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Région :
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dite Simone |
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Bagnolet 93170 - Seine-Saint-Denis | |||||||||||||||||||
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Marie* et Jean Mirat*, agriculteurs à Saint-Clément en Corrèze, vont sauver Szima et Joseph Held et leur fils Marceldit Marc né en 1932 qui habitaient Bagnolet.
Joseph Held dit Maurice est né en Hongrie en 1909. Il avait quitté sa Hongrie natale pour rejoindre l'Amérique. Il s'arrêta à Paris pour s'installer à Bagnolet où il va diriger l'association sportive.
Dans un des camps de jeunesse communiste, il rencontre Szima Gelburt née en Pologne en 1906.
Ils habitent à Bagnolet ou Joseph Held travaille comme instructeur sportif et sera très actif dans la résistance. Szimaest infirmière de formation et donne des soins aux habitants. Elle est très active politiquement au sein du parti communiste.
Leur fils Marc est né le 16/08/1932 à Paris.
En 1942, Sam Gelburt, le frère de Szima, son épouse Suzanne et la petite Renée née en 1938, sont réfugiés en zone libre et sont cachés à Chanteix en Corrèze.
Marc, est d'abord caché quelques mois chez le pasteur Joulhot à Neuilly-Plaisance sous une fausse identité. Szimadevient "Simone Rigollier".
Joseph Held inquiet, décide d’envoyer sa famille rejoindre Sam en zone libre. Ils parviennent à traverser la ligne de démarcation et arrivent à Chanteix en novembre 1942.
Simone et Marc trouvent une chambre à louer à Saint-Clément, au lieu-dit Les Plats, dans la grande ferme de Marie* et Jean Mirat* qui ont deux enfants : Marie a 20 ans et Albert a 15 ans.
Joseph Held reste caché à Paris mais parvient à les rejoindre de temps en temps.
Joseph, Simone et Marc se lient d’amitié avec les Mirat*. Simone va leur avouer qu’ils sont juifs.
Un jour la milice vient inspecter la ferme des Mirat*. Marc se cache dans les combles, quant à Simone, les Mirat* expliquent qu’il s’agit d’une infirmière qui donne des soins à domicile.
En 1944, la situation est de plus en plus dangereuse, Simone et Marc sont obligés de quitter la famille Mirat* et rentrent à Paris.
Ils sont cachés par des amis communistes pendant un mois et reviennent chez les Mirat*. Ils y resteront jusqu’à la fin de la guerre.
Le 12 mars 2019, Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Marie* et Jean Mirat*.
Marc deviendra architecte, designer et photographe.
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
6 Les grands entretiens : Jacques Altmann (Né en 1923, Jacques Altmann est l'aîné de cinq garçons. Ses parents Dina et Suscher et ses quatre plus jeunes frères sont déportés sans retour à Auschwitz le 3 novembre 1942. Jacques Altmann les rejoint le 10 février 1944 après avoir séjourné dans les camps parisiens annexes de Drancy, Austerlitz et Lévitan. Il sera libéré en 1945. )
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