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Région :
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Préfets :
Émile Bollaert
(11/1945 - 1947) Commissaire régional de la République pour la région de Strasbourg (Bas-Rhin et Haut-Rhin). Arrêté et déporté en Allemagne en 1944, il est désigné commissaire de la République à Strasbourg après son rapatriement (1890-1978)
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Strasbourg 67000 - Bas-Rhin | |||||||||||||||||||
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Notice de Wolf Ibram
Wolf Ibram était né en Pologne, dans une famille juive. Orphelin de père dès sa naissance, il perdit aussi bientôt sa mère et fut placé dans un internat rabbinique. Il apprit le yiddish, l’allemand et le polonais. A 16 ans, il reçut une formation agricole à Varsovie, au sein d’un mouvement de gauche. L’antisémitisme grandissant, il décida d’émigrer pour rejoindre son oncle et sa tante. Il traversa l’Allemagne et passa en France. Il arriva le 21 juillet 1937 à Strasbourg, s’installa chez on oncle, qui habitait le quartier populaire de la Krutenau et avait ouvert un atelier de tailleur. Wolf Ibram prit le prénom de Willy, plus proche d’un prénom français. Il trouva du travail dans une ferme à Stutzheim, village proche de Strasbourg. Il apprit le français tout seul.
Il se retrouva dans la mouvance militante communiste pour venir en aide aux Brigadistes volontaires qui transitaient par Strasbourg.
Il fut déplacé en septembre 1939 à Périgueux (Dordogne), lieu d’évacuation de la plupart des Strasbourgeois. Exempté du service militaire par le conseil de révision polonais le 21 octobre 1939 à Périgueux, il travailla volontairement pour la Défense nationale aux usines Schneider-Creusot. Il avait repris immédiatement son activité, qui consistait à apporter une aide matérielle aux anciens des Brigades internationales d’Espagne. Il adhéra au parti communiste illégal à Périgueux, en 1940.
Il organisa la résistance des jeunes juifs. Il était en contact avec les directions de Lyon et de Toulouse et mit sur pied, avec l’aide de Raymond Vesmare, le premier groupe de jeunes juifs résistants. De janvier 1942 à février 1944 il fit partie du triangle de la direction régionale de l’Union des juifs pour la Résistance et l’Entraide pour le département de la Dordogne. Il recrutait pour le maquis, comme en témoigna après la guerre le capitaine André Rolland, de l’état major interrégional de cette Union.
Il fut incorporé le 26 février 1942 au sein du 647ème Groupement de Travailleurs Étrangers (à Chancelade, Dordogne), composé d’étrangers espagnols et de juifs. Il fut détaché à la scierie de Razac-sur-l’Isle (645° GTE), puis affecté aux mines de lignite de Dantou (commune de Cladech, à 9 km de Saint-Cyprien). Averti par des voisins, il put s’enfuir le 26 août 1942, jour de l’exécution de la rafle des juifs en Dordogne. Il fut porté manquant le 1er septembre 1942. Un avis de recherche fut lancé contre lui le 6 septembre par la police de Vichy. Il dut se cacher pendant plusieurs mois avant de rejoindre Toulouse (Haute-Garonne), où il reprit ses activités à l’Union des Jeunes Juifs. Il organisa des sabotages de trains et de ponts.
En 1944, Willy Ibram s’engagea dans les unités combattantes de la ville de Lyon. Après le débarquement des Alliés en Normandie, il fut envoyé à Roanne où il organisa le bataillon MOI au sein des FTPF. Il était alors le lieutenant Pierre.
Il revint à Strasbourg après la Libération, retrouva sa famille et épousa le 1er juin 1947 Rosy Schwab, née le 18 octobre 1926 à Strasbourg, commerçante, rencontrée à Périgueux.
Le couple aura trois enfants.
Willy Ibram fut naturalisé français le 18 septembre 1949.
Il suivit une formation de tailleur puis devint représentant de commerce, d’abord pour la maison de disques Chant du Monde puis dans le textile.
Ce fut un militant très actif de la cellule Langevin (cellule francophone de Strasbourg -centre). Il fut aussi membre du Mouvement de la Paix, de France-URSS et des Échanges franco-allemands dans le Bas-Rhin. Au moment de la guerre d’Algérie, il mit ses enfants à l’abri de peur de représailles. Dans les années 60, il allait en Espagne, avec sa famille, pendant les vacances, pour rapatrier des communistes espagnols. Il se rendit en visite à Dresde, ville jumelée à Strasbourg.
Willy Ibram resta profondément attaché au communisme toute sa vie mais fut profondément affecté par les propos antisémites de certains camarades de sa cellule au moment de la Guerre des Six Jours.1
16/12/2020
Auteur : F. Olivier-Utard
Lien : Le Maitron
Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog
2 pages,
réalisation 2011 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Paul Ernest dit Paul Bourson Farouche opposant au régime nazi, Exposé
2 pages,
réalisation 2011
Auteur :
Alain LAPLACE
- terminal
Article extrait d'une étude généalogique sur la famille BOURSON de Vigy (Moselle) et alliés (http://majoresorum.eklablog.com)
1 Memorbuch (Mémorial des Juifs du Bas-Rhin )
2 Journal de guerre de Charles Altorffer
3 Site officiel de la Commune de Montigny-les-Monts
4 Site non officiel de la commune d' Auxon (Démarches administratives, histoire du village, cartes postales et photos anciennes.
)
5 Saint-Dizier la période 1939-1945 en photos (La ville de Haute-Marne la période 1939-1945 en photos )
6 Histoire de Lièpvre de 1870 à 1945.
7 Le grands entretiens : André Kahn (Né en 1929 dans la bourgade alsacienne de Schirrhoffen, André Kahn est un rescapé de la Shoah. Evacué en train en janvier 1945 en direction de Gusen II, camp annexe de Mauthausen, puis à pied en avril vers Bergen-Belsen, André Kahn y est libéré par l'armée britannique et rapatrié le 5 juin à l'hôtel parisien Lutetia. )
8 Les grands entretiens : Denise Swaab-Kahn (Née en 1927 dans la bourgade alsacienne de Schirrhoffen, Denise Kahn est une rescapée de la Shoah. Rapatriée en juin 1945 à l'hôtel Lutetia à Paris. )
Notes
- 1 - Article : https://maitron.fr/spip.php?article137124, notice IBRAM Wolf par Françoise Olivier-Utard, version mise en ligne le 25 mai 2011, dernière modification le 25 mai 2011.
Source : Arch. de la fédération du Bas-Rhin. — Entretien avec ses filles Corinne et Nadine, le 19 avril 2011 — Bernard Reviriego, Les Juifs en Dordogne, 1939-1944, Archives départementales de la Dordogne, 2003, Franlac, p. 78, 134, et 362 (courte notice biographique).
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