Soutenez le travail de l'AJPN
  Recherche de personne, de lieu : affiche la page   Recherche type Google : propose des pages  
 
 
Page d'accueil Les communes de France durant la  Seconde Guerre mondiale  
Anonymes, Justes et Persécutés durant la période nazie dans les communes de France
2 annonces de recherche
39/45 en France (WWII)
base des données identifiées par AJPN.org
Nouveaux articles
Une page au hasard
38080 noms de commune
95 départements et l'étranger
1230 lieux d'internement
744 lieux de sauvetage
33 organisations de sauvetage
4342 Justes de France
1072 résistants juifs
15987 personnes sauvées, cachées
Expositions pédagogiques AJPN Exposition pédagogique 2e Guerre mondiale : la guerre, l'occupation, la vie quotidienne, les lois antisémites, les rafles, les justes, les enfants cachés, les rescapés, les témoins L'enfant cachée
Das versteckte Kind

Chronologie 1905/1945
En France dans les communes
Les Justes parmi les Nations
Républicains espagnols
Tsiganes français en 1939-1945
Les lieux d'internement
Les sauvetages en France
Bibliothèque : 1387 ouvrages
Cartographie
Glossaire
Plan du site
Signaler un problème technique
Imprimer cette page
Oise

Région :
Hauts-de-France
Département :
Oise

Préfecture :
Beauvais

Préfets :
Maurice Mathieu
(31/05/1938 - 22/05/1940)
Paul Vacquier
(22/05/1940 - 30/10/1942)
Yves Perony
(18/11/1944 - 24/07/1946)
Émile Pelletier
(1942 - 1943) Émile Amédee Pelletier, Préfet de la région de Laon-Saint-Quentin (Aisne, Ardennes, Oise et Somme) (1898-1975)
(09/1941 - 05/1942) Préfet régional de Saint-Quentin (Aisne, Somme, Oise, Ardennes), révoqué par Vichy et recherché par la Gestapo pour son activité de résistant.
Georges Malick
(30/10/1942 - 18/11/1944) Préfet de l'Oise
Roger Homo
(1944 - 1944) Roger Marie Calentin Paul Homo, Préfet de la région de Laon-Saint-Quentin (Aisne, Ardennes, Oise et Somme) (1892-1977)
Pierre Pène
(1944 - 1946) Commissaire régional de la République de la région de Laon-Saint-Quentin (Aisne, Ardennes, Oise et Somme) (1898-1972)

À lire, à voir…

Jean-Yves Boursier Jean-Yves Boursier
Un camp d'internement vichyste. Le sanatorium surveillé de La Guiche

ACHETER EN LIGNE

Frédéric Viey Frédéric Viey
Franck d'Almeida
Histoire des Communautés Juives du Nord et de Picardie

ACHETER EN LIGNE

Étienne Dejonghe Étienne Dejonghe
Yves Le Maner
Le Nord-Pas-de-Calais dans la main allemande, 1940-1944

ACHETER EN LIGNE

Franck Fajnkuchen Franck Fajnkuchen
Yzkor. Une famille juive en France entre 1940 et 1944

ACHETER EN LIGNE

Grégory Célerse Grégory Célerse
Sauvons les enfants ! : Histoire du comité lillois de secours

ACHETER EN LIGNE
[Ajouter un ouvrage]

Arrestation dans le département de l'Oise en 1939-1945



95 Familles arrêtées dans le département [Compléter]

Bacouël
03/08/1944 Famille Degouy - Gaétan Gaston Degouy est né le 19 mai 1906 à Rocquencourt (Oise), de nationalité française, ouvrier laitier domicilié à Bacouel (Aisne), arrêté le 3 août 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald, revenu en France.
Source : Résistance 60


02/08/1944 Famille Maréchal - Yves Maréchal est né le 1er avril 1916 à Auchy-la-Montagne, de nationalité française, instituteur domicilié à Bacouel, arrêté le 2 août 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation le 17 avril 1945 entre Oberaudenhain et Bockwitz.
Source : Résistance 60


02/08/1944 Famille Vanoverschelde - Maurice Vanoverschelde est né le 23 août 1897 à Dessenzem (Belgique), de nationalité belge, agriculteur à Bacouel, arrêté le 2 août 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, mort lors de l’évacuation le 16 avril 1945 entre Kossa et Oberaudenhain.
Source : Résistance 60

Beauvais
02/07/1944 Famille Blot - Léon Edmond Blot est né le 21 mars 1895 à Tracy-le-Mont (Oise), de nationalité française, cheminot à Marissel domicilié à Beauvais, résistant FTPF, arrêté le 2 juillet 1944, incarcéré à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 2 mars 1945.
Source : Résistance 60


03/07/1944 Famille Degroote - Georges Charles Degroote est né le 20 avril 1899 à Luchy (60), il réside à Saint-Just-en-Chaussée, 94 rue de Paris. Il a été mobilisé en avril 1918 mais n'est pas allé au front. Rappelé en 1938, il ne semble pas avoir été mobilisé en 1939. Il est réquisitionné par la Kommandantur de Beauvais pour monter la garde la nuit sur les voies ferrées. Cafetier, il appartient au FN et est arrêté le 3 juillet 1944 sur dénonciation. Il part de Compiègne dans le convoi du 17 août 1944 pour Buchenwald où il reçoit le matricule 81378. Son décès est fixé au 21 août, date de son arrivée au camp. Or, ce même jour, il touche quelques effets vestimentaires et il semble être mort le 23, déclaré inconnu dans un premier temps suite à des informations erronées.
Source : Résistance 60


03/08/1944 Famille Lemaire - Pierre Lemaire est né le 18 juin 1923 à Compiègne (Oise), de nationalité française, domicilié à Beauvais, arrêté le 3 août 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 14 avril 1945 entre Glebitzsch et Wellaune.
Source : Résistance 60


23/06/1944 Famille Moyrenc - Auguste Roger Joseph Moyrenc est né le 12 décembre 1895 à Marseille (Bouches-du-Rhône), de nationalité française, Auguste Roger Joseph était professeur de mathématiques à l’Ecole Pratique (la « Prato ») et membre de la section socialiste de Beauvais (Oise). Auguste Moyrenc devint conseiller municipal de cette ville en 1936. Il milita également dans les syndicats. Le 12 janvier 1936 au congrès de réunification de l’Union départementale, il fut élu archiviste. Résistant du réseau Gallia, militaire, arrêté le 23 juin 1944 à Rorges, arrêté par la Gestapo dans sa classe, détenu à Compiègne, déporté sans retour à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt. Auguste décède lors de l’évacuation du camp le 16 avril 1945 entre Kossa et Oberaudenhain.
Roger Moyrenc est né le 24 février 1921 à Marseille (Bouches-du-Rhône), fils d’Auguste, résistant du réseau Gallia, arrêté le 23 juin 1944 à Rorges le même jour que son père au lycée de Garçons, détenu à Roanne puis à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 18 avril 1945 entre Kossa et Oberaudenhain.
Source : Résistance 60

Beauvoir
02/08/1944 Famille Rayé - Jean Rayé est né le 16 janvier 1923 à Beauvais (Oise), de nationalité française, domicilié à Beauvoir, résistant Front National arrêté le 2 août 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, disparu.
Source : Résistance 60

Bulles
03/07/1944 Famille Mortagne - Auguste Mortagne est né le 2 février 1903 à Montataire (Oise), de nationalité française, domicilié à Bulles (Oise) où il est arrêté le 3 juillet 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald, revenu en France.
Source : Résistance 60

Caisnes
26/07/1944 Famille Affagard - Réfugié du Havre, Roger Affagard né le 5 mai 1919 au Havre sera hébergé à Caisnes où il sera arrêté en tant que résistant lors de la rafle du 26 juillet 1944. Transféré à Compiègne Royallieu, il serait déporté à Buchenwald puis déporté dans un camp de concentration à Thale, dans le Harz le 27/08/1944. Sa famille restera sans nouvelle de lui jusqu'à son retour d'Allemagne, le 6 mai 1945. Amaigri et profondément marqué par les conditions de détention, il gardera les séquelles jusqu'à sa mort.
Déportation : 27/08/1944


26/07/1944 Famille Baranowski - Jean Baranowski est né le 27 février 1903 à Wicyn (Pologne), de nationalité polonaise, prisonnier évadé réfugié à Caisnes où il est arrêté lors d’une rafle le 26 juillet 1944, détenu pendant 21 jours à la maison d'arrêt de Compiègne puis transféré au camp de Compiègne-Royallieu. Il est déporté à Buchenwald par le convoi du 17 août 1944 et travaille en kommando à Gamdersheim jusque fin mars 1945. Rapatrié le 19 mai 1945, il exerce la profession de manœuvre après-guerre.
Source : Résistance 60


