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Allier

Région :
Auvergne-Rhône-Alpes
Département :
Allier

Préfets :
Louis Nicolas Henri Adam
(17/11/1934 - 17/09/1940) Préfet de l'Allier
Joseph Porte
(17/09/1940 - 03/02/1943) Préfet de l'Allier
Charles Chevreux
(1941 - 1941) Jacques Charles Adrien Chevreux, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie)
Alfred Hontebeyrie
(1941 - 1941) Alfred Roger Hontebeyrie, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1895-1969)
Charles Donati
(1941 - 1943) Charles Guérin Joseph Louis Donati, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (né en 1891)
(07/1943 - 30/12/1943) Jean François Quenette, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie), révoqué par Vichy et recherché par la Gestapo pour son activité de résistant (1903-1971).
Félix Picot
(03/02/1943 - 02/09/1944) Préfet de l'Allier
Robert Fleury
(02/09/1944 - 16/02/1949) Préfet de l'Allier
Henri Ingrand
(1944 - 1946) Commissaire régional de la République (Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme et la partie non-occupée de l'Allier)(1908-2003)
Georges Bernard
(1944 - 1944) Georges Albert Maurice Bernard, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1890 - 1953)
Jean Bouhey
(Mars 1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1898-1963)
Jean Mairey
(1945 - 1946) Jean Marie Albert Mairey, Commissaire régional de la République par intérim de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1907-1982)

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Marx Dormoy

Texte pour ecartement lateral

Montluçon 03100 Allier
Date de naissance: 01/08/1888 (Montluçon (Allier))
Date de décès: 26/07/1941 (Montélimar (Drôme))
Nationalité : Français
Profession: Homme politique
Qualité: Résistant
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Marx-Dormoy
Max Dormoy
source photo : Arch. fam.
crédit photo : D.R.
Histoire
Premier maire socialiste de Montluçon, sa ville natale, Marx Dormoy entre en 1936 dans le gouvernement du Front populaire.

Marx Dormoy, devient ministre de l'intérieur du Front populaire, après le suicide de Roger Salengro. Poste qu’il conserve dans les cabinet Chautemps I (juin 1937-janvier 1938) et Blum II (mars-avril 1938). Il mène une politique vigoureuse de refoulement des réfugiés politiques clandestins1 :
* Il prescrit notamment aux préfets de "refouler impitoyablement tout étranger qui cherchera à s'introduire sans passeport ou titre de voyage valable ou qui n'aura pas obtenu de visa consulaire s'il est soumis à cette formalité" (14 avril 1937).
* Il renouvelle cet ordre par une directive similaire le 2 juillet 1937 : "Je suis informé de divers côtés que les mouvements d'immigration clandestine se poursuivent et que de nombreux Polonais, surtout, parviennent à pénétrer en France sans visa, sans passeport, ou même sans pièces d'identité d'aucune sorte."

Lors de la fusillade de Clichy le 16 mars 1937 (manifestation des Croix-de-Feu et contre manifestation de socialistes et communistes locaux avec intervention des forces de l'ordre), il est personnellement mis en cause par les communistes qui mettent en cause la réaction des forces de l'ordre2
Il consacre principalement ses activités à la lutte contre La Cagoule.

Après ses passages au gouvernement, il est élu sénateur en 1938.

Après une lutte acharnée contre la capitulation, il se rend à Vichy le 4 juillet 1940 et participe à l'ensemble des conférences préliminaires à la réunion de l'Assemblée nationale. Il propose une résolution de soutien à la République, qui est rejetée par Pierre Laval. Dans une dernière intervention avant le vote décisif, il s'inquiète de savoir qui "décidera de la paix ou de la guerre" en cas de révision constitutionnelle. Le 10 juillet 1940, il fait partie des "quatre-vingt" parlementaires qui refusent de voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.
Le 20 septembre 1940, en raison de son action dans la lutte contre le fascisme et de son opposition marquée au nouveau régime, il est suspendu de ses fonctions de maire de Montluçon.
Il réunit une dernière fois son conseil municipal : "Je quitterai cet hôtel de ville quand la notification officielle m'en sera faite, la tête haute et la conscience tranquille, avec la certitude d'avoir accompli, en toutes occasions, mon devoir. En ce moment, je ne veux penser qu'à la France meurtrie, envahie. J'ai foi en la délivrance de mon pays. J'y aspire de toute ma raison, de toute mon âme, de tout mon cœur : c'est là ma seule pensée."
Il est arrêté le 25 septembre à son domicile et emprisonné cinq jours plus tard à Pellevoisin (Indre). Il est transféré à Vals-les-Bains (Ardêche) le 31 décembre 1940 et soumis au secret et à l'isolement.

