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Pierre Osterberger

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Réseau de sauvetage : Osterberger Louise
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Histoire

Louise Osterberger* est alsacienne, née en 1890 à Munster (68).
Catholique pratiquante, elle avait épousé Louis Osterberger né en 1883 à Busang (88). Louis était régisseur de l'Hospice de Chantilly.
Le couple aura 8 enfants, dont les aînés : Pierre, Georges, né en 1914, Suzanne, née en 1919 et André, né en 1920.
 
Résistante et travaille en tant que traductrice pour la Kommandantur. Sa fille Suzanne Osterberger travaille chez le docteur Bourgeois à Paris.
 
La famille Schochat habitait Paris. Hillel Schochat, né en 1902 en Lituanie, fourreur, avait épousé Frida née Schauder en Allemagne en 1907.  Leur fille Jacqueline naît en 1938.
 
Frida née Schauder était la fille de Max Schauder et de Berta née Horner. Elle avait deux frères aînés, Herman né en 1892 et Maurice né en 1901. 
 
Hillel Schochat est arrêté à Paris le 20 aout 1941 à la sortie du métro République. Il sera emmené à Drancy puis sera déporté sans retour vers Auschwitz le 27 mars 1942, par le convoi n°1.
Son atelier de fourrures sera aryanisé.
 
Frida Schochat et sa fille partent alors à Nay (64). Elles y restent 1 an.
 
Rentrées à Paris, Frida Schochat apprend que son mari a été déporté. Un de ses frères lui conseille de confier Jacqueline à une famille à la campagne. 
Le professeur René Bourgeois conseille à l'oncle de la petite de confier l'enfant à la famille de son assistante Suzanne Osterberger.
 
Frida Schochat accompagne sa fille à la gare rejoindre Suzanne Osterberger qui convoie la petite Jacqueline chez sa mère, Louise Osterberger* à Laignes en Côte-d’Or qui se trouvait en zone occupée.
La petite fille est présentée comme une petite cousine de Paris. De 1942 à 1945, elle va à l'école et à l'église. 
 
Frida Schochat trouve refuge à Saint-Nizier, dans la Loire, près de Roanne.
Son emploi à la kommandantur locale lui permet d’avertir les personnes inquiétées et d'aider les maquisards.
 
Le 22 août 1944, après l’attaque d’un convoi allemand, une unité investit Laignes. Les allemands menacent de mettre le feu au village et accusent le médecin Guillarme de ne pas avoir soigné leurs blessés. Ils le condamnent à la pendaison ainsi que Mme Scumaker et désignent une dizaine d’otages alignés devant le café Gougenot. Ils seront libérés le lendemain grâce à Louise Osterberger* et à l’abbé Bourdot.1 qui négocient leur libération.
Jacqueline Schochat restera cachée dans une ferme durant ces 48 heures de tous les dangers.
 
Jacqueline Schochat restera chez Louise Osterberger* jusqu'à la Libération.
.
Jacqueline Schochat en larmes quitte Laignes avec sa mère qu'elle ne reconnaît pas.
 
Elles arrivent à Paris et elle retrouvera ses grands-parents, Berta et Max Schauder qui avaient été cachés dans la Creuse, ainsi que ses oncles, Herman et Maurice Schauder.
 
Frida Schochat doit travailler et place Jacqueline à la pension des Lilas où elle passe les semaines du lundi au vendredi. 
Frida Schochat interdit à sa fille de dire qu'elle est juive... et lui apprend à se faire discrète et à se fondre dans la société française.
Un peu plus tard, Jacqueline fréquente l'école communale de la rue Picpus et la vie reprend petit à petit, sans pratiquer la religion juive.
 
Jacqueline rencontre la famille de son père Hillel Schochat arrivée de Russie en France dans les années 1950.
 
En grandissant, Jacqueline fait de très bonnes études et fréquente les mouvements juifs et rencontre Henri Rebibo, un juif marocain pratiquant... qui lui apprend à rire... Ils se marient en 1964 et ils auront deux enfants, Sophie et Nicolas qui leur donneront 7 petits-enfants.
Sophie fait son Alya en 1990 et Henri et Jacqueline partent vivre en Israël en 1999.
L'enfant cachée se sent enfin chez elle.
 
Le 6 janvier 1997, Yad Vashem a décerné à Louise Osterberger* le titre de Juste des Nations.

26/01/2021

asso 609

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- 1 - Gilles Hennequin, p. 97

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