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Finistère

Région :
Bretagne
Département :
Finistère

Préfets :
M. Georges
(17/09/1940 - 23/12/1942)
M. Guillon
(23/12/1942 - 20/07/1943)
M. Dupiech
(20/07/1943 - 24/01/1944)
M. Monzat
(24/01/1944 - 04/1944)
M. Leuret
(Avril 1944 - 14/08/1944) et sous-préfet de Brest par interim
M. Lecomte
(14/08/1944 - 23/12/1947)
Angeli Verlomme
(19/10/1937 - 14/09/1940) Préfet du Finistère
François Ripert
(02/11/1940 - 12/05/1942) François Charles Joseph Ripert, Préfet régional de la région de Rennes (Côtes-du-Nord, Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan)
(12/06/1942 - 06/07/1943) Jean François Quenette, Préfet régional de la région de Rennes (Ille-et-Vilaine, Finistère, Côtes-du-Nord, Morbihan).
Philibert Dupart
(06/07/1943 - 24/02/1944) Préfet régional de la région de Rennes (Côtes-du-Nord, Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan) (1890-1944)
Robert Martin
(1944 - 1944) Préfet régional de la région de Rennes (Côtes-du-Nord, Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan) (1895-1957)
Victor Le Gorgeu
(1944 - 1946) Commissaire de la République de la région de Rennes (Côtes-du-Nord, Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan) (1881-1963)

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Texte pour ecartement lateral

Roger Bothuan

dit Nestor
Texte pour ecartement lateral

Kerlouan 29890 Finistère
Date de naissance: 14/08/1910 (Plouénan (29))
Date de décès: 07/08/1944 (Brest (29))
Arrestations: 09/07/1944
Motif de la non déportation : Fusillé
Profession: Enseignant
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Histoire

Le directeur de l'école du Tréas à Kerlouan fusillié par les allemands pour faits de Résistance

Roger Bothuan naquit le 14 août 1910 à Plouénan dans le département du Finistère, où ses parents, Pierre Marie (1887-1956) et Marie-Françoise Lamandé (1881-1953) étaient instituteurs publics. Roger, après avoir fréquenté l’école primaire supérieure de Guingamp, fut scolarisé entre 1926 et 1929 à l’École Normale de Saint-Brieuc. Le 6 août 1934, il épousa à Plouénan, Adrienne Le Guen, institutrice publique. Trois enfants sont nés de l'union du couple : Michelle en 1935, Françoise en 1938 et Yvon en 1943.

En 1937, il a pris ses fonctions d'enseignant à l'école du Tréas. Cet établissement qui se trouve dans le village de Saint-Égarec, à égale distance de Kerlouan et de Guissény, et à proximité de la mer. Jusqu’en 1943, il en était le directeur. Mobilisé en août 1939 dans une unité d’infanterie. Au moment de l’armistice, il est démobilisé et rentre chez lui à Kerlouan.

En juillet 1942, Roger Bothuan fut recruté par le docteur Charles Paugam, de Brignogan, qui avait soigné Roger et Adrienne après un accident de voiture. Charles Paugam était membre du réseau de résistance Alliance, tout comme le docteur Alexandre Jaouen, de Kerlouan. Roger Bothuan transmettait ses renseignements à Charles Paugam. Le correspondant ou traitant de Bothuan était le pharmacien Georges Roudaut de Lesneven. Roger Bothuan et son frère de loge, Maurice Michali, eurent notamment pour mission la surveillance des agents français de la police allemande à Brest dans sa région. Roger Bothuan avait connu Maurice Michali (de son véritable nom El Méchali) alors qu’il avait rejoint la loge maçonnique des Amis de Sully, Brest, en janvier 1934.

Le 13 août 1940, une loi Vichyste oblige tous les fonctionnaires de France de déclarer sur l’honneur ne pas ou ne plus être franc-maçon. Roger Bothuan, accusé de déclaration inexacte, est révoqué de la fonction publique le 24 janvier 1943. Il se retrouve sans emploi et par voie de conséquence, en précarité financière.

Son épouse étant institutrice à l’école primaire du Tréas, il resta logé dans l’appartement de fonction. Roger Bothuan put épauler sa femme pour administrer l’école en toute discrétion. Le couple fut aidé dans ce moment pénible par leur famille et leurs voisins.

Le 9 mai 1943, Jean Bouché, le comptable de Yann Bricler, , un industriel breton et membre du Parti National Breton, prit contact avec son cousin Le Borgne, résistant. Le comptable l'informa détenir des lettres prouvant la collaboration économique et politique entre l'occupant et Yann Bricler. À partir de mai 1943, la Résistance surveilla Yann Bricler. Il fut exécuté le 4 septembre 1943.

