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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Préfets :
Émile Bollaert
(11/1945 - 1947) Commissaire régional de la République pour la région de Strasbourg (Bas-Rhin et Haut-Rhin). Arrêté et déporté en Allemagne en 1944, il est désigné commissaire de la République à Strasbourg après son rapatriement (1890-1978)
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Texte pour ecartement lateral |
dit Robert Roux |
Texte pour ecartement lateral
Strasbourg 67000 - Bas-Rhin | |||||||||||||||||||
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Anna* et François Potonnier* exploitaient une ferme au lieu-dit Le Thuries près de Saint-Léon(Allier), à sept kilomètres du hameau le plus proche.
Irène Lévy et Robert Rosenstiel s'étaient fiancés en 1933 à Brumath et mariés l'année suivante. Leur fils Francis naît en 1936 à Strasbourg.
Les Rosenstiel, qui habitaient Strasbourg avant la guerre, en avaient été évacués comme le reste de la population civile, au début des hostilités et dirigés à Bellerive-sur-Allier avec la mère d'Irène, Selma Lévy.
En 1941, ils déménagent pour s'installer dans un appartement du boulevard Carnot à Vichy.
Leur vie s'écoule alors entre l'appartement et le magasin du passage Giboin où Robert Rosenstielparvient à écouler le peu de marchandises qu'il avait pu emporter de Strasbourg.
A Pâques 1944, Irène Rosenstiel, son fils Francis et sa mère Selma Lévy sont en vacances dans une ferme-auberge près de Chavroux, tandis que Robert Rosenstiel est parti à Strasbourg.
A son retour, à la gare de Vichy, des amis résistants le préviennent que la Gestapo est chez lui.
Munie de faux papiers au nom de Roux, la famille part alors se réfugier dans une ferme dans la région de Sorbier puis arrivent à Saint-Léon où ils trouvent une maison aidés par les résistants.
En juin 1944, deux agents de la Gestapo et deux miliciens français viennent frapper à la porte de la famille Roux... nom inscrit sur leurs faux papiers et vont les séquestrer. Ils vont nier s'appeler Rosenstiel et après 5 h d'interrogatoires ils s'excusent et s'en vont...
Robert Rosenstiel fait à nouveau appel à des amis résistants. L'un d’eux les conduisit, à pied et à travers la forêt, vers Le Thuries où ils arrivèrent après une longue marche.
Anna* et François Potonnier* les accueillirent à bras ouverts. Robert Rosenstiel eut beau leur expliquer immédiatement que leur présence à la ferme mettrait les Potonnier en danger - la Gestapo, qui les avait retrouvés et interrogés à Saint-Léon, savait qu'ils étaient des Juifs d'Alsace - Anna* et François Potonnier* ne les laissèrent pas repartir et mirent leur propre chambre à la disposition des fugitifs.
Chaque matin, ces derniers partaient se dissimuler dans un autre des bâtiments de la ferme, afin de ne pas attirer l'attention des visiteurs, des ouvriers agricoles, voire du facteur.
Ils étaient toujours 15 à 20 à table, dont des réfractaires au STO cachés là, des résistants du maquis et des amis.
François Potonnier* leur apprit à discerner l'arrivée de voitures en mettant l'oreille au sol ou contre les poteaux du téléphone, tandis que Robert Rosenstiel leur servait d'interprète lorsqu'ils arrêtaient un Allemand1.
Les Potonnier veillèrent avec sollicitude sur leurs hôtes inattendus pendant 3 mois, sans jamais accepter la moindre rémunération.
Les Rosenstiel repartirent ensuite à Vichy avant de rentrer à Strasbourg en 1946.
Après la guerre, Francis Rosenstiel, qui avait sept ans à son arrivée à la ferme, resta en relations avec la fille des Potonnier, Suzanne, et ses parents. Après de brillantes études, il deviendra Fonctionnaire européen. Professeur à l'Institut des Hautes Etudes Européennes de l'Université de Strasbourg.
Le 27 août 1996, Yad Vashem a décerné à Anna* et François Potonnier* le titre de Juste parmi les Nations.
28/11/2018
Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog
2 pages,
réalisation 2011 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Paul Ernest dit Paul Bourson Farouche opposant au régime nazi, Exposé
2 pages,
réalisation 2011
Auteur :
Alain LAPLACE
- terminal
Article extrait d'une étude généalogique sur la famille BOURSON de Vigy (Moselle) et alliés (http://majoresorum.eklablog.com)
1 Memorbuch (Mémorial des Juifs du Bas-Rhin )
2 Journal de guerre de Charles Altorffer
3 Site officiel de la Commune de Montigny-les-Monts
4 Site non officiel de la commune d' Auxon (Démarches administratives, histoire du village, cartes postales et photos anciennes.
)
5 Saint-Dizier la période 1939-1945 en photos (La ville de Haute-Marne la période 1939-1945 en photos )
6 Histoire de Lièpvre de 1870 à 1945.
7 Le grands entretiens : André Kahn (Né en 1929 dans la bourgade alsacienne de Schirrhoffen, André Kahn est un rescapé de la Shoah. Evacué en train en janvier 1945 en direction de Gusen II, camp annexe de Mauthausen, puis à pied en avril vers Bergen-Belsen, André Kahn y est libéré par l'armée britannique et rapatrié le 5 juin à l'hôtel parisien Lutetia. )
8 Les grands entretiens : Denise Swaab-Kahn (Née en 1927 dans la bourgade alsacienne de Schirrhoffen, Denise Kahn est une rescapée de la Shoah. Rapatriée en juin 1945 à l'hôtel Lutetia à Paris. )
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