26/07/1944 Famille Chaulieu - Maurice René Albert Chaulieu est né le 25 mars 1923 au Havre (Seine-Maritime), de nationalité française, réfugié du Havre à Caisnes (Oise) où il est travaille en tant que bûcheron, il est arrêté le 26 juillet 1944 lors d’une rafle de la Feldgendarmerie et du SD, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté par le convoi du 17 août 1944 à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp entre Wellaune et Kossa le 15 avril 1945. Il porte la mention mort en déportation par arrêté du 1er juin 2011. Son nom est inscrit sur le monument commémoratif de la résistance et de la déportation du Havre.
Source : Résistance 60


27/04/1944 Famille Dathy - Jacques Marie Jules Dathy est né le 3 octobre 1918 à Chantilly (Oise), de nationalité française, ouvrier agricole à Cuts (Oise), engagé volontaire dans l’armée le 22 octobre 1936, il est incorporé au 155e RAP. Muté en 1939 au blockhaus du commerce à Strasbourg, détaché au PACA17 puis au 13e GRCA EHR, il stationne à Vendenheim-Wissembourg puis à Brenelle (Aisne) le 15 mai 1940 avant de retraiter jusqu’à Linards (Haute-Vienne). Le 4 juillet 1940, il est affecté au 12e Cuir. à Haution. Le 22 octobre 1941, il se rengage pour deux ans supplémentaires dans l’armée de l’armistice jusqu’au 27 novembre 1942. Retiré sans emploi à Holnon (Aisne) puis à Baboeuf (Oise), il entre à l’école de gendarmerie de Vichy du 15 mai au 4 juillet 1943, mais est libéré pour inaptitude. Il entre alors au centre de libération des prisonniers de guerre à Compiègne le 6 août 1943 et est désigné sur l’ordre des Allemands par la mairie de Margny-lès-Compiègne pour travailler sur les côtes françaises. Réfractaire, il se réfugie à Caisnes (Oise) le 8 octobre 1943 et entre dans les rangs de l’OCM à Cuts où est formé un maquis le 1er juin 1944. Sous les ordres du chef de bataillon Fourrier et adjoint du lieutenant Pichot, il participe à un parachutage à Nampcel (Oise) avec Léon Terqueux, transporte et distribue des armes à différents groupements, instruit au maniement des armes à aux explosifs, assure des liaisons avec le maquis de Salency, coupe des lignes téléphoniques alleman-des… Arrêté le 27 avril 1944 à Caisnes, interné à Compiègne, il est déporté à Buchenwald puis à Dachau le 27 avril 1945. Libéré le 29 avril 1945, il est rapatrié le 29 mai suivant. Rappelé comme maréchal des logis, rengagé pour un an le 1er février 1946, il exerce par la suite la profession de comptable, Il décède le 24 juin 1988 à Cuts.
Source : Résistance 60


26/07/1944 Famille Galan-Rodriguez - Isaïe Galan-Rodriguez est né le 10 juillet 1909 à Fornelles, de nationalité espagnole, réfugié politique à Caisnes (Oise), bûcheron, arrêté le 26 juillet 1944 lors d’une rafle, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 5 décembre 1944.
Source : Résistance 60


26/07/1944 Famille Hardy - Serge Hardy est né le 18 novembre 1926 à Noyon (Oise), de nationalité française, manœuvre, résistant OCM et Résistance, arrêté sans motif le 26 juillet 1944 à Caisnes (Oise) lors d’une rafle, déporté à Buchenwald, à Gandersheim, puis à Dachau, libéré le 29 avril 1945, revenu en France. Il décède en 1973.
Source : Résistance 60


26/07/1944 Famille Hernandez - Antonio Hernandez est né le 14 mars 1904 à San-Munoz (Espagne), de nationalité espagnole, réfugié à Caisnes (Oise), arrêté lors de la rafle du 26 juillet 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 26 décembre 1944 à Buchenwald.
Source : Résistance 60


26/07/1944 Famille Hézelot - Pierre Hézelot est né le 1er février 1923 à Guise (Aisne), de nationalité française, bûcheron arrêté à Caisnes (Oise) lors de la rafle du 26 juillet 1944, déporté à Buchenwald, décédé.
Source : Résistance 60


27/07/1944 Famille Willecocq - Jacques Charles Alphonse Willecocq est né le 25 janvier 1922 à Noailles (Oise), de nationalité française, garçon coiffeur domicilié à Noyon, réfractaire au STO en mars 1943, il se rend chez l'agriculteur Pierre Wallois, de Caisnes, par ailleurs membre du mouvement Résistance pour trouver une cache. Il trouve refuge ensuite chez M. Lemaire, agriculteur dans le hameau de Bellefontaine. Engagé dans la Résistance le 13 mai 1944 à Bellefontaine (Oise) arrêté le 27 juillet 1944 à Caisnes (Oise) sur dénonciation, transféré à la prison de Compiègne jusqu'au 16 août puis au camp de Royallieu, il est déporté à Buchenwald le 17 août jusqu’au 3 octobre 1944, à Bad-Gandersheim jusqu’au 5 avril 1945, puis à Dachau du 27 avril 1945 jusqu’à la libération du camp le surlendemain. Revenu en France, il réside au n°173 de la rue du Monchel à Noyon et décède le 14 octobre 2006.
Source : Résistance 60

Catillon
03/07/1944 Famille Dubois - Pierre Dubois est né le 20 janvier 1911 à Maignelay (Oise), de nationalité française, ouvrier en bâtiment domicilié à Saint-Just-en-Chaussée puis commerçant à Catillon, résistant isolé de juillet 1941 au 1er avril 1942, engagé au réseau évasion, il est rattaché au FTPF à partir du 1er janvier 1943, il réalise des sabotages et des attaques de convois allemands. Arrêté le 3 juillet 1944 à Catillon, interné à Royallieu, déporté à Buchenwald le 17 août 1944 par le dernier train au départ de Compiègne puis à Witten-Annen jusqu’au 1er avril 1945 à Lippstadt, revenu en France le 26 avril 1945. En 1946, il reçoit la croix de guerre avec étoile d’argent avec cette citation à l’ordre de la Division : « FFI de l’Oise. Résistant de la première heure. Magnifique patriote. A, dès juillet 1941, hébergé des illégaux, condamnés à mort par Vichy. Organisateur de la lutte armée. D’un courage et d’une volonté à toute épreuve, a participé à de nombreux coups de mains et de sabotages. A ramassé et sauvé de nombreux parachutistes alliés. Arrêté par la Gestapo le 3 juillet 1944, interné à Royallieu et torturé, déporté au camp de la mort de Buchenwald jusqu’au 1er avril 1945. » Garde républicain à Ferrette (Haut-Rhin), puis employé domicilié à Saint-Just-en-Chaussée (Oise), il décède à Compiègne le 8 juillet 1990.
Source : Résistance 60


03/07/1944 Famille Guichard - Eugène Guichard est né le 23 février 1917 à Marseille-en-Beauvaisis (Oise), de nationalité française, garçon-boucher demeurant à Catillon, arrêté le 3 juillet 1944, déporté à Buchenwald, revenu en France, décédé le 11 juillet 1945.
Source : Résistance 60