Le dossier comportait un volet "dénonciations". Sur cette liste figuraient 45 noms, dont celui de Maurice Michali. Alphonse Moysan, résistant et ami proche de Le Borgne fit 2 copies du dossier qu'il mit en lieu sûr. Ce dossier servira lors de la Libération pour accuser le dénonciateur de Maurice Michali.

Le 27 septembre 1943, après le démantèlement du réseau Alliance, Roger Bothuan fut agent de liaison et de renseignement de la fédération Défense de la France (D.F.). Ce mouvement s'installa progressivement. Dans le second semestre 1943, un embryon de structure para-militaire voit le jour sous les ordres du chanoine Kerbrat. Cette structure sera reprise et validée par l’Armée Secrète (A.S.). Ceci, à la suite de la réunion de coordination entre les mouvements Libération Nord (L.N.) et Défense de la France (D.F.). Le groupe local qui s’appuyait notamment sur les instituteurs du secteur fut chapeauté début 1944 par Baptiste Faucher. Ce dernier prenait en main les forces de la partie rurale de l’arrondissement de Brest.

Roger Bothuan dit Nestor fut nommé chef communal de la section de Kerlouan. Outre l’organisation des résistants sur le secteur, la distribution de journaux, les renseignements, il hébergea un militaire américain de l’Army Service Forces (A.S.F.). Cette branche de l’armée américaine se chargeait de la planification des opérations de transfert des troupes vers le Royaume-Uni. Elle préparation également la logistique du débarquement. Jusqu'au 9 juillet 1944, date de son arrestation, Roger Bothuan commandait la Compagnie F.F.I. de Guissény.

Au printemps 1944, des rafles et des arrestations frappèrent les cadres de la Résistance du secteur Lesneven-Ploudaniel. Ces captures furent conduites notamment par le Kommando de Landerneau, un groupe d’infanterie allemande, sous le commandement d’Herbert Schaad. Dans cette situation épineuse, Roger Bothuan fut l’un de ceux qui assurèrent la synergie entre les unités du secteur du nord-Finistère et la direction de la Résistance. Ce rôle concourut à la réorganisation des groupes de Résistance.

Roger Bothuan et ses hommes surveillaient particulièrement le mouvement des troupes allemandes qui avaient pour rôle de contrôler le littoral et poursuivre les «terroristes». Après une première tentative d’arrestation à l’école à laquelle il échappa, Roger Bothuan trouva refuge dans les maisons abandonnées du bord de mer. Néanmoins, il revenait chez lui de temps en temps, mais uniquement la nuit.

Roger Bothuan, fut dénoncé à la SIPO-SD et arrêté à son domicile à l’école du Tréas, le 9 juillet 1944, vers 7 heures du matin. Ceci en présence de sa femme, de ses enfants et de Jeanne Michali, l’épouse de Maurice Michali. La rafle toucha également la commune de Guissény toute proche où furent arrêtés Auguste Favé de Guissény et François Cabon, résidant à Ploudaniel. Dans un premier temps, ils furent transférés dans les locaux de Skol ar Groaz (école de la Croix), en Kerlouan, où les Allemands avaient installé un poste de commandement. Plus tard, ils furent incarcérés à la prison de Pontaniou à Brest, sous le contrôle du S ;D. Roger Bothuan put donner signe de vie par l’intermédiaire de la Croix-Rouge, ceci jusqu’au 4 août. Adrienne eut l'intention de faire évader son mari avec l’aide de Guy Estevenon, en soudoyant un gardien. Cependant, l’état de siège les empêcha d’arriver à Brest. Roger fut torturé, la Croix-Rouge indiqua plus tard qu’il aurait été fusillé le 7 août entre 5 h et 7 h.

En effet, à l’approche de la 6e Division Blindée américaine, les Allemands décidèrent d’exécuter les résistants présents dans la prison. Certaines exécutions eurent lieu dans les fossés des fortifications de la porte du Bouguen. D’autres tueries eurent lieu près de la butte du Polygone, à Saint-Pierre-Quilbignon où des riverains entendirent des fusillades. Deux témoignages racontent un scénario vraisemblable. Ils étaient détenus de droit commun et libérés le 9 août 1944, par le procureur allemand : le premier témoin écrivit une lettre en septembre 1945. Un dénommé Puce, demeurant à Versailles après-guerre, raconte : (la lettre s’adresse à une autre personne.). « Madame, ... Je connaissais très bien votre mari avant même, à la Prison, il occupait la cellule 7, et moi la 6 ainsi que Bothuan, Gaston (?) et B (?) si je me rappelle bien, Monsieur Loiselet était architecte à Lesneven. Oui, j’ai bien parlé avec Gilbert et les autres et personne ne se faisait guère d’illusions quant à notre voyage soi-disant pour Paris. Je me souviens même de certaines paroles de Bothuan …

Moi, j’ai eu la chance de ne pas partir avec eux. Mais trop long à raconter par lettre. Le camion a fait trois voyages, et votre mari ainsi que Bothuan sont partis au 2e, la suite, Madame, je ne puis rien vous affirmer ».

