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Tarn-et-Garonne

Région :
Occitanie
Département :
Tarn-et-Garonne

Préfets :
Louis Boucoiran
(1937 - 1940) Louis Maurice Casimir Boucoiran, préfet du Tarn-et-Garonne
Léopold Chénaux de Leyritz
(25/06/1940 - 24/01/1944) Léopold Marie Frédéric Chéneaux de Leyritz, Préfet de Haute-Garonne et préfet régional de la région de Toulouse à partir de 1941 (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1896-1970)
Albert Durocher
(1940 - 1941) Albert Lucien Jules Durocher, préfet du Tarn-et-Garonne
François Martin
(1941 - 1943) François Louis Alfred Martin, député de l'Aveyron de 1936 à 1940. Issu d’une famille protestante de Millau, il vote les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain et entre au Conseil national de Vichy. Nommé préfet du Tarn-et-Garonne, il démissionne fin 1943 et rejoint la Résistance. (06/09/1900 à Millau-20/04/1964 à Millau)
André Sadon
(24/01/1944 - 06/02/1944) André Paul Sadon, Préfet régional de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1891-1965)
Jean Cassou
(1944 - 1944) Commissaire régional de la République de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1897-1981)
Pierre Berteaux
(1944 - 1946) Pierre Félix Berteaux, Commissaire régional de la République de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1907-1986)
Maurice Vincent
(1944 - 17/11/1944) Maurice Paul Vincent, préfet du Tarn-et-Garonne, suspendu de ses fonctions le 17 novembre 1944.
Auguste Rouanet
(21/08/1944 - 21/03/1946) Auguste Jacques Joseph Rouanet, désigné préfet du Tarn-et-Garonne à titre provisoire par le commissaire de la république de la région de Toulouse le 21 août 1944, délégué dans les fonctions le 18 novembre 1944. Fin de délégation le 21 mars 1946.
Pierre Maisonneuve
(21/03/1946 )

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Texte pour ecartement lateral

Sigismond Hirsch

dit Djigo
Texte pour ecartement lateral

Auvillar 82340 Tarn-et-Garonne
Date de naissance: 22/01/1906 (Cris (Roumanie))
Arrestations: 18/10/1943
Date et lieu de la déportation : 20/11/1943
Numéro de convoi : 62
Nom du camp : Auschwitz (Pologne)
Date du retour de camp : 06/05/1945
Réseau de sauvetage : Vidaillan Clément
Profession: Médecin
Qualité: Fondateur des EIF. Directeur du centre d'Auvillar,
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Sigismond-Hirsch
Sigismond Hirsch
source photo : Arch. J.-R. Hirsch
crédit photo : D.R.
Histoire
Le docteur Sigismond Hirsch, l’un des fondateur avec Robert Gamzon en 1926 du mouvement scout les E.I.F. (Éclaireurs Israélites de France). S'appuyant sur cette organisation, il créé le secteur de cache d’Auvillar (Tarn et Garonne).Le docteur Sigismond Hirsch est le frère de Shatta Simon.

Il est aidé de son fils, Jean Hirsch, alias Nano, né en 1933, agent de liaison dans la Résistance sous le nom de Jean-Paul Pelous de fin 1942 à août 1944. En effet, un enfant à vélo n'attire guère l'attention et c'est ainsi que Jean devient le plus jeune résistant de France. Nano se rend seul en zone libre passant par Vierzon sur le moteur d'une locomotive électrique BB et rejoint Moissac en juillet 1942. Il amène à tous faux papiers, tickets d’alimentation, vêtements, compléments en vêtements ou nourriture et si possible des nouvelles d’un frère ou d’une sœur cachés dans une autre ferme. Parfois un message de son père à telle fermière, à tel paysan.

Sigismond Hirsch planque plus de 400 jeunes garçons et des jeunes filles juifs de 16 à 25 ans, souvent d’origine allemande, qui avaient fui l’Allemagne et Hitler, et qui se voyaient rattrapés par les nazis du fait de la défaite de la France dans le secteur d'Auvillar (Tarn-et-Garonne)
A  partir de 1943, Sigismond Hirsch cache de plus en plus de réfractaires au S.T.O. (Service du travail obligatoire) et des résistants en mission dans le Lot-et-Garonne et le Gers.
Le 18 octobre 1943 à 5h du matin, une traction avant et un camion au gazogène plein d’hommes armés de la Gestapo allemande arrêtent le docteur Sigismond Hirsch et son épouse, Berthe née Weyl, suite à la dénonciation d’un capitaine vichyssois du service géographique de l’armée qui sera arrêté à la Libération. Leur fils, Jean n'avait pas dormi à la maison et ne fut pas arrêté.

