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Montreuil 93100 - Seine-Saint-Denis | ||||||||||||||||||
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Judelis Valachs né le 18 avril 1893 à Xilkowiska (Lituanie), artisan, et son épouse Lina leja née Kunin, née à Orsha, Biélorussie (USSR) le 25 décembre 1895 habitaient 12 boulevard Alsace-Lorraine à Montreuil, avec leur fille Irène née en 1928.
En octobre 1940 lorsque la famille va se faire recenser.
La vie d'Irène bascule le 14 septembre 1942 quand ses parents, parce qu’ils étaient juifs, ont été arrêtés, déportés par le convoi n° 33 et assassinés deux jours plus tard à leur arrivée à Auschwitz.
Irène n’était pas chez elle ce matin-là car elle était en train de jouer une pièce de théâtre dans l'école de plein air près de Dreux. Elle apprend l'arrestation de ses parents par téléphone par des amis de ses parents qui lui disent de ne pas rentrer chez elle. Elle raccroche et pars de réfugier dans une chambre.
Un des moniteurs la trouve dans sa chambre et elle lui raconte ce qui vient de se passer. Il lui propose de rester dans le centre de plein air ou de rentrer chez elle.
Elle rentre à Paris le lendemain et se rend chez les amis de ses parents qui l'avaient prévenue, mais ne reste pas chez eux et rentre chez ses parents. L'appartement avait été partiellement pillé et le petit déjeuner était encore sur la table.
Elle prend quelques effets personnels, quelques photos, quelques papiers, les alliances de ses parents restées là, et elle part en frappant aux portes des familles amies qu'elle connaissait.
Elle va affronter une nouvelle vie, d’abord en se cachant, puis après la libération en vivant toute une existence avec cette douleur.
Le 23 octobre 1977, Irène Valachs épousera François Savignon né le 16 septembre 1910 qui avait servi comme lieutenant au sein du 3ème groupe du 42e régiment d'artillerie durant la Seconde Guerre mondiale. Blessé à la jambe en juin 1940, et capturé dans ces conditions d'incapacité, il est ensuite resté prisonnier dans plusieurs camps d'officiers outre-Rhin, dont notamment l'Oflag VI.A, jusqu’en 1945.
20/01/2019
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
6 Les grands entretiens : Jacques Altmann (Né en 1923, Jacques Altmann est l'aîné de cinq garçons. Ses parents Dina et Suscher et ses quatre plus jeunes frères sont déportés sans retour à Auschwitz le 3 novembre 1942. Jacques Altmann les rejoint le 10 février 1944 après avoir séjourné dans les camps parisiens annexes de Drancy, Austerlitz et Lévitan. Il sera libéré en 1945. )
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