Chevincourt
16/07/1944 Famille Hilger - Norbert Hilger est né le 21 août 1905, à Chevincourt (Oise), Norbert Hilger est le fils d’un agriculteur d’origine belge (de Lignières), Xavier Hilger (né en 1867) et de Jeanne Villon (née en 1871) originaire du village où ils habitent rue Zélaine. Après son service militaire, Norbert Hilger est à son tour fermier dans la commune. Il est marié à Simone Menant depuis onze ans et père d’un enfant, Pierre, lorsque la Seconde Guerre mondiale est déclarée. Il a alors 34 ans et de nombreux souvenirs d’enfance de la Grande Guerre, dans cette commune proche du front. Mobilisé le 11 septembre 1939 comme sergent au dépôt de cavalerie n°2, il est dirigé le 9 janvier 1940 au COMAM avant d’être versé le 30 mai suivant au 5e Groupe Franc Motorisé. C’est au sein de cette unité qu’il participe à la Campagne de France et est blessé au bras le 9 juin 1940 lors d’un engagement à Rouen. Soigné à l’hôpital de Juvenat, à Sainte-Anne d’Auray jusqu’au 27 juin 1940, il est envoyé en convalescence pour un mois et rentre à Chevincourt le 1er juillet suivant. Il est démobilisé par la gendarmerie de Ribécourt le 8 septembre 1940 et reprend son activité fermière. En décembre 1941, suite à un contact avec deux militants communistes, André Dumontois (alias Lucien) et « Marcel », il entre au Front National de Lutte pour l’indépendance de la France. Il se voit chargé, un mois plus tard, d’organiser un groupe à Chevincourt avec comme pseudonyme « Norbert ». On le note en mars 1942 chef du sous-secteur de Thourotte puis, en mai 1942, chef du secteur de Compiègne. Les effectifs sont alors faibles mais au fil des mois vont devenir importants. Il est alors nommé lieutenant et commande 250 hommes. Durant deux ans et demi, son activité de résistant sera intense et l’exposera à de nombreux dangers. A la veille du Débarquement, il aura organisé 33 groupes locaux réunis en 8 sections totalisant 660 adhérents dans la clandestinité. Norbert Hilger est alors le chef du secteur Est, ou secteur 3, du FN de l’Oise. Il intègrera, non sans discussions préalables, l’organisation des Forces Françaises de l’Intérieur pour le département de l’Oise, aux côtés de l’OCM, de Libé-Nord, de VOP. Ainsi, le 15 avril 1944, le colonel Louis Fromonot, alias Monturat, chef départemental des FFI de l’Oise, le nommera capitaine FFI. Dans cette nouvelle organisation où les FTP ont toute leur place, Norbert Hilger appartient au secteur-Est FFI, commandé par Amédée Bouquerel, et occupe une place dans son état-major. Il a en charge la formation des comités cantonaux et locaux de libération, et participe à l’élaboration des plans d’action en vue de la libération, en liaison avec les autres responsables des organisations de Résistance, notamment Jean Martin et André Astoux. Norbert Hilger dans un hôpital parisien lors de son retour de déportation, Collection privée, DR Mais le 16 juillet 1944, à trois heures du matin, tandis que plusieurs maquis ont été démantelés et que certains ont parlé sous la torture ou été appâté par des gains faciles, il est arrêté avec son fils Pierre et le commis agricole de la ferme, Georges Delafolie. Si ces derniers sont libérés, Norbert Hilger est placé en détention à Compiègne, d’abord dans la prison où il subit un interrogatoire musclé, puis au camp de Royallieu. Il est déporté à Buchenwald par le dernier train, celui du 17 août 1944. Dans le même train, se trouvent André et Max Brézillon, Joseph Charles, René Philippon, Georges Roos, Michel Depierre, Gilbert Bleuse, Jules Mercier. Il ne verra pas la libération de l’Oise, le 2 septembre 1944 mais en sera informé. Norbert Hilger sera libéré avec ses camarades du camp de Buchenwald par les troupes américaines le 11 avril 1945. Il considèrera ce jour comme l’un des plus beaux jours de sa vie. Très affaibli, il contracte alors un phlegmon au pied droit. Rapatrié le 8 mai suivant, il est soigné à l’hôpital Bichat, à Paris jusqu’au 2 juin 1945. De retour à Chevincourt, Norbert Hilger reprend son métier d’agriculteur. Il milite à la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes
Source : Résistance 60

Cinqueux
08/08/1944 Famille Lemaire - Louis Lemaire est né le 7 décembre 1902 à Nogent-sur-Oise (Oise), de nationalité française, ouvrier domicilié à Cinqueux,arrêté le 8 août 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Witten-Atten, revenu en France.
Source : Résistance 60


08/08/1944 Famille Papégnies - Edouard Papégnies est né le 29 janvier 1923 à Renaix (Belgique), de nationalité belge, arrêté à Cinqueux (Oise) le 8 août 1944 avec soixante et une autres personnes en représailles à l’attaque contre un colonel allemand, déporté à Buchenwald, revenu en France.
Source : Résistance 60


08/08/1944 Famille Pol - Wilfrid Pol est né le 27 mai 1895 à Pontpoint (Oise), de nationalité française, cultivateur, résistant du maquis de Monceaux-Cinqueux, arrêté le 8 août 1944 à Cinqueux avec soixante-et-une autres personnes en représailles à l’attaque contre un colonel allemand. Déporté à Buchenwald, il décède le 4 juin 1945 à l’hôpital de Kaiserslautern avant son rapatriement.
Source : Résistance 60


08/08/1944 Famille Prillieux - Marius Prillieux est né le 2 février 1922 à Creil (Oise), de nationalité française, pointier domicilié à Nogent-sur-Oise arrêté à Cinqueux le 8 août 1944 avec soixante-et-une autres personnes en représailles à l’attaque contre un colonel allemand, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, disparu.
Source : Résistance 60

Compiègne
07/07/1944 Famille Buchet - Julien Buchet est né le 22 mai 1904 à Tourinnes (Belgique), de nationalité belge, manœuvre domicilié à Compiègne (Oise), arrêté le 7 juillet 1944, déporté à Buchenwald, disparu.
Source : Résistance 60


08/07/1944 Famille Collart - Robert Collart est né le 1er mai 1915 à Brancourt-le-Grand (Aisne), de nationalité française, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, résistant du groupe « Police », arrêté le 8 juillet 1944, déporté à Buchenwald, libéré le 29 avril 1945, revenu en France.
Source : Résistance 60


07/07/1944 Famille Flamand - Firmin Flamand est né le 20 mars 1915 à Faverolles (Aisne), de nationalité française, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, il organise avec un ami de régiment Hubert Laffitte le groupe « Police », constitué de douze hommes. Arrêté le 7 juillet 1944 avec Hubert Laffitte, il est déporté à Buchenwald, revenu en France.
Source : Résistance 60


08/07/1944 Famille Foyart - Gaston Foyart est né le 18 avril 1915 à Montdidier (Somme), de nationalité française, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, résistant du groupe « Police », il est noté caporal FFI. Arrêté le 8 juillet 1944, il est transféré au camp de Royallieu, déporté à Buchenwald au départ de Compiègne par le convoi du 17 août 1944. Il est revenu en France. Il est décoré de la médaille militaire (décret du 13 novembre 1959 paru au JO du 18 novembre 1959) en qualité d'ancien quartier-maître infirmier. Brigadier de police, il est domicilié à Verneuil-en-Halatte puis Sartrouville (Seine-et-Oise) en 1961. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur (JO du 24 septembre 1961). Il décède le 1er août 1973 à Créteil. Son corps repose dans le cimetière de Roye (Somme).
Source : Résistance 60


08/07/1944 Famille Haution - Gilbert Haution est né le 23 août 1913 à Albert (Somme), de nationalité française, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, résistant du groupe « Police », arrêté le 8 juillet 1944, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945.
Source : Résistance 60


08/07/1944 Famille Hébert - Georges Louis Hébert alias Stade et Iris est né le 21 février 1921 à Beauvais, noté domicilié au 17 rue Louis Borel, il est gardien de la paix à Compiègne et résistant du groupe "Police". Membre du réseau Alliance de Marie-Madeleine Fourcade, il est agent de renseignement action du secteur Olympe. Il est noté chargé de mission P561, en liaison avec le groupe Jean-Marie Buckmaster du SOE. Il est arrêté le 8 juillet 1944, détenu au camp de Royallieu, il est déporté à Buchenwald par le convoi du 17 août 1944. Affecté au kommando de travail de Neu-Stassfurt (ancie nne mine de sel reconvertie en usine de V1 souterraine), il est noté mort des suites de maladie (dysenterie) le 21 février 1945 au camp de Neu-Stassfurt. Son corps est incinéré dans un four crématoire. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur (décret du 2 septembre 1952) et reçoit la Croix de guerre 39/45. Son nom figure sur les monument aux morts de Beauvais et de Compiègne, sur les plaques commémoratives du commissariat central de Compiègne et sur le Mémorial de l'Alliance à Paris.
Source : Résistance 60


08/07/1944 Famille Hocquard - Serge Hocquart est né le 9 août 1915 à Lunéville (Meurthe-et-Moselle), de nationalité française, lieutenant au commissariat de Compiègne, résistant du groupe « Police », arrêté le 8 juillet 1944, déporté à Buchenwald, revenu en France.
Source : Résistance 60