La nuit même, Castor (Robert Gamzon) et Roger Fichtenberg viennent récupérer les papiers concernant les enfants cachés, aucun ne sera inquiété.
Les jeunes se regroupent, gagnent les maquis et constituent en particulier le maquis de Vabres sous la direction du capitaine Castor Gamzon.

Sigismond et Berthe Hirsch sont transférés à la prison Saint-Michel de Toulouse. Déportés résistants, tous deux Croix de Guerre, le docteur Sigismond Hirsch et son épouse Berthe, sont amenés via Drancy à Auschwitz par le convoi numéro 62. Sigismond Hirsch, capitaine des Forces Françaises de l’Intérieur (F.F.I.), Grand Officier de la Légion d’Honneur, est revenu seul, sa femme, âgée de 37 ans a été gazée dès son arrivée.
Jean, qui avait dormi dans un village voisin, apprend l'arrestation de ses parents et se réfugie dans un couvent proche, à Auvillar, tenu par des sœurs belges qui s’occupaient de mongoliens et de grands épileptiques. Accueilli par Soeur Placide*, il y passe deux jours, vêtu d'un chasuble, apprenant un peu à servir la messe, découvrant les vêpres et les mâtines.

Après avoir été caché à Auvillar, Nano Jean Hirsch est caché à Cahors, où il passe 8 jours sans sortir d'un vieil hôtel désaffecté.

Il est ensuite convoyé par sa tante Élisabeth Hirsch, dite Böegy, dans les Bouches-du-Rhône et emmené par un agent à Aix-en-Privence puis à Le Puy-Sainte-Réparade chez un docteur résistant, Jean Daniel*.

De novembre 1943 à septembre 1944, il distribue des médicaments aux résistants et accomplit des liaisons avec le maquis.

Pendant l'été 1944, le Docteur Jean Daniel* prend le maquis avec sa famille et s'installe dans une vieille ferme dans les collines,
Nano Jean Hirsch aide le médecin à soigner les blessés alors que les combats font rage et devient ainsi aide-soignant et fait le voeux de devenir chirurgien.

À la Libération, le Docteur Jean Daniel*, sur une Motobécane, court partout pour empêcher de fusiller sur place des soldats allemands égarés, désemparés. Il arrive souvent trop tard.

Nano Jean Hirsch quitte le Puy-Sainte-Réparade (Bouches-du-Rhône) pour rejoindre à Moissac sa tante Shatta Simon et son oncle Bouli (Édouard Simon).

09/03/2012

[Compléter l'article]

Rescue story

Sigismond Hirsch, born in Romania, and his wife, Berthe Hirsch, born in Strasburg, were among the leaders of the Jewish Guides and Scouts of France in the 1930s.

Sigismond Hirsch and Robert Gamzon (who founded the Jewish Guides and Scouts of France in 1923) created the scout troops that welcomed young French or foreign Jews, without distinction. This spirit of openness and tolerance deeply influenced young Jewish scouts, including Freddy Menahem and Arnold Logak.

Sigismond Hirsch was a radiologist before the war, and became part of the Resistance in 1941.
In 1942, he helped scatter refugee Jewish children to the Jewish scouts children’s foyers at Moissac that his sister Charlotte Simon (called Shatta) and brother-in-law Edouard Simon (called Bouli) directed.

With his wife and other resistance members from the Sixième (Jewish Guides and Scouts of France resistance network), Doctor Sigismond Hirsch offered shelter for nearly 400 young Jews in sanctuaries in the Tarn and Garonne areas, in scholarly establishments and country families. He entrusted his young son, Jean-Raphaël Hirsch, 9-years-old at the time, with the mission to visit these hidden people and to give them food ration cards, mail and so on.

Sigismond Hirsch was informed on, arrested and tortured by the Gestapo in October 1943. He was transferred to the Drancy Camp, where he was deported with his wife Berthe Hirsch, November 20th 1943, on the Number 62 Convoy to Auschwitz.