Le 20 mars 1941, il est placé en résidence surveillée à Montélimar et prend pension à l'hôtel "Le relais de l'empereur" où il bénéficie d'une liberté toute relative.

Il est assassiné dans la nuit du 25 au 26 juillet 1941 par une bombe à retardement placée sous son lit par d'anciens cagoulards.
Afin d'empêcher toute manifestation de soutien, le gouvernement de Vichy impose une inhumation discrète et censure l'annonce de cet assassinat dans la presse.
Il aura le droit à des funérailles solennelles à Montluçon le 9 décembre 1945.

Il est cité à l'ordre de la Nation en 1946 et médaillé de la Résistance française avec rosette en 1947.

Plusieurs rues en France portent son nom et une station du métro parisien, la station Marx Dormoy.

12/12/2010

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Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Blog sur quelques Justes et sur le livre (Blog hébergé par la Tribune de Genève sur quelques justes honorés par Yad Vashem sur l'intervention du délégué pour la Suisse et la région frontalière Ain et Haute-Savoie, Herbert Herz, ainsi que sur divers événements organisés autour de la parution du livre "Mon combat dans la Résistance FTP-MOI" )
2 Le site du poète Pierre Emmanuel (Le site officiel du poète Pierre Emmanuel. Vous y trouverez aussi des pages sur sa vie et son action à Dieulefit durant la guerre, à Beauvallon, puis à la Roseraie. )
3 Guy Sanglerat, ancien membre du Coq Enchaîné (Le Coq Enchaîné était un réseau de résistance de la région qui pendant l'occupation allemande rassemblait des syndicalistes, des socialistes et des radicaux de la mouvance d’Édouard Herriot. Membre du réseau, Guy Sanglerat publie ses souvenirs.. )
4 Le Coq enchaîné (Le Coq enchaîné : un journal clandestin sous l'occupation allemande. Le premier numéro fait son apparition en mars 1942. Les membres du Coq Enchaîné mèneront aussi des actions de résistance. Il a compté jusqu'à 400 membres. Le réseau sera décimé en 1943. Guy Sanglerat raconte ... )
5 Les archives du conseil général de Savoie (La liste des 168 "travailleurs israëlites" en partance de Ruffieux, établie le 24 Août 1942. )
6 Là où coule le Gier (La guerre, énorme chaos bouleversant les vies. Tel est le décor dans lequel évoluent René et Aima. De leur jeunesse à leurs combats, l'auteur nous invite à les suivre dans cette aventure où chacun fera preuve d'un courage incroyable. Ce roman, basé sur des faits réels, nous emmène de la Vallée du Gier dans la Loire à Clermont-Ferrand et nous fait traverser certains camps de concentration en Allemagne en suivant le parcours de deux jeunes gens que la vie a forgé pour combattre aussi bien dans l'univers ouvrier des années 30 que pendant la seconde guerre mondiale avec leur implication dans la résistance. Cette plongée dans le passé a nécessité de nombreuses recherches suivies d'une longue enquête menée sur la vie de ces deux personnages. )
7 Marianne Cohn (Page dédiée à Marianne Cohn et à ses compagnons de résistance. Un mois avant d"être arrêtée, elle a sauvé ma tante Eva et mon père Maurice Finkelstein )
8 L'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 (Page consacrée à l'ouvrage "L'attentat de la Poterne, un drame au cœur de Clermont" (2015).
Cette étude sur l'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 recoupe des documents d'archive à des témoignages oraux et écrits. Elle reprend de manière chronologique les évènements, de l'attentat de résistants sur un détachement allemands à l'immensité des représailles qui ont suivi : incendie d'immeubles, nombreuses arrestations, déportations et condamnations à mort. )
9 "Objectif Lyon !"
10 Laurent Neury, l'espoir au bout du pont. Histoire et mémoire de la filière de Douvaine, Cabedita, 2019
11 L'abbé André Payot, résistant et chef de réseau (Biographie détaillée d'André Payot et de ses activités de résistant durant la seconde guerre mondiale à Chamonix et Vallorcine (Haute-Savoie). Livre écrit par Jean-Luc de Uffredi, publié en 2019 aux éditions les Passionnés de bouquins. )

Notes

- 1 - Jean Sévillia, Historiquement correct, Perrin, 2003, ISBN 2-262-01772-7
- 2 - Selon Philippe Bourdrel et Annie Lacroix-Riz, la Cagoule aurait peut-être été impliqué dans le déclenchement de cette fusillade.

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