08/07/1944 Famille Lapole - René Augustin Arthur Lapole est né le 16 novembre 1920 à Guiscard (Oise), de nationalité française, domicilié à Noyon, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, résistant du groupe Police, arrêté le 8 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 17 avril 1945 entre Oberaudenhain et Bockwitz, épuisé de fatigue, frappé à coups de pieds et de bâton, exécuté d’une balle par un SS.
Source : Résistance 60


08/07/1944 Famille Lecareux - René Lecareux est né le 16 décembre 1919 à Grand-Fresnoy (Aisne), de nationalité française, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, résistant du groupe « Police », arrêté le 8 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède d’une phtysie galopante le 3 avril 1945.
Source : Résistance 60


08/07/1944 Famille Levasseur - Albert Léon Levasseur est né le 1er janvier 1917 à Pont-Audemer (Eure), de nationalité française, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, résistant du groupe « Police », arrêté le 8 juillet 1944 pour sabotage, aide à la résistance, fabrication de fausse monnaie et de pièces d’identité, déporté à Buchenwald. Revenu en France, il s’installe à Flixecourt (1952).
Source : Résistance 60


1944 Famille Malmed - Charles, 5 ans, né le 10/10/1938 à Compiègne, habitait avec ses parents 3, rue Donjon à Compiègne. Arrêté parce que juif, il est interné au Camp de Creil et déporté, seul, sans retour à Auschwitz par le convoi n° 66 du 20/01/1944.
Déportation : 20/01/1944 convoi no 66
JO : Mémorial de la déportation des Juifs de France


04/1944 Famille Moscovici - David, né le 11 juillet 1887 à Botosani en Roumanie, est installé en France depuis 1900 et naturalisé français. Marchand forain en bonneterie et résistant, il habite à Compiègne avec son épouse Marie née Goldblum et sa belle-mère. Il est arrêté par les Allemands et interné à Drancy, ainsi que son épouse et sa belle-mère qui, souffrant d’une phlébite, dut y être transportée sur une civière. Il sera déporté sans retour le 15 mai 1944 dans le convoi n° 73 dirigé d’abord sur Kovno (Kaunas) en Lituanie, où la moitié du convoi resta sur place et fut rapidement anéantie par les S.S. dans la forteresse de la ville, et dans le camp de Pravieniskès. L’autre moitié du convoi fur dirigée sur Reval (Tallinn), en Estonie. Enfermés et condamnés à des travaux extrêmement pénibles, les prisonniers furent presque tous assassinés par les S.S.
Déportation : 15/05/1944 convoi no 73


08/07/1944 Famille Nutte - Emile Jean André Nutte est né le 28 mai 1920 à Sarron (Oise), de nationalité française, fils de Louis Joseph Nutte et d'Adrienne Fecqueux, il est domicilié au n°276 Cité Rouher à Creil. Il s'engage volontairement pour la durée de la guerre le 26 mars 1940 au 118e Bataillon de l'Air où il intègre l'Ecole radiotélégraphiste de Saint-Malo. Il est démobilisé le 1er septembre suivant et se marie le 9 novembre avec Georgette Henriette Chevallier de qui il aura quatre enfants. Chaudronnier soudeur à l'usine Saf de Pont-Sainte-Maxence jusqu'en janvier 1943, il devient bucheron de janvier à avril 1943 à Verneuil avant de devenir gardien de la paix au commissariat de Compiègne. Il demeure alors au n°34 de la rue de Clamart. Le 15 décembre 1943, il entre dans la Réistance au sein des FTPF-FN en qualité de sergent et participe au sabotages de voies ferrées. Résistant du groupe « Police », ce sous-brigadier est arrêté le 8 juillet 1944 suit à une dénonciation. Il est incarcéré à la prison de Compiègne jusqu'au 15 août 1944 puis détenu au camp de Royallieu. Le 17 août, il est déporté à Buchenwald. Durant sa captivité au camp des Tentes dans le kommando des charpentiers, il participe au groupe de résistance du camp et du corps franc de la section du chef de section Lacour (Front National). A l'approche des troupes américaines, il prend les armes et fait des patrouilles autour du camp. Il pousse des reconnaissances jusqu'à Weimar. Il contribue à la reddition de la ville et fait de nombreux SS prisonniers jusqu'à la prise de possession du camp par les troupes américaines le 15 avril 1945. Il réintègre la police et demeurera au 39 rue Aristide Briand à Creil puis Square Claude Bernard. Il sera cité à l'ordre du Régiment par ordre particulier n°17 du 25 avril 1947 et recevra la Croix de guerre avec étoile de bronze. Il décède le 31 janvier 1981.
Source : Résistance 60


08/07/1944 Famille Rondelle - Robert Rondelle est né le 1er décembre 1920 à Margny-lès-Compiègne (Oise), de nationalité française, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, résistant du groupe « Police », arrêté le 8 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré à Annaberg le 8 mai 1945.
Source : Résistance 60


08/07/1944 Famille Salgues - Georges Salgues est né le 9 décembre 1923 à Ville-sous-la-Ferté (Aube), de nationalité française, frère de Maurice, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, résistant du groupe « Police », arrêté le 8 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Escherschausen (ou Hecht), disparu.
Maurice Salgues est né le 5 octobre 1925 à Saint-Cyr-l'Ecole (Yvelines), de nationalité française, frère de Georges, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, résistant du groupe « Police », arrêté le 8 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Holzen, libéré le 11 avril 1945 à Buchenwald, revenu en France.
Source : Résistance 60


07/07/1944 Famille Souply - André Souply est né le 27 octobre 1920 à Jonquières (Oise), de nationalité française, charretier domicilié à Compiègne, résistant FTPF arrêté le 7 juillet 1944, déporté à Buchenwald où il meurt le 11 avril 1945.
Source : Résistance 60


08/07/1944 Famille Verpillat - Raymond Verpillat est né le 28 février 1913 à Bar-sur-Aube (Aube), de nationalité française, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, il réside au n° 24 rue du Petit-Château avec son épouse Germaine et un enfant. Entré dans la police en 1943, résistant du groupe « Police », il est arrêté le 8 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt. Il décède le 9 mars 1945 des suites d’une scarlatine à Neu-Stassfurt. Il est inhumé au cimetière du Nord à Compiègne en septembre 1952.
Source : Résistance 60


08/07/1944 Famille Vigny - Jacques Vigny est né le 6 septembre 1921 à Vic-sur-Aisne (Aisne), de nationalité française, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, résistant du groupe « Police », arrêté le 8 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis Neu-Stassfurt, évadé lors de l’évacuation du camp en forêt de Torgau le 18 avril 1945, revenu en France.
Source : Résistance 60

Creil
1944 Famille Delnef - Roland, dit Joseph, est professeur à l’école Professionnelle de Creil. Un des pionniers de la Résistance dans l’Oise, chef du Bureau des Opérations aériennes, il est arrêté en 1944, détenu au camp de Royallieu avec Marcel Sailly et le Révérend Père Riquet, puis déporté à Buchenwald. Il rentrera en France en juin 1945.

Crisolles
01/07/1944 Famille Merlier - Marcel Merlier est né le 1er novembre 1924 à Crisolles (Oise), de nationalité française, résistant OCM, arrêté le 1er juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 16 avril 1945 entre Kossa et Oberaudenhain. Une rue de Crisolles porte son nom.
Source : Résistance 60


01/07/1944 Famille Poulain - Marcel Henri Léon Emmanuel Poulin est né le 25 décembre 1899 à Ham (Somme), ancien élève de l'Agro. Directeur de la sucrerie familiale de Crisolles, il s’engage volontairement en 1917. Décoré de la Croix de guerre 1914-1918, il est élu après la guerre maire de Crisolles, conseiller d’arrondissement, administrateur du Progrès de l’Oise et président des Anciens Combattants de Crisolles. Mobilisé en 1939, il retrouve sa commune en 1940 où il poursuit sa tâche de maire et d’industriel. Fort d’un réseau de connaissances solide, il participe à la résistance noyonnaise en employant et cachant des STO, en renseignant l’OCM, en soutenant les maquisards du chalet des Usages. En avril 1942, il est condamné à deux jours de prison pour avoir refusé de se plier à une réquisition. Arrêté le 1er juillet 1944 à la suite de l’assaut du Maquis des Usages, Marcel Poulin est interrogé et brutalisé par la Gestapo de Compiègne. Détenu au camp de Royallieu, il est déporté à Buchenwald (groupe 18) puis envoyé en commando dans les mines de sel de Stassfurt le 11 septembre suivant. Il y décède d’un œdème pulmonaire le 3 décembre 1944.
Source : Résistance 60

