||
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Carte postale envoyée par Gita et Jacob Rawicz à Hanna source photo : Coll. Hanna Rawicz Keselman crédit photo : United States Holocaust Memorial Museum |
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Hanna Rawicz, fille de Gita et Jacob Rawicz, est née le 6 décembre 1930 à Fürth, en Allemagne.
La famille Rawicz est partie pour la France peu après la prise du pouvoir par les nazis. Ils passent quatre ans à Bischheim (Alsace), avant de s'installer à Montreuil, en banlieue parisienne.
À l'été 1939, Hanna fut envoyée vivre dans une famille d'accueil en Suisse. Elle rentre en France à la fin de l’été et est placée dans une série d’orphelinats de l’OSE (Œuvre de secours aux Enfants). D'abord, elle vécut six mois à la Villa Helvetia à Montmorency, puis elle passe un semestre au Château de Montintin. Finalement, à l'automne 1940, elle se rend au Château de Chabannes, où elle reste jusqu'en mai 1943.
Jacob Rawicz est arrêté en 1940 et envoyé au Camp de Milles.
Le 13 août 1942, il saute du train à Macon alors qu'il est déporté de Marseille à Drancy.
Gita Rawicz reste à Montreuil jusqu'en 1942.
Lors d'une descente de police, elle s'échappe par une fenêtre et s'enfuit chez des proches à Lyon. Par la suite, elle et son mari furent réunis et s'enfuirent à Nice, dans la zone occupée par les Italiens. Hanna y retrouva ses parents en mai 1943.
Les Italiens les déménagèrent à Saint-Gervais-les-Bains dans les Alpes, où la famille resta jusqu'en septembre 1943.
Après l'armistice italien, les Rawicz s'enfuirent vers l'Italie, qui passa alors sous occupation allemande. Ils se dirigèrent vers Rome, et retrouvèrent padre Benedetto, qu'ils avaient connu en France. Il les invita à aller à la pension Haeslin au 28 via Palestro.
Par sécurité, Hanna fut placée dans un couvent français, viale Regina Margherita.
En mai 1944, Jacob Rawicz fut arrêté à Rome et envoyé au camp de concentration de Fossoli. De là, il fut déporté à Flossenbürg, où il périt en mars 1945.
Après la libération de Rome en juin 1944, Gita Rawicz récupéra Hanna du couvent. Elles vécurent à Rome jusqu'en mai 1947, date à laquelle elles immigrèrent aux États-Unis.
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
6 Les grands entretiens : Jacques Altmann (Né en 1923, Jacques Altmann est l'aîné de cinq garçons. Ses parents Dina et Suscher et ses quatre plus jeunes frères sont déportés sans retour à Auschwitz le 3 novembre 1942. Jacques Altmann les rejoint le 10 février 1944 après avoir séjourné dans les camps parisiens annexes de Drancy, Austerlitz et Lévitan. Il sera libéré en 1945. )
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