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Saône-et-Loire

Région :
Bourgogne-Franche-Comté
Département :
Saône-et-Loire

Préfets :
Hyacinthe Tomasini
(1939 - 1940) Préfet de Saône-et-Loire
Paul Brun
(1940 - 1941)
Alexandre Angeli
(1940 - 1944) Alexandre Benoît Joseph Angeli, Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1893-1962)
(25/09/1940 - 08/01/1941) Sous-préfet d'Autun, résistant, révoqué par Vichy
René-Pierre Codefy
(1940 - 1944) Sous-préfet d'Autun, délégué dans les fonctions de préfet pour la Saône-et-Loire occupée. Il sera après la guerre préfet de la Charente (1951-1956) et de la Vienne (1956-1959).
Pierre Voizard
(1941 - 1941) Non effectivement installé
Alfred Hontebeyrie
(1941 - 1941) Alfred Roger Hontebeyrie, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1895-1969)
Charles Donati
(1941 - 1943) Charles Guérin Joseph Louis Donati, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (né en 1891)
Paul Demange
(1942 - 1943)
(07/1943 - 30/12/1943) Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie), révoqué par Vichy et recherché par la Gestapo pour son activité de résistant.
Jean-Baptiste Thoumas
(1943 - 1944) Préfet de Saône-et-Loire
(24/01/1944 - 05/1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire). Résistant, dénoncé par la Milice, il est arrêté par la Gestapo et déporté à Neuengamme (1899-1945).
André Boutemy
(1944 - 1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1905-1959)
Georges Bernard
(1944 - 1944) Georges Albert Maurice Bernard, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1890 - 1953)
Lucien Drevon
(1944 - 1946)
Jean Bouhey
(Mars 1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1898-1963)
Yves Farge
(1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1899-1953)
Jean Mairey
(1945 - 1946) Jean Marie Albert Mairey, Commissaire régional de la République par intérim de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1907-1982)

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Louis Veillaud

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Sanvignes 71230 Saône-et-Loire
Nom de naissance: Claudius Louis Veillaud
Date de naissance: 09/04/1899 (Ochiaz (01))
Date de décès: 25/02/1974 (Sanvignes-les-Mines (71))
Réseau de sauvetage : Proudhon André
Profession: Employé de commerce et Maire
Qualité: Résistant SFIO
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Louis-Veillaud
Louis Veillaud
source photo : Commune de Sanvignes
crédit photo : D.R.
Histoire

Louis VEILLAUD (Maire d'avril 1945 à février 1974)

Né a Ochiaz dans l’Ain le 9 avril 1899, Louis VEILLAUD s’installe à SANVIGNES en 1926. Élu en 1928, il occupe un poste d’adjoint au maire jusqu’en 1941, date à laquelle il démissionne pour ne pas obéir aux ordres du gouvernement de Vichy. Il entre dans la clandestinité et prend une part active à la résistance.
À la libération en 1944, il est nommé maire de la commune sur proposition du Comité départemental de la résistance.
Faisant siennes les idées socialistes incarnées par Léon Blum, cet homme discret et respecté a imprégné la vie de Sanvignes dont il fut le maire de 1944 à 1974.
Il fut également conseiller général de 1945 à 1952, Président du Syndicat Intercommunal du Bassin Minier de 1965 à 1970.
Homme visionnaire, il fut un ardent défenseur de la création de la communauté urbaine le Creusot Montceau-les-mines. Il en fut le vice-président de 1970 à 1974.
Louis VEILLAUD est Chevalier de la Légion d’Honneur.
Le 27 février 1974, une foule énorme conduit Louis VEILLAUD à sa dernière demeure.
Le 27 février 2004, le Conseil Municipal a honoré la mémoire de Louis VEILLAUD à l’occasion du 30e anniversaire de sa mort. Une gerbe a été déposée au cimetière de Sanvignes où il repose puis un hommage lui a été rendu par la municipalité et par ses proches : amis, voisins, anciens conseillers.
 
De nombreuses réalisations communales sont à l’initiative de Louis Veillaud :
  • 1954 : construction de la cité Beauséjour (96 logements)
  • 1956 : cité Jean Jaurès (accession à la propriété privée)
  • 1959 : lotissement Proudhon (accession à la propriété privée)
  • 1963 : réalisation de l’école Maternelle Marcel Sembat
  • 1965 : construction de la nouvelle mairie et réaménagement des cantines du bourg
  • 1967 : création du centre médico-social en projet depuis 1961 (transformé en crèche)
  • 1968 : début de construction de la cité Léon Blum (112 logements) et Baticoop (50 maisons individuelles) ainsi que le collège
  • 1970 : construction du Margery (73 parcelles), de la Maison des Jeunes devenue M.J.C. et extension des écoles du bourg
  • 1971 : construction de la piscine
  • 1972 : construction de 2 courts de tennis
  • 1973 : réalisation de la résidence pour personnes âgées et du centre d’accueil
  • 1974 : le complexe sportif attenant au collège a été élaboré en 1968, mais a été inauguré après sa mort. Louis Veillaud a également compris le rôle essentiel que peuvent jouer les associations dans la vie de la commune et il a tout fait pour les aider à se structurer et à se développer.

16/02/2023
Lien : Sanvignes

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Rescapées des rafles et maquisards

André Proudhon*, né en 1914 en Tunisie, était pupille de la Nation. Il avait perdu ses parents et vivaient avec sa grand-mère maternelle, Jeanne Veillaud, dans le quartier des Georgets, à Sanvignes-les-Mines (Saône-et-Loire).
Il était tombé amoureux d'une jeune juive, Erna Westreich dite Ethel, née en 1922 en Pologne. 