Cuts
27/07/1944 Famille Aramini - Noël Joseph Aramini, né le 28 novembre 1926 à Malakoff (Paris), de nationalité française, ouvrier agricole demeurant à Pierrefonds, est arrêté à Cuts le 27 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé entre Clausnitz et Dittersbach le 25 avril 1945.
Source : Résistance 60


27/07/1944 Famille Moreau - Jacques Moreau est né le 6 juillet 1923 à Haumont (Nord), de nationalité française, bûcheron domicilié à Cuts, arrêté le 27 juillet 1944 à Cuts, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 11 avril 1945, revenu en France.
Source : Résistance 60

Fumechon
03/07/1944 Famille Lemaître - Joseph Lemaître est né le 3 avril 1893 à Quincampoix (Oise), de nationalité française, garde-champêtre à Fumechon, résistant Front National, arrêté le 3 juillet 1944 à Quincampoix, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp le 18 avril 1945 entre Bockwitz et Raitzen.
Source : Résistance 60

Janville
03/08/1944 Famille Darchelet - Gaston Darchelet est né le 11 août 1923 à Dampremy (Belgique), de nationalité belge, électricien à Janville (Oise), arrêté le 3 août à Janville, déporté à Buchenwald, revenu en France.
Source : Résistance 60

La Rue-Saint-Pierre
31/03/1944 Famille Flameygh - Auguste Flameygh est né le 7 juin 1904 à Koekelaère (Couckelaere, Belgique), de nationalité française, ouvrier agricole domicilié à La Rue Saint-Pierre, naturalisé français le 10 août 1927, arrêté le 31 mars 1944 sur dénonciation pour faits de résistance, interné à la caserne Agel de Beauvais jusqu’au 16 août 1944, date de son transfert au camp de Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt le 13 septembre 1944, libéré le 11 avril 1945, revenu en France. Il devient veilleur de nuit. Il décède en 1998.
Source : Résistance 60

Le Déluge
25/07/1944 Famille Masson - François Masson est né le 29 février 1908 au Déluge (Oise), de nationalité française, artisan plombier domicilié au Déluge, arrêté le 25 juillet 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald, revenu en France.
Source : Résistance 60

Liancourt
01/07/1944 Famille Colin - André Victor Bastien Colin alias Riri est né le 18 juillet 1911 à Liancourt (Oise), de nationalité française, cet ouvrier est soldat de 2e classe au 507e RCC en 1939 puis au 6e Bataillon de Chars de Combat de mai au 1er septembre 1940. Membre des Jeunesses communistes, il travaille dans la société Austin de Liancourt, usine occupée par Krupp. Il entre dans la Résistance en décembre 1942 (FTPF) et devient responsable militaire des FUJP de l’Oise en avril 1943. Il organise en juin 1943 l’état-major des jeunes Réserve (rattaché à l’état-major FTPF) avec Gaston Fournival, André Cozette, Paillart et R. Lefèvre. Nommé lieutenant par le Commandant Legrand dit « Edouard » le 6 mai 1944, il participe à des sabotages, l’aide aux réfractaires, aux parachutages d’armes. Arrêté à Liancourt le 1er juillet 1944 sur dénonciation, il est incarcé à la maison d’arrêt de Compiègne le jour même puis au camp de Royallieu le lendemain. Déporté à Buchenwald, il est libéré le 24 avril 1945 et revenu en France le 26 avril suivant. Il devient mécanicien (metteur au point moteur diesel).
Source : Résistance 60


01/07/1944 Famille Fouquerolle - Louis Fouquerolle est né le 21 juin 1892 à Mogneville (Oise), de nationalité française, tourneur domicilié à Liancourt(Oise), résistant FTP à Liancourt arrêté le 1er juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Flossenbürg où il décède le 22 avril 1945.
Source : Résistance 60


01/07/1944 Famille Framery - André Fernand Framery est né le 18 juin 1925 à Mogneville (Oise), de nationalité française, ouvrier métallurgiste demeurant à Liancourt, résistant FUJP, arrêté le 1er juillet 1944 sur dénonciation, il est interné à la prison de Compiègne le 2 août 1944 puis au camp de Royallieu. Déporté à Buchenwald, il est libéré le 25 avril 1945. Revenu en France, il est domicilié à Liancourt puis à Creil (Oise), il décède en 1983.
Source : Résistance 60


01/07/1944 Famille Pasquier - Robert Pasquier est né le 5 mai 1927 à Berthecourt (Oise), de nationalité française, manœuvre résidant à Liancourt (Oise), résistant FTPF de Liancourt arrêté le 1er juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France.
Source : Résistance 60

Mareuil-sur-Ourcq
1944 Famille Lasnier - Guy Lasnier est né le 30 août 1923 à Paris, de nationalité française, boucher de profession, réfractaire au STO, arrêté avec un groupe de résistants de Mareuil-sur-Ourcq, emprison-né à Soissons puis à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg. A son décès en 2001, ses cendres seront répandues autour de la stèle de Bellicart (Compiègne) où une plaque porte son nom (2003).
Source : Résistance 60


06/06/1944 Famille Minouflet - Raoul Minouflet est né à Villers-Cotterêts le 12 mars 1908, de nationalité française. Raoul Minouflet est boucher à Mareuil-sur-Ourcq. Il fait son service militaire au 41e RAD de Trèves. Mobilisé en 1939 au 301e AR. La suite est racontée par M. Minouflet, lui-même : « Fait prisonnier le 17 juin 1940 a Alençon, évadé trois jours après et rentré clandestinement à Mareuil-sur-Ourcq, je me suis occupé du ravitaillement de la population et des résistants régionaux. Je suis rentré dans la résistance dès ses débuts grâce à un S.P. pour le ravitaillement. J’ai pu faire des transports et des liaisons avec ma voiture sous les ordres de mon chef de groupe, Paul Castier de La Ferté-Milon et j’ai pu, de ce fait, prendre part à plusieurs transports et parachutages, jusqu’à la date de mon arrestation. J’ai eu d’ailleurs l’occasion avec mon chef de groupe, de transporter des aviateurs américains de forteresses volantes abattues dans la région de Fère-en-Tardenois. Arrêté dans la nuit du 6 au 7 juin 1944 à 1 heure du matin. Encerclement de ma maison par plus de 20 allemands et miliciens, j’ai été dirigé comme otage à la prison de Soissons, ensuite Royallieu et Buchenwald le 17 août 1944 » par le dernier convoi ayant quitté Compiègne ». Arrivé au bout de 5 jours à Buchenwald, il en repart le 14 septembre 1944 pour le kommando de Neu-Stassfurt avec 480 autres déportés du même convoi. Il esy libéré le 8 mai 1945 par les russes au terme d’une longue marche de la mort. Revenu en France, il reprend ses activités de boucher à Mareuil-sur-Ourcq, où il décèdera en 1971.
Source : Résistance 60

Méry-la-Bataille
02/1944 Famille Blin - Georges et Madeleine sont nommés instituteurs en 1935 à Méry-la-Bataille. En 1942 Georges Blin entre dans la Résistance dont il devient rapidement un responsable local du groupe Libération Nord, au côtés de Biondi, Marcel Mérigonde. Dénoncé en février 1944, il est arrêté dans sa classe par la police allemande. Torturé et déporté au camp de Flossemburg, il y meurt d'épuisement en janvier 1945. Son épouse Madeleine, résistante du même réseau, en arrêté en mars 1944 par la Gestapo. Torturés, déportés au camp de Ravensbruck, elle survit à ses privations, rentre terriblement affaiblie en 1945 en France, et reprendra son travail d'enseignante. Elle décèdera à Creil en 1962, à l'âge de 60 ans.

