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Martha Glucksmann

Texte pour ecartement lateral

Boulogne-Billancourt 92100 Hauts-de-Seine
Nom de naissance: Bass
Nom d'épouse: Glucksmann - Kessler
Date de naissance: 1903 (Prague (Autriche))
Date de décès: 1973
Qualité: Communiste RJ
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Histoire

Martha Bass, fille de Hélène et Alfred Bass, est née dans le Prague de l'Empire austro-hongrois de 1903.

Rubin Glucksmann, fils de Carolina et Moses Glucksmann, naît à Czernowitz, au nord de la Bucovine roumaine (actuellement en Ukraine) en 1889.
Il, a combattu pendant la Première Guerre mondiale dans l'armée austro-hongroise.

Tous deux Militants sionistes de gauche, ils choisissent, indépendamment l'un de l'autre, d'émigrer en Palestine mandataire au cours des années 1920. Martha travaille un temps dans un kibboutz, qu'elle quitte désabusée pour revenir à Jérusalem, où elle trouve un emploi de cuisinière.
C'est alors qu'elle rencontre Rubin Glucksmann, qui travaille comme ouvrier à la construction de routes.

Déçus par le sionisme, les deux jeunes gens adhèrent en 1923 au Parti communiste palestinien.

Leurs filles Eliza et Miriam naissent à Jérusalem en 1924 et 1928.

Vers la fin de la décennie, Rubin est recruté par les services secrets soviétiques, et dès 1930, sur ordre du Komintern, le couple quitte la Palestine pour s'installer à Hambourg, d'où Rubin, devenu officiellement agent d'assurance, peut effectuer de nombreux voyages en Europe centrale et en Union soviétique.
Sa situation devient dangereuse après la prise du pouvoir par les nazis en 1933.

Martha Bass et Rubin Glucksmann se marieront en 1934 à Hambourg.

En 1935, apprenant qu'ils sont recherchés par la Gestapo, les Glucksmann s'enfuient en France et s'installent à Boulogne-Billancourt.
Rubin est à présent employé par la Wostwag, une société écran du Komintern, dont l'une des activités principales est de fournir du matériel aux Républicains espagnols.

Le 19 juin 1937, Martha met au monde un garçon, que ses parents prénomment André Joseph, en hommage à Etkar Josef André, cadre dirigeant d'origine juive du Parti communiste d'Allemagne (KPD), décapité quelques mois plus tôt à Hambourg et dont le nom vient d'être donné au troisième bataillon des Brigades internationales en Espagne.

Peu après cette naissance, Rubin part travailler à Londres, tandis que Martha reste en France pour permettre à leurs filles d'y poursuivre leur parcours scolaire.

Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, Rubin est arrêté comme « étranger ennemi » et interné comme beaucoup d'autres immigrants par les autorités britanniques, mais libéré le 19 octobre 1939.
Le 17 mai 1940, il est de nouveau arrêté, cette fois pour espionnage, et envoyé dans un camp près de Londres.
Il meurt le 2 juillet 1940 dans le naufrage du SS Arandora Star, qui l'emmenait au Canada pour y être interné comme « agent ennemi ».

Après l'invasion de la France par l'armée allemande et l'occupation de la zone nord, Martha Glucksmann gagne la zone libre avec ses trois enfants et rejoint la Résistance.

En 1941, la famille est internée dans le Camp militaire de Bourg-Lastic près de Clermont-Ferrand d'où elle doit être déportée en Allemagne ; mais Martha, pressentant le drame, suscite la rébellion dans le camp, si bien que les autorités préfèrent la libérer avec ses enfants pour éviter la contagion par le mouvement.

Après la guerre, Martha se remarie avec Paul Kessler, un cadre du Parti communiste autrichien, et restera jusqu'à sa mort en 1973 étroitement liée au Parti communiste.

Wikipédia

13/06/2024

asso 16050

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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )

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