La famille Westreich était arrivée à Metz en 1924. Le père, Abraham Westreich, né en Pologne, était représentant en confection. La mère, Feiga née Silber en Pologne était couturière.
Mina et Netty naissent à Metz en 1926 et 1929.

Fin 1939, la famille Westreich est évacuée à Montceau-les-Mines, où ils rejoignent Blima, la soeur de Feiga, son mari Mendel Reicheret leurs deux enfants Théodore né à Metz en 1929, et Thérèse née à Metz en 1938.
En 1942, Mendel Reicher parvient à gagner la zone libre puis partira au Brésil via Lisbonne grâce à l'aide du diplomate brésilien Luis Martins de Souza Dantas*.

La famille Westreich trouve un logement 16, rue du Bois à Montceau-les-Mines
Abraham Westreich reprend son activité de représentant en confection puis après la promulgation des lois antijuives, il trouvera un travail de manoeuvre sur un chantier de terrassement.

Erna avait trouvé un travail d'employée de bureau. Ses soeurs, fréquentaient l'école de filles rue Carnot, tandis que leur cousin Théodore Reicher fréquentait l'école de garçons de la rue Jean-Jaurès.

Le 13 juillet, Feiga, 44 ans, sa fille aînée Erna âgée de 20 ans, et sa soeur Blima, sont arrêtées parce que juives par des policiers de Montceau-les-Mines et déportées sans retour de Pithiviers vers Auschwitz par le convoi n° 6 du 17/07/1942. Elles seront toutes les trois gazées le 21 juillet 1942.

Abraham Westreich se trouva seul à s'occuper des 4 enfants, Mina (16 ans), Netty (13 ans) Théodore et Thérèse.

Mais trois mois plus tard, il sera arrêté parce que Juif le 09/10/1942 avec ses neveux Théodore et Thérèse
Théodore (13 ans) et Thérèse (4 ans) partent se cacher dans le jardin à l'arrivée des policiers, mais sont dénoncés par un voisin qui indiqua la cachette aux policiers...
Abraham Westreich et Théodore seront déportés sans retour de Drancy vers Auschwitz par le convoi n° 42 du 06/11/1942.
Thérèse ne sera pas déportée car elle avait moins de 6 ans.

Mina et Netty échappèrent à l'arrestation grâce à l'intervention de André Proudhon*. Il les conduisit chez sa grand-mère Veillaud aux Georgets
Dès le lendemain, André Proudhon*, Mina et Netty sont conduits par Henri Parriat, professeur de sciences naturelles et ami de André Proudhon* jusqu'en zone libre. Elles passent la ligne de démarcation dans le secteur de la Croix Racot et de Saint-Romain et se dirigent vers les Perrons.
André Proudhon* et ses protégées dorment à la gare du Mont-Saint-Vincent d'où part le car vers Mâcon.
Le trio se dirige vers Louhans où André Proudhon* a des amis instituteurs, les Desvaux, qui habitent à La Chapelle-Naude. Ils vont y rester un mois environ, le temps que Mina, tombée malade, se rétablisse.
En novembre, il emmène les filles à Billiat dans l'Ain, chez sa tante Marguerite Veillaud et son mari Michel Trombone qui travaillait à la construction du barrage de Génissiat sur le Rhône. Ils étaient activement engagé dans la Résistance.
Devant les risques de dénonciation et d’arrestation, André Proudhon* avec son camarade de Montceau-les-Mines, Gérard Drouin, résistant évadé de la prison d’Autun, se réfugièrent en juillet 1943, dans la commune de Planchez (Nièvre) dans le Morvan dans la belle-famille de Gérard, famille Boulle de la commune de Château. 
La famille Brossier à La Folie (14) les hébergea, elle cacha Netty et Mina Weistreich qu’il présentait comme ses soeurs. 

Michel Trombone fit embaucher André Proudhon* sur le même chantier, ce qui lui permit de subvenir aux besoins des deux fillettes avec une partie de son salaire. 
Ayant rejoint le maquis, André Proudhon* les entraîna dans ses activités de résistance au maquis de l’Ain pour lequel Netty, sous le nom de guerre de Georgette Proudhon, effectua plusieurs missions de liaison. Ensuite, ils intégrèrent le maquis « Serge » à Planchez (Nièvre). 
Depuis mai 1943, des réfractaires au STO se cachaient dans les bois, Gérard Drouin dit Serge et André Proudhon* organisèrent un campement et beaucoup travaillèrent comme bûcherons le jour et en opération la nuit, notamment des coups de main pour récupérer des armes et des cartes d’identité dans les mairies. Le maquis Serge prit de l’ampleur et multiplia les actions de sabotage dans la région d’Autun (71). 

En juillet 1944, après le sabotage d’un passage à niveau, André Proudhon* et son groupe de FFI tombèrent dans une embuscade au cours de laquelle il fut abattu, à Épinac-les-Mines
Il sera décoré de la Légion d’Honneur et de la Médaille de la Résistance et un monument fut érigé à son nom à Sanvignes-les-Mines

Après la guerre, Netty fut légalement adoptée par Louis Veillaud, le frère de Marguerite Trombone et son épouse chez qui elle put retrouver un foyer.

Le 15 janvier 2004, Yad Vashem a décerné à André Proudhon* le titre de Juste des Nations.

Gérard Soufflet Résistance polonaises en Saône-et-Loire

17/02/2023

asso 9459

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1 Aide et sauvetage de la population juive dans les départements de la Nièvre et de la Cote-d'or pendant la Deuxième Guerre mondiale. (Aide et sauvetage de la population juive dans les départements de la Nièvre et de la Cote-d'or pendant la Deuxième Guerre mondiale. Auteur : Julie Philippe (Julie.philippe21@gmail.com) Éditeur : Mémoire de master en histoire contemporaine Date de publication : 19-09-2007 )

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