Monceaux
08/08/1944 Famille Troussel - Joannes Troussel est né le 4 décembre 1921 à Homecourt (Somme), ouvrier à Monceaux (Oise), arrêté le 8 août 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Flossenbürg, revenu en France.
Source : Résistance 60

Monchy-Saint-Éloi
20/07/1944 Famille Porlier - Roger Charles Porlier alias Zéphyr est né le 12 octobre 1910 à Nogent-sur-Oise (Oise), de nationalité française, il est ouvrier aux établissements Francolor à Villers-Saint-Paul et est domicilié à Monchy-Saint-Eloi, rue du Bel Air. Marié, père de quatre enfants, il sert comme soldat au 45e Régiment d'Infanterie à partir du 3 septembre 1939. Entré à l'hôpital d'Hirson, il retourne dans son unité. Fait prisonnier à Ivry L'Evêque, il parvient à s'évader six heures plus tard. Il est libéré de ses obligations militaire en 1941. Entré dans la Résistance au FTPF à partir du 23 avril 1943 au sein du Détachement Valmy, il devient chef de groupe du 2e secteur (Montataire), et a comme responsables Marceau Boulanger, Marcel Coène et Maurice Mignon. Il est immatriculé sous le n°1632 avec comme pseudonyme "Zéphir". Il est noté appartenant aux FFI à partir du 1er juin 1944. Le 6 juin 1944, il quitte son entreprise pour entrer en clandestinité. Il exécute des déraillements à Laigneville (mai , juin et juillet 1944), Brenouille (juin 1944) et à Rieux, des coupures téléphoniques à Monchy-Saint-Eloi, Rieux et Laignevile (avril, mai, juin et juillet 1944) ainsi que du transport d'armes et attaque une automobile d'état-major allemande à la bombe (5 tués) en juillet 1944 à Laigneville (RN16) et deux Allemands à l'écluse de Creil (2 tués). Arrêté le 20 juillet 1944 à Monchy-Saint-Eloi, interné à Beauvais puis à Compiègne, il est déporté à Buchenwald par le convoi du 17 août 1944. Il est noté combattant de la Brigade Française d'Action Libératrice de Buchenwald-Dora. Libéré le 11 avril 1945, il revient en France le 10 mai suivant. Le 16 janvier 1947, il reçoit la Croix de guerre avec étoile d'argent et la citation suivante: "Résistant toujours volontaire pour les coups de mains. Attaquant les automobiles isolées à la bombe. Sabotant les voies ferrées et les lignes téléphoniques et électriques. Arrêté le 20 juillet 1944 et déporté à Buchenwald, a été un exemple de courage et d'abnégation". Il est reclassé adjudant-chef le 13 octobre 1947, il reçoit la carte de déporté résistant (n°100307223) le 23 novembre 1951. Il est invalide à 25% suite aux coups et aux maladies durant sa déportation. Chef d'équipe dans son usine, il devient agent de maîtrise. Il décède le 23 juin 1978.
Source : Résistance 60

Montataire
07/1944 Famille Guillou - Henri Guillou est né le 18 juillet 1921 à Essonnes, de nationalité française, domicilié à Montataire (Oise), arrêté en juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Ditterbach, décédé lors de l’évacuation du camp le 27 avril 1945.
Source : Résistance 60

Montreuil-sur-Brêche
02/07/1944 Famille Devaux - René Devaux est né le 28 juin 1905 à Montreuil-sur-Brêche, époux de Marcelle Rousselle et père de trois enfants, cet ouvrier agricole membre du détachement Jacques Bonhomme est arrêté le 2 juillet 1944 sur dénonciation d'un certain Raoul. Détenu à la prison Agel de Beauvais où il est interrogé, il est transféré au camp de Royallieu de Compiègne et est déporté à Buchenwald par le convoi du 17 août 1944 et décède à Lippstadt le 7 avril 1945. Son corps est rapatrié et repose dans le cimetière de Montreuil-sur-Brêche. Son nom figure sur le monument aux morts de la commune.
Source : Résistance 60

Moulin-sous-Touvent
30/09/1941 Famille Durville - Léon, né le 19 juillet 1880 à Soissons (Aisne), fusillé comme otage le 21 février 1942 à Moulin-sous-Touvent (Oise) ; marchand forain ; militant communiste de l’Aisne.
Léon Durville était le fils d’un manouvrier, Charles Durville, et de Désirée Moreau, ménagère. Il épousa le 3 décembre 1910, dans sa commune natale, Juliette Buré, veuve Jaufret. Domicilié 38 avenue Voltaire à Soissons, il était marchand forain et avait un petit hôtel. Il élevait un fils de sa femme, Maurice Jaufret qui fut son héritier. Sa femme mourut début octobre 1941 quelques jours après l’arrestation de son mari. Il figurait sur la liste des « communistes notoires qui seront pris comme otages par la Kreikommandantur de Soissons au cas où des incidents surviendraient dans la ville » envoyée par le commissaire de police de Soissons le 30 août 1941 au préfet de l’Aisne. Il aurait été secrétaire de la cellule communiste de Soissons. Il accusa un brigadier de police "gaulliste" de l’avoir dénoncé faussement car il disait dans ses lettres ne plus être communiste.
Le 29 septembre 1941, un attentat fut organisé à Courmelles (Aisne) contre une sentinelle allemande. Dans la nuit du 29 au 30 septembre 1941, dix-sept communistes furent arrêtés à Soissons et dans la région, parmi eux Léon Durville.
À la suite de l’attentat de Rouen contre des soldats allemands, le 4 février 1942, Léon Durville fut transféré comme otage au camp de Royallieu à Compiègne (Oise).
Fusillé le 21 février 1942 à la Butte aux Zouaves à Moulin-sous-Touvent, avec Émile Michaud et Arthur Lefebvre, il a été inhumé à Carlepont. En mai 1945, il a été réinhumé à Soissons.
Son nom est inscrit sur les stèles de Moulin-sous-Touvent (six fusillés les 21 février et 7 mars 1942) et de Carlepont ainsi que sur le monument aux morts de Soissons.
Date d'exécution : 21/02/1942
Source : Le Maîtron

Neuilly-en-Thelle
08/07/1944 Famille Andrieu - Charles Louis Victor Marie Andrieu est né le 20 septembre 1903 à Neuilly-en-Thelle (Oise), de nationalité française, médecin de profession. Responsable au Front National, ce résistant multiplie les actions en apportant des soins aux blessés, en transportant et cachant des parachutistes anglais et d’autres résistants. Arrêté une première fois en mai 1943 au cours du transfert d’un parachutiste anglais (qui parvient à sauter par la portière de la voiture avant d’être arrêté) et emprisonné à Senlis, il est relâché faute de preuve par un officier allemand (Lenarth) le prévenant de faire « très attention ». Haut responsable du Front National, il est désigné au cours de l’été 1944 pour représenter les FTP à l’Etat-Major des FFI, il est arrêté à son domicile avec son fils Paul (15 ans) sur dénonciation le 8 juillet 1944 à cinq heures du matin. Trois autres habitants (dont le doyen Duchemin) sont arrêtés le même jour. Tous sont détenus à la prison allemande de Beauvais, quatre sont relâchés le 22 juillet. Maintenu en détention, incarcéré à Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, il décède le 21 mars 1945 à Weimar-Buchenwald. Il est élu maire de Neuilly-en-Thelle en mai 1945 par le nouveau conseil municipal qui ignore son décès. Charles Andrieu reçoit la médaille de la Résistance. Une place de Neuilly-en-Thelle porte son nom qui figure aussi sur une plaque commémorative dans le hall du Conseil Général de l’Oise.
Source : Résistance 60

Nourard-le-Franc
25/07/1944 Famille Tourte - Michel Tourte est né le 29 octobre 1922 à Nourard-le-Franc (Oise), de nationalité française, résistant FTPF arrêté le 25 juillet 1944 sur dénonciation, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg.
Source : Résistance 60

Noyon
23/07/1944 Famille Bleuse - Gilbert Henri Etienne Bleuse, né le 21 novembre 1907 à Nogent-sur-Oise (Oise), de nationalité française, demeurant à Noyon, charpentier à Pontoise. Caporal de réserve au 67e RI, il entre dans la résistance OCM (on le note aussi FTPF) à Noyon auprès de son beau-père Marcel Fourrier le 1er juin 1944 (parachutages, transport d’armes, fausses cartes d’identité), arrêté le 23 juillet 1944 sur dénonciation du traître Souris, détenu à Compiègne à la maison d’arrêt puis au camp de Royallieu, déporté à Buchenwald, libéré par les Américains le 11 avril 1945, revenu en France le 30 avril suivant. Il décède à Noyon en 1982.
Source : Résistance 60


18/07/1944 Famille Brezillon - André Constant est né le 10 juin 1889 à Vincennes. Entrepreneur de bâtiment, conseiller municipal démis en 1940 avec l'ensemble de la municipalité, il devient membre de l'OCM, sous-chef puis chef du sous-secteur de Noyon. Son fils, Max, né le 30 mais 1921 à Noyon, est résistant. Dénoncés, ils sont arrêté le 18 juillet 1944 et déportés le 17 août à Buchenwald. Libéré par l'armée américaine le 29 avril 1945, ils rentrent en France. André a contracté la tuberculose. Max intègre le Comité local de libération dont il sera élu président le 7 juin 1945.
Déportation : 17/08/1944


20/07/1944 Famille Delpierre - Michel, né en 1926 à Villers-Vermont est employé de ferme puis travaille en usine. Il devient membre de l'OCM sur le secteur de Noyon. Arrêté le 20 juillet 1944, interné à Royallieu (Compiègne), il est déporté par le dernier train du 17 août 1944 à Buchenwald. Il est libéré le 8 avril 1945.


