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Marie-Louise née Laisné*, née en 1901 est la fille de Constant Laisné (1871-1930) et de Léonie Louvé. Le 3 avril 1923, elle épouse à Husson (50) André Gérard (1900-1932) avec qui elle a quatre enfants dont Bernard*, né en 1924, et Guy*, né en 1929.
Veuve, elle épouse en secondes noces le 29 janvier 1934 à Octeville (50) Raymond Parry, instituteur avec qui elle a un enfant.
Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, Marie-Louise Parry* fait office de secrétaire de mairie à La Trinité.
Raymond Parry est engagé dans la résistance. Bernard Gérard* suit son beau-père.
Depuis 1942, Marie-Louise Parry* loue une petite ferme située à proximité du bourg. C'est là qu'elle héberge des jeunes réfractaires au Service du Travail Obligatoire (STO) ainsi que deux résistants recherchés par la Gestapo. Elle leur fabrique des faux papiers et des cartes d'alimentation en s'aidant pour cela de noms d'emprunt qu'elle relève sur les registres d'état civil.
En novembre 1943, Bernard Gérard* est contacté pour savoir s'il voulait bien mettre à l'abri une famille juive.
C'est ainsi qu'arrivent chez eux Nouna Bouhana, sa fille Arlette Kalifat née Bouhana et son petit-fils Élie, âgé de 13 ans, tous membres de la famille de M. Bouhana, membre du même réseau de Résistance que Raymond Parry et Bernard Gérard*. ”J'étais parti les chercher à Paris par le train” se souvient Bernard*.
Marie-Louise Parry* fait passer Nouna Bouhana pour une tante de Paris.
Les trois Bouhana vont vivre un an de vie recluse à la Trinité. ”On disait à tout le monde qu'ils venaient de la région parisienne” se rappelle Guy Gérard* qui avait 14 ans. ”On menait avec eux une vie quasi familiale”.
Pendant plus d'un an, tout ce petit monde vit dans le secret, mais sans véritablement se cacher.
”Je partageais ma chambre avec Élie” ajoute Guy Gérard*. ”A l'école où il était scolarisé avec moi, nous faisions ensemble les 400 coups. Nous étions devenus de vrais frères”.
En juillet 1944, Marie-Louise Parry* est dénoncée. Un peloton de feldgendarmes encercle la ferme arrête Marie-Louise Parry*. Elle réussit à s'évader.
Le lendemain la famille Bouhana réussit à s'enfuir avec l'aide de Bernard Gérard*, qui les dirige jusque près de Villedieu, et d'un ami, Raymond Besnier. Arrivés à Versailles, ils y trouvent refuge jusqu'à la Libération.
Jusqu'en 1948, les deux familles continuent à entretenir des relations. Mais au départ d'Élie et d'Arlette en Israël, elles finissent par se perdre de vue.
Soixante ans après et sans trop y croire, Élie a recherché ses anciens amis du côté de Granville et dans le département de la Manche jusqu'à ce jour du 11 décembre 2008, date à laquelle les trois hommes se sont retrouvés en présence d'un nombreux public au grand auditorium du Mémorial de Caen.
”On s'est mis tous les trois à pleurer”, indique Bernard Gérard*, avant d'ajouter : ”Cette fois-ci, on va rester en contact”.
Le 28 octobre 2007, l'Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Justes parmi les Nations à Bernard Gérard* et Guy Gérard* ainsi qu'à leur mère Marie-Louise Parry*.
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