At Auschwitz, Doctor Sigismund Hirsch was obliged, as a radiologist, to analyze the x-rays of Doctor Mengele’s pseudo-scientific experiments on the prisoners.

Sigismond Hirsch was transferred in January 1945 to the Mauthausen camp.Berthe Hirsch

The Americans freed Sigismond Hirsch in April 1945. He returned from deportation in May 1945.

In France, he saw his son Jean-Raphaël Hirsch again.

09/03/2012

[Compléter l'article]

Résistant juif

Période de Résistance
De 1941au 18 octobre 1943 (Moissac, Tarn-et-Garonne)

Réseau
Sixième-EIF

Responsables
Robert Gamzon (Castor), Shatta Simon (sa sœur)

Avant-guerre, le Dr Sigismond Hirsch crée avec Robert Gamzon les troupes EIF (Éclaireurs israélites de France) Trumpeldor et Bar Kochba.

Dès 1941, Sigismond Hirsch entre dans la Résistance ; il est nommé médecin capitaine des Forces françaises combattantes.

En 1942, avec sa sœur Shatta et son beau-frère Édouard Simon, il participe à la dispersion des enfants juifs réfugiés à Moissac depuis l'exode en juin 1940. Il place plus de 400 jeunes dans divers refuges (institutions, familles paysannes) dans la région d'Auvillar (Tarn-et-Garonne).

Arrêté par la Gestapo le 18 octobre 1943, il est torturé à la prison de Toulouse, puis transféré à Drancy d'où il est déporté le 20 novembre 1943 vers Auschwitz par le convoi 62, ainsi que son épouse, Berthe Hirsch, qui ne reviendra pas.

Le Dr Sigismond Hirsch a été astreint, en qualité de radiologue, à interpréter les clichés du démoniaque Dr Mengele à Auschwitz-Birkenau jusqu'en janvier 1945. Ensuite, il a été transféré dans les camps de Mauthausen, Melk et Ebensee.

Libéré par les Américains le 6 mai 1945, revenu en France, le Dr Sigismond Hirsch restera marqué au plus profond de lui-même par ce travail forcé dans le camp.

Lors de l'attribution de sa Croix de guerre 1939-1945 avec palmes d'argent, la citation à l'ordre de la division du 27 mars 1947 rappelle que « malgré tous les dangers qui menaçaient sa lutte, il a réussi à soustraire plus de 400 jeunes gens à un départ pour l'Allemagne ».

Croix de guerre avec étoile d'argent, grand officier de la Légion d'honneur.

30/08/2017
Auteur : Frida Wattenberg Lien : Organisation juive de combat : Résistance-sauvetage. France 1940-1945

[Compléter l'article]

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Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.


Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]

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Vous êtes venus me chercher L'histoire de Rosa Goldmark, Récit 157 pages, réalisation 2014
Auteur : SYLVIE GOLL SOLINAS - terminal

Les Juifs réfugiés à Varennes durant la Seconde Guerre mondiale , Le Tambour de Varennes n° 23 23 pages, réalisation 2012
Auteur : Régis Pinson - terminal
Après le colloque sur la lettre de protestation du 26/08/1942 de Mgr Théas, évêque de Montauban, le travail de mémoire et d’histoire se poursuit. Le Tambour de Varennes printemps-été 2012, n° 23, est en grande partie consacré au sort des Juifs réfugiés à Varennes.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Rencontre avec Paul Niedermann (Conférence de Paul Niedermann (1h24) enregistrée en mars 2011 au collège d'Estagel dans les Pyrénées-Orientales. Paul Niedermann retrace son parcours entre 1935 et 1945 de Karlsruhe à la Maison d'Izieu, en détaillant son passage au Camp de Rivesaltes. )
2 Page Facebook de Lois Gunden Clemens
3 Lien vers l'éditeur du livre "La Villa St Christophe à Canet-Plage" (La Villa Saint Christophe maison de convalescence pour enfants des camps d'internement avril 1941 février 1943 )
4 Vous êtes venus me chercher (Blog de l'auteur - parutions, conférences, signatures... )
5 Elie Cavarroc, Juste des Nations (M. Elie Cavarroc, nommé Juste des Nations. Référence du dossier n°10002 du Comité Français pour Tad Vashem )

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