18/07/1944 Famille Philippon - René Philippon est né le 17 septembre 1903 à Amiens (Somme), de nationalité française, ingénieur des Travaux Publics de l'Etat du service vicinal demeurant au 6 rue du Faubourg d'Amiens à Noyon, René Philippon est mobilisé en 1939. Fait prisonnier, il s’évade en juin 1940 et regagne la France. En décembre 1940, par arrêté du secrétaire d'Etat aux Communications, il est affecté à compter du 1er janvier 1941 à la subdivision du service ordinaire du département de l'Oise en remplacement de M. Imbert, retraité. Il réalise plusieurs faits de Résistance (distribution de journaux) puis devient membre de l'OCM sur Noyon et participe à plusieurs actions et parachutages. Arrêté le 18 juillet 1944, il est déporté à Buchenwald. Le 1er septembre 1944, le général de Corps d'Armée Koenig, délégué militaire pour le Front Nord et commandant en chef des FFI le cite à l'ordre de l'Armée : "mobilisé en 1939, s'évade en juin 1940 d'un Frontstalag. Résistant spontané, organise en juin 1941, dans l'Oise, un dépôt d'armes et de munitions françaises et anglaises qui ne fut jamais découvert par les Allemands. Il diffuse tracts et journaux clandestins, il fabrique et distribue des cartes d'identité. Il réduit au minimum les réquisitions par l'ennemi des véhicules et pneumatiques en informant les intéressés en temps utiles. il contribue à l'installation, en forêt de Saint-Gobain, d'un maquis, fournit des renseignements sur les organisations fortifiées et les travaux de l'ennemi, il obtient cinq bombardements efficaces sans qu'il y ait de victimes civiles. Il détruit à cinq reprises différentes (région de Noyon) le câble téléphonique (Paris-Lille). Il recueille sept parachutistes américains, les aide à rejoindre l'Angleterre. Il contribue à l'installation à Soissons, de deux officiers français parachutés pour centraliser et transmettre des renseignements sur l'activité de l'occupant. Il participe en 1944, à deux parachutages d'armes. Arrêté et interné à Compiègne le 18 juillet 1944, il est déporté à Buchenwald le 18 août, il rentre en France le 30 juillet 1945. Il a résisté à l'ennemi, sur tous les plans avec une admirable continuité dans un désintéressement absolu". Son épouse, Mme Philippon-Despontin sera élue conseiller municipal de Noyon le 13 mai 1945. Il reçoit en décembre 1946 la Medal of Freedom, est fait Chevalier de la Légion d'honneur et recevra la Croix de Guerre avec palme. Après guerre, il devient directeur des Services techniques de la ville de Noyon puis se retire à Compiègne avec le titre d’Ingénieur des TPE honoraire. Il sera élu président d'honneur de l'Association des Prisonniers de Guerre (1946), président de l’Union Nationale des Associations de Déportés Internés et Familles de disparus (UNADIF) ainsi que président du Mouvement Résistance de l’Oise (en 1970). Il signe un témoignage poignant de sa déportation dans l’avant-propos du livre Buchenwald écrit par le Dr Roos en 1945, dans lequel il dénonce les crimes perpétrés par les nazis.
Source : Résistance 60


01/07/1944 Famille Roos - Georges Roos est né le 19 juin 1890 à Sète (Hérault), docteur en médecine exerçant à Grandvilliers, il s'installe à Noyon en 1940 au 16 rue Driencourt. Entré au Front National en 1943, il participe à la résistance dans sa spécialité, en falsifiant des certificats, des radiographies, apportant des soins aux clandestins. Il est arrêté le 1er juillet 1944 sur dénonciation, interrogé et incarcéré à Compiègne déporté par le dernier train du 17 août 1944 à Buchenwald. Libéré le 20 avril 1945, de retour en France, il témoigne de ce qu'il a enduré dans un ouvrage intitulé « Buchenwald ». En novembre 1946, il est nommé représentant à Noyon de la Fédération des Amicales de réseaux de la France combattante. En 1952, il est président de la section locale de l’ADIF. Il décède le 7 mars 1961 à Noyon où il est inhumé au cimetière du Nord de Noyon.
Source : Résistance 60

Ormoy-Villers
06/01/1944 Famille Nadal   - Dénoncé vers le 15 novembre 1943, Louis Nadal est arrêté le 6 janvier 1944. Interné le 12 janvier 1944 au camp de Royallieu à Compiègne par la Gestapo, dénoncé par trois habitants du village(Ils ne seront jamais inqiétés par la justice). Déporté le 6 avril 1944 au camp de Mauthausen en Autriche. Arrivé le 8 avril 1944 à Mauthausen, immatriculé sous le numéro 62868, il est transféré à Hartheim à 10 km de Linz et gazé le 21 août 1944.
Déportation : 06/04/1944
Date d'exécution : 21/08/1944
JO : 24 du 29/01/1993. Arrêté du 16/12/1992

Pont-Sainte-Maxence
08/08/1944 Famille Banvin - Claude Robert Blanvin est né le 26 novembre 1925 à Cinqueux (Oise), de nationalité française, électricien à la Salfa à Pont-Sainte-Maxence, résistant isolé le 1er janvier 1944, arrêté le 8 août 1944 et transféré à Compiègne-Royallieu où il est interné jusqu’au 16 août 1944, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, libéré le 24 avril 1945, revenu en France le lendemain.
Source : Résistance 60

Saint-Just-en-Chaussée
03/07/1944 Famille Chambon - Roger Chambon est né le 24 août 1905 à Vicq-sur-Nahon (Indre), de nationalité française, préparateur en pharmacie à saint-Just-en-Chaussée, arrêté le 3 juillet 1944, déporté à Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, revenu en France.
Source : Résistance 60


03/07/1944 Famille Dupressoir - Eugène Honoré Séverin Dupressoir alias Robert est né le 16 octobre 1900 à Catillon-Fumechon (Oise), de nationalité française, maréchal des logis chef à la 5e Légion de gendarmerie à Orléans du 23 août 1939 au 24 juillet 1940. Employé à la mairie de Saint-Just-en-Chaussée jusqu’au 1er août 1942, il devient comptable et s’engage dans la Résistance le 1er janvier 1942 au Front National à Saint-Just-en-Chaussée avant de rejoindre par l’intermédiaire de Georges Jauneau le groupe FTPF Jacques Bonhomme le 1er avril 1942. Il participe au ravitaillement, héberge des chefs de la Résistance et des réfractaires, réalise des déraillements, des sabotages de circulations routières, des lignes téléphoniques et électriques, attaque des convois, recherches des parachutistes alliés. Arrêté le 3 juillet 1944, il est incarcéré à Compiègne où il est brutalisé lors d’un interrogatoire (nez cassé), il est déporté à Buchenwald (Kommando de Witten-Annen), libéré le 1er avril 1945, revenu en France. En 1946, il reçoit la croix de guerre avec étoile d’argent : « Chef de groupe résolu et audacieux. A participé depuis 1942 à de nombreuses actions contre l’ennemi, déraillements, sabotages des circulations routières, de lignes téléphoniques et électriques, attaques de patrouilles. A porté aide aux parachutistes alliés. Arrêté par la Gestapo le 3 juillet 1944, interné, torturé, déporté à Buchenwald, a toujours gardé une foi patriotique inébranlable malgré toutes les souffrances physiques et morales endurées. » Il devient cultivateur et artisan taxi. Il décède le 10 juillet 1983 à Saint-Just-en-Chaussée.
Source : Résistance 60


03/07/1944 Famille Maillard - Albert Maillard est né le 22 septembre 1894 à Faissault (Ardennes), de nationalité française, mécanicien garagiste domicilié à Saint-Just-en Chaussée, arrêté le 3 juillet 1944, déporté à Buchenwald, revenu en France.
Source : Résistance 60


