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Bas-Rhin

Région :
Grand-Est
Département :
Bas-Rhin

Préfets :
Émile Bollaert
(11/1945 - 1947) Commissaire régional de la République pour la région de Strasbourg (Bas-Rhin et Haut-Rhin). Arrêté et déporté en Allemagne en 1944, il est désigné commissaire de la République à Strasbourg après son rapatriement (1890-1978)

À lire, à voir…

Médard Brogly Médard Brogly
La grande épreuve - l'Alsace sous l'Occupation Allemande 1940-1944

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René Gutman René Gutman
Le Memorbuch - Mémorial de la Déportation et de la Résistance des Juifs du Bas-Rhin

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Histoire de l'Alsace sous l'occupation allemande, 1940 1945

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Jean-Émile Andreux Jean-Émile Andreux
Le Camp des Mazures et ses déportés juifs

 

Max Lagarrigue Max Lagarrigue
1940, la France du repli, l'Europe de la défaite

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Pierre Bockel, l’aumônier de la liberté

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Jean-Émile Andreux Jean-Émile Andreux
Mémorial des déportés du Judenlager des Mazures

 
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Marcel Weinum

Texte pour ecartement lateral

Strasbourg 67000 Bas-Rhin
Date de naissance: 05/02/1924 (Brumath (Bas-Rhin))
Date de décès: 14/04/1942 (Stuttgard (Allemagne))
Nationalité : Français
Arrestations: 05/1941
Motif de la non déportation : Décapité le 14/04/1942 à Stuttgart
Age de l'arrestation : 18
Qualité: Résistant, fondateur du réseau La main noire
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Histoire
Né à Brumath, au nord de Strasbourg, le 5 février 1924, Marcel Weinum est d’abord mis en nourrice dans la famille Lebold. Marcel Weinum est le fils de Robert Weinum, boucher, et de Mathilde Marie Schneider, qui s’établissent à Strasbourg-Neudorf en 1936.

Il suit les cours de l’école de la maîtrise de la Cathédrale. Après le certificat d’études, il devient apprenti-dessinateur. Lorsque Strasbourg est évacué à la veille de la guerre, la famille est dirigée vers la Dordogne. Elle revient en Alsace en août 1940.

Dès le mois de septembre, Marcel Weinum entreprend de créer un mouvement de résistance. À l’exception de Charles Lebold, son frère de lait, alors séminariste, les 25 membres du groupe sont tous âgés de 14 à 16 ans. Sur la proposition de Jean-Jacques Bastian, le réseau prend le nom de La Main Noire et se donne pour objet de combattre la mainmise allemande sur l’Alsace par des graffitis, des tracts, des écrits et des actes de sabotage.

Le groupe s’est procuré des grenades au Fort Hoche en vue de les lancer contre les vitrines des magasins arborant des emblèmes nazis. Le 8 mai 1941, Marcel Weinum et Albert Uhlrich sont sur el point de jeter leurs grenades contre des vitrines lorsqu’ils repèrent la voiture du Gauleiter Robert Wagner en stationnement devant le restaurant de la Marne. Ils lancent deux grenades à main dans la voiture et prennent la fuite.

Le 20 mai 1941, Marcel Weinum et son camarade Ceslav Sieradzki, orphelin polonais membre de La Main Noire, quittent Strasbourg à bicyclette pour remettre à « Léo », agent de l’Intelligence Service travaillant au consulat britannique à Bâle, les plans des terrains d’aviation d’Entzheim et de Haguenau. Égarés par le brouillard, ils sont interpellés par des douaniers. Marcel Weinum blesse l’un d’eux. Tous deux parviennent à s’échapper, mais sont bientôt rattrapés près de la frontière et transférés à la prison de Mulhouse pour des interrogatoires. Ni l’un ni l’autre ne parle, mais ils sont trahis par un codétenu de Sieradzki. En juillet 1941, tous les membres du réseau sont arrêtés.

Dix de ses membres comparaissent du 27 au 31 mars 1942 devant le Tribunal spécial de Strasbourg. Weinum est défendu par Me Eber et Albert Uhlrich par Me Léon Rapp. Avec un extraordinaire sang-froid et un sens étonnant de la repartie, Weinum prend sur lui la responsabilité de toutes les activités de la Main Noire et, malgré l’ardent plaidoyer des deux avocats, se retrouve seul condamné à mort. « Je suis fier, déclare-t-il devant le Tribunal, de donner ma vie pour la France. » Le 13 avril 1942, en prison à Stuttgart, il apprend le rejet de son recours en grâce. Il est décapité le lendemain à l’aube.

Sa dépouille est enterrée au cimetière de Cannstatt. En 1949, elle a été transférée au cimetière du Polygone, à Strasbourg-Neuhof. Marcel Weinum a été nommé, à titre posthume, sous-lieutenant des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI), chevalier de la Légion d’honneur, médaille de la Résistance avec rosette et croix de guerre 1939-1945.