À la fin de l’année 1945, une investigation fut diligentée à la demande de Pierre Bothuan, père de Roger. Cette enquête ne donna pas grand-chose de précis. Roger fut déclaré "Non rentré" puis "Présumé fusillé". Une seconde enquête se déroula en 1950 : elle tourna autour des dires du second témoin, un dénommé Normand. Elle concerna également la mise en cause d’une dénonciatrice qui travaillait avec la gestapo contre récompense. Cette dame avait, auparavant, dénoncé plus de trente personnes.

L’enquête établit la chronologie des faits. Guy Estevenon, F.F.I. de Guissény, ainsi que Joseph Barach, professeur, nouveau chef de groupe F.F.I. de Guissény, apprirent le 15 août la nouvelle de l’exécution de Roger Bothuan. Vers le 17 août, un dénommé Léon Normand, vint les rencontrer. M. Normand était escorté par des F.F.I. Il s’était rendu au poste ambulance des F.F.I. de Landerneau le 12 août. Ceci pour témoigner de sévices qu’il aurait subis et pour donner des informations sur la mort de Roger Bothuan. Il indiqua avoir été incarcéré dans la même cellule que Roger Bothuan et Auguste Favé et remit le pull-over de Roger Bothuan comme preuve de ses dires. Guy Estevenon confirma que ce pull-over appartenait effectivement à Roger Bothuan.

Les deux témoins se recoupent sur le déroulé des faits (départ de détenus à partir de 4 h 30 du matin) mais divergent sur le point concernant leur proximité avec Roger Bothuan. Léon Normand expliqua que dans la nuit du 6 au 7 août, de nombreux prisonniers avaient été emmenés en camions. Roger Bothuan lui aurait donné le nom de sa dénonciatrice. Cette femme était résidente de Guissény et travaillait pour le S.D. Allemand. Le dénommé Léon Normand ne fut pas retrouvé par la suite. La dénonciatrice fut arrêtée. Anne Le Roy, habitante de Guissény, était en relation avec l’aussenkommando de l’école "Bonne-Nouvelle", à Lambézellec. Elle fut aussitôt appréhendée par les F.F.I.

Un troisième témoin, Guy Péron, un Morlaisien de 25 ans, résistant, fut incarcéré dans une cellule voisine. Il fut détenu du 11 au 20 juillet 1944, à la prison de Pontaniou. Il parvient à s’évader lors du transport de son convoi (I.268) vers le KL de Natzweiler-Struthof. Son témoignage ne fut recueilli qu’en 1951 car Péron résidait au Maroc.

Le témoignage qui longtemps fut le seul pris en compte, fut celui de l’infirmière Mme, Poitou Duplessis, affectée au service des internés civils de Brest. Dès 1945, elle témoigna sur les fusillades de Pontaniou. En janvier 1950, Mme Bothuan réclama que Georges Roeder, responsable du S.D. sur le Finistère, en prison à Paris dans l’attente de son procès, soit interrogé. Le juge d’instruction militaire refusa l’audition, sous prétexte que la procédure n’était pas terminée. Cependant, il écarta Roeder qui avait quitté Brest. De ce fait, n'avait pas la capacité de témoigner sur les circonstances ayant motivé l’arrestation de M. Bothuan et de l’identité des 52 présumés fusillés. Or, Georges Roeder, avait laissé sur place une équipe sous le commandement de l’adjudant-chef Schoemaker, chargée de détruire les archives de l’aussenkommando et de faire place nette.

Le corps de Roger Bothuan ne fut pas retrouvé, ce qui explique que l’acte de décès n’est publié par le tribunal que le 2 mars 1949. Cela créa beaucoup d’incompréhension aussi bien dans la famille Bothuan que parmi les organisations de résistance. Le Comité des déportés, internés, résistants et patriotes, de Morlaix s’adressa au ministre des Anciens Combattants en janvier 1947 pour demander un acte de disparition officiel ; Pierre, le père de Roger, s’adressa à François Tanguy-Prigent, alors ministre de l'Agriculture, début 1947, pour intercéder auprès du ministre des anciens combattants, Max Lejeune. Le procureur de la République de Brest lança la procédure de déclaration de décès en avril 1947. Cette action judiciaire aboutit au jugement du tribunal de Brest en mars 1949. Par la suite, les autorités préfectorales alertèrent le ministère la lenteur du dossier afin de répondre à la question : était-on tenu de lui accorder la mention "Mort pour la France" ? L’enquête de gendarmerie de 1950 n’eut pas de suite et en fin d’année l’affaire était au point mort. La mention "Mort pour la France" fut finalement accordée en février 1951.