03/07/1944 Famille Vikoski - Paul Vikoski est né le 4 juillet 1899 à Margny-sur-Matz (Oise), de nationalité française, agent SNCF demeurant à Saint-Just-enChaussée, arrêté le 3 juillet 1944, transféré à Compiègne, déporté et mort à Buchenwald le 20 janvier 1944.
Source : Résistance 60

Saint-Sauveur
09/07/1944 Famille Lacaille - Pierre Gaston Julien Lacaille est né le 22 janvier 1912 à Nanterre (Hauts-de-Seine), de nationalité française, garde forestier domanial domicilié à Saint-Sauveur (Oise), il est arrêté le 9 juillet 1944 dans la Maison forestière de Saint-Sauveur sur dénonciation, transféré à Compiègne-Royallieu. Déporté le 17 août 1944 à Buchenwald, il est exécuté au cours du transfert vers un autre cas le 15 avril 1945 près de Weimar. Il reçoit les mentions Mort pour la France et Mort en Déportation (arrêté du 6 mars 1992). Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Sauveur et sur la stèle commémorative de la guerre 1939-1945 à Saint-Sauveur.
Source : Résistance 60

Saint-Valery
17/03/1944 Famille Godin - René Charles François Godin est né le 6 décembre 1924 à Saint-Valéry-sur-Somme (Somme), de nationalité française, clerc de notaire, résistant FTPF arrêté le 17 mars 1944 à Saint-Valéry, déporté à Buchenwald, décédé le 26 avril 1945 à Eisenach.
Source : Résistance 60

Salency
10/07/1944 Famille Doré - Frédéric Médard Doré, maire, résistant est né le 10 octobre 1884 à Salency (Oise), de nationalité française, agriculteur, médaillé militaire, croix de guerre 1914-1914 avec palme, médaillé de Verdun, maire de Salency, dégagé de ses obligations militaires en 1939 (classe 1904). En relation avec les réfractaires STO et la résistance locale, il fournit des cartes d’identité et d’alimentation, aide au ravitaillement du maquis des Usages. Raflé à Salency le 10 juillet 1944 en répression au combat des Usages, interné le jour même à la maison d’arrêt de Compiègne puis au camp de Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 29 mai 1945, revenu en France. Il sera médaillé de la Résistance et fait chevalier de la Légion d’Honneur.
Frédéric Julien Eugène Doré est né le 22 octobre 1913 à Salency (Oise), de nationalité française, agriculteur domicilié à Salency, arrêté le 10 juillet 1944 quelques jours après la rafle en répression au combat des Usages, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation du camp, entre Kossa et Oberaudenhain le 15 ou le 16 avril 1945, assassiné à coup de gourdins et de crosses de fusils sous les yeux de son père.
Source : Résistance 60

Tartigny
02/08/1944 Famille Bagar - Karol Bagar, né le 14 janvier 1921 à Sulimi (Yougoslavie), de nationalité yougoslave, charretier et domicilié à Tartigny (Oise) où il est arrêté le 2 août 1944, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, décédé le 30 mars 1945 à Soest lors de l’évacuation.
Source : Résistance 60


02/08/1944 Famille Debellemanière - Adrien Marcel Debellemanière est né le 29 avril 1918 à Rainvillers (Oise), de nationalité française, domicilié à Ons en Bray (Oise), ouvrier en bâtiment, soldat de 2e classe au 51e RI du 3 septembre 1939 au 12 décembre 1940, capturé le 23 juin 1940 et détenu au Camp d’Auvours (Sarthe). Bûcheron, résistant isolé à partir du 6 juin 1944, il est arrêté le 2 août 1944 à Tartigny (Oise) pour hébergement de parachutistes anglais, interné à Beauvais (caserne Agel) jusqu’au 17 août puis à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald jusqu’en fin septembre 1944 puis à Neu-Stassfurt. Evadé à Delitsch, libéré le 14 avril 1945, il est revenu en France.
Source : Résistance 60


02/08/1944 Famille Moreau - Pierre Moreau est né le 11 décembre 1918 à Tartigny (Oise), de nationalité française, élève instituteur arrêté à Tartigny le 2 août 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 19 avril 1945 lors de l’évacuation du camp entre Raitzen et Reimsdorf.
Source : Résistance 60


02/08/1944 Famille Moreau - Fernand Moreau est né le 31 août 1892 à Mazières, de nationalité française, agriculteur domicilié à Tartigny arrêté le 2 août 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 9 avril 1945.
Source : Résistance 60


02/08/1944 Famille Vandewiele - Georges Armand Vandewiele est né le 5 février 1902 à Berchem (Belgique), de nationalité belge, agriculteur à Tartigny, il héberge et nourrit volontairement et gratuitement des résistants et des aviateurs anglais. Arrêté le 2 août 1944, il est déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt le 11 avril 1945. Libéré le 8 mai 1945, il est rapatrié le 21 mai 1945.
Maurice Vandewiele est né le 9 février 1904 à Berchem (Belgique), de nationalité belge, agriculteur demeurant à Tartigny, arrêté le 2 août 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, mort lors de l’évacuation le 17 avril 1945 entre entre Oberaudenhain et Bockwitz.
Source : Résistance 60

Vauciennes
26/05/1944 Famille Mijalski - Bogumil Mijalski est né le 12 juillet 1925 à Goslawice (Pologne), de nationalité polonaise, domicilié à Vauciennes, arrêté le 26 mai 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, revenu en France.
Source : Résistance 60

Vaumoise
24/05/1944 Famille Caurier - André Caurier est né le 4 juin 1909 à Ambleny (Aisne), de nationalité française, champignonniste à Vaumoise (Oise), arrêté le 24 mai 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 7 décembre 1944.
Source : Résistance 60

Verneuil-en-Halatte
08/01/1944 Famille Beker - François, né le 29 janvier 1924 à Grodzisk (Pologne), de nationalité polonaise, maroquinier et Henri, écolier, né le 19 juin 1928 à Bruxelles, sont domiciliés 17 rue Pasteur à Verneuil (Oise). Arrêtés parce que Juifs le 8 janvier 1944 à Verneuil, ils sont déportés sans retour vers Auschwitz par le convoi n° 66 du 20 janvier 1944.
Déportation : 20/01/1944 convoi no 66

Villers-Saint-Paul
02/08/1944 Famille Desmarest - André René Desmarest est né le 17 août 1923 à Monceaux (Oise), au n°21 de la Grande rue, de nationalité française, chauffeur à la papeterie de Pont-Sainte-Maxence domicilié à Montceaux, engagé dans la Résistance au groupe Libération Nord le 1er juin 1944 après avoir été contacté par Yves Leclère, réalise des sabotages de chemin de fer et de lignes téléphonique souterraines à grande distance, transporte des armes, est arrêté le 2 août 1944 à Villers-Saint-Paul par une patrouille allemande en allant faire sauter un train de V1 stationné à Cauffry. Transféré à Compiègne-Royallieu par le dernier convoi en partance de Compiègne le 17 août 1944, il est déporté à Buchenwald puis à Mühlhausen. Affecté au kommando de travail Martha dans l''usine d'aviation Junkers, il Il décède le 26 mai 1945 à l’hôpital de Nuremberg peu après sa libération. Déclaré mort pour la France en 1945, ajoutée le 31 mars 1947, il reçoit à titre posthume la médaille de la Résistance avec rosette en 1946 et la mention Mort en déportation le 29 janvier 1990. Son nom figure sur une stèle commémoratice à Liancourt et sur le monument aux morts de Monceaux Son corps restitué repose dans le cimetière communal de Monceaux. Une rue de Monceaux porte son nom.
Source : Résistance 60

Voisinlieu
26/07/1944 Famille Briard - Robert Oscar Briard est né le 9 septembre 1912 à Bagnolet (Paris), de nationalité française, 2e classe au 3e Génie en 1933-1934 puis du 3 septembre 1939 au 17 juin 1940, fait prisonnier à Apremont, détenu au Fronstalag 240 jusqu’au 13 avril 1941 date de son évasion. Devenu ouvrier couvreur à Voisinlieu (Oise), il entre dans la Résistance le 1er janvier 1944 dans l’OCM (distribution de tracts, détention d’armes et de munitions, hébergement de résistants), arrêté le 26 juillet 1944, incarcéré à la caserne Agel de Beauvais, transféré le 19 août 1944 au camp de Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt le 12 septembre 1944, revenu en France le 3 juin 1945. Il devient plombier à Beauvais.
Source : Résistance 60


02/08/1944 Famille Morand - Alexandre Morand est né le 7 décembre 1901 à Saint-Just-des-Marais (Oise), de nationalité française, employé SNCF domicilié