28/06/2011
Lien : Wikipedia

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La Main Noire

Une action très diversifiée
Dès octobre 40, la Main Noire multiplie sur les murs de Strasbourg croix de Lorraine et inscriptions patriotiques. À partir de novembre, l’organisation sabote installations de chemin de fer et postes de transmission de la Wehrmacht, pille les automobiles allemandes en stationnement, crève les pneus et récupère armes, papiers et bons d’essence. En décembre 40, la Main Noire commence à lancer des grenades contre les vitrines qui exposent le buste ou la photo de Hitler : plusieurs commerçants préfèrent dès lors prendre le risque de lourdes amendes plutôt que de voir voler en éclats leur devanture. Le groupe explore les fortins abandonnés de la ligne Maginot et y trouve toutes sortes de munitions – cartouches, grenades, dynamite – qui sont cachés près du domicile des parents.

Marcel Weinum loue en 1941 un appartement qu’il paie avec l’argent récolté lors des cambriolages de bureaux d’organisations nazies. Sur le mur, il affiche le drapeau français, le portrait du général de Gaulle et celui de Churchill. Équipé d’une machine à écrire, il rédige des tracts, le plus souvent signés "La Main Noire" : "Alsaciens, levez-vous pour la Révolution !" ; "Nous voulons redevenir français" ; "Vive Churchill !" ; "Vive la France !" ; "Vive de Gaulle !" ; "Les Allemands devront quitter la France" ; "Alsaciens, levez-vous pour le combat de la liberté". Ces tracts sont éparpillés dans la rue, distribués dans les boîtes à lettres, collés aux murs des immeubles ou même expédiés par la poste à certaines personnalités allemandes.

En avril 1941, Weinum, Entzmann et Nicolle récupèrent dans un fort des stocks de munitions. Après un essai infructueux d’attentat au Palais des Fêtes, lors d’une manifestation de la Jeunesse hitlérienne (Hitlerjugend), Weinum et Uhlrich réalisent, le 8 mai 1941 – quatre ans jour pour jour avant la capitulation allemande –, leur attentat contre le Gauleiter Wagner, le plus haut représentant de Hitler en Alsace. Pendant des mois, la presse nazie ne souffle mot de l’attentat. Jusqu’au jour où le Gauleiter, exaspéré par la multiplication des actes de sabotage, réclame lors d’un discours public des mesures plus radicales "contre ceux qui en Alsace ont osé s’en prendre à la vie du représentant du Reich".

Après le procès : l’incorporation de force
Le 14 avril, les 14 jeunes de la Main Noire qui n’ont pas été traduits devant le Tribunal et sont encore internés à Schirmeck apprennent l’exécution de Weinum. Douze d’entre eux sont libérés et immédiatement incorporés de force dans le Reichsarbeitsdienst (RAD), le service paramilitaire de travail du Reich. Leurs neuf camarades qui ont été jugés par le tribunal sont eux aussi enrôlés de force dans le RAD. Seuls restent à Schirmeck André et René Kleinmann. Après leur période de service paramilitaire, les jeunes résistants sont incorporés de force dans l’armée allemande.

Quelques exemples de leurs itinéraires : Jean-Jacques Bastian servira sous l’uniforme de la Wehrmacht en Russie, Ukraine, Lettonie et Pologne, et sera grièvement brûlé par un sous-officier allemand. Énucléé d’un œil, il subira plus de quarante opérations et greffes. Aimé Martin, envoyé de force en Allemagne, dérobera des pistolets et les transmettra à des groupes de résistants responsables de filières d’évasion de prisonniers. René Kleinmann participera le 6 février 1944 à une manifestation de jeunes Alsaciens dans un camp d’entraînement près de la frontière polonaise. Transféré à Strasbourg et passible de la peine de mort pour "démoralisation de l’armée allemande", il ne sera condamné qu’à un an de réclusion criminelle et renvoyé dans le bataillon disciplinaire de son unité. Il réussit à s’échapper en décembre 1944 et à rejoindre les lignes américaines dans la région d’Aix-la-Chapelle. René Meyer, âgé de 17 ans lors du procès, est incorporé de force dans l’armée allemande et porté disparu.

28/06/2011
Lien : Wikipedia

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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Paul Ernest dit Paul Bourson Farouche opposant au régime nazi, Exposé 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE - terminal
Article extrait d'une étude généalogique sur la famille BOURSON de Vigy (Moselle) et alliés (http://majoresorum.eklablog.com)


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Memorbuch (Mémorial des Juifs du Bas-Rhin )
2 Journal de guerre de Charles Altorffer
3 Site officiel de la Commune de Montigny-les-Monts
4 Site non officiel de la commune d' Auxon (Démarches administratives, histoire du village, cartes postales et photos anciennes. )
5 Saint-Dizier la période 1939-1945 en photos (La ville de Haute-Marne la période 1939-1945 en photos )
6 Histoire de Lièpvre de 1870 à 1945.
7 Le grands entretiens : André Kahn (Né en 1929 dans la bourgade alsacienne de Schirrhoffen, André Kahn est un rescapé de la Shoah. Evacué en train en janvier 1945 en direction de Gusen II, camp annexe de Mauthausen, puis à pied en avril vers Bergen-Belsen, André Kahn y est libéré par l'armée britannique et rapatrié le 5 juin à l'hôtel parisien Lutetia. )
8 Les grands entretiens : Denise Swaab-Kahn (Née en 1927 dans la bourgade alsacienne de Schirrhoffen, Denise Kahn est une rescapée de la Shoah. Rapatriée en juin 1945 à l'hôtel Lutetia à Paris. )

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