Après-guerre, le climat de la cohabitation des anciens collaborateurs et des résistants était devenu oppressant. La veuve de Roger, Mme Adrienne Bothuan quitta Kerlouan. Elle s’installa à Carantec où elle passa le reste de sa vie jusqu'à son décès, survenu le 24 décembre. 2006.

Le 20 avril 1962, sur le chantier de la construction de l’I.U.T. de Brest, situé sur le plateau du Bouguen, fut découvert un charnier. Les corps de résistants brestois et saintpolitains étaient ensevelis. 23 corps furent identifiés sur les 52 disparus d’août 1944. Une plaque en mémoire des suppliciés fut dévoilée à l'entrée de l’Institut Universitaire de Technologie.

Le 8 mai 2010, une rue portant le nom de Roger Bothuan est inaugurée à Kerlouan. Le 8 mai 2015, une cérémonie à l’école du Tréas, en présence des élèves, rappela le souvenir de Roger Bothuan, ancien directeur de l’école. Les élèves, mis à contribution, lurent des poèmes sur la Résistance. La cérémonie commémorative se clôtura par la plantation d’un arbre de la paix, dédié à Roger Bothuan.

Consultez la généalogie de Roger Bothuan

Marc Danaux (le 4 mai 2024) d’après plusieurs sources en général et d’après les recherches de J-Y Guengant (historien) en particulier.

Sources : - Archives du finistère - https://archives.aisne.fr/documents-du-mois/document-les-lois-de-vichy-sur-la-franc-maconnerie-65/n:85 - https://fr.wikipedia.org - Dossier de la direction Archives des conflits contemporains, Caen - Archives de Brest métropole, fonds 16 S, fonds 4 H 16 - Archives de la famille Bothuan, photographie de Roger Bothuan. - Témoignages oraux de membres de la famille. - https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr - Les Disparus de Pontaniou, Roger Bothuan, instituteur, résistant, fusillé – Bretagne, août 1944 (éditions Skol Vreizh) - https://www.resistance-brest.net - https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/ - https://www.google.com/search?client=firefox-b-e&q=le+telegramme+brest - https://www.kerlouan.fr/ - https://www.kerlouan.fr/ecole/ecole-du-treas/ - Brest et la Franc-maçonnerie – Jean-Yves Guengant – Éditions Armeline - https://fusilles-40-44.maitron.fr - La franc-maçonnerie sous l'Occupation de André Combes chez Rocher - https://www.guisseny.net/ - https://gw.geneanet.org/marcdanaux_w?lang=fr&n=bothuan&nz=danaux&oc=0&p=roger+alias+nestor&pz=marc+hubert&type=fiche

31/07/2024

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1 Miliciens contre maquisards (Essai publié aux éditions Ouest-France en 2010 et réédité en collection de poche. Résumé disponible sur le site de Françoise Morvan http://francoisemorvan.com/histoire/miliciens-contre-maquisards-ou-la-resistance-trahie/ )
2 39-45 Redon sous l'occupation ( Après le départ des Anglais et l’extraordinaire épisode des frigos de Baccarat, les troupes allemandes débarquent à Redon le 21 juin 1940, soit une semaine après leur entrée dans Paris.
Notre petite ville croule sous l’afflux des refugiés qui sont accueillis au camp de la Rive, un ensemble de dix baraques recouvertes de tôles. Dès l’été 1940, de nombreuses divisions allemandes s’établissent dans la ville. Les châteaux, les hôtels particuliers, les écoles deviennent des lieux de cantonnement. La population redonnaise cohabitera, tant bien que mal, avec l’occupant germanique. Toutefois, dans l’ombre, les premiers résistants redonnais mèneront le combat au péril de leur vie, en participant à des actions périlleuses contre l’ennemi. Pourtant nombreux seront ceux qui tomberont et seront déportés en Allemagne avec peu d’espoir pour certains d’en revenir.
Ce livre retrace l’histoire de ces 4 longues années d’occupation au travers de nombreux témoignages, de plans et de photos inédites.
Préface Général Georges PHILIPPOT )
3 Un canton breton en 1939-1945 (Vous trouverez des extraits audio de témoignages d'anciens qui ont vécu la guerre 39-45 en Centre-Bretagne. L'un des témoignages évoque l'aide apportée par le secrétaire de mairie de Plouguenast à deux familles juives.
Plus de 200 témoignages ont été collectés à l'échelle d'un canton rural pour l'écriture du livre "Un canton breton en 1939-1945. Plouguenast". Une véritable immersion dans la vie de l'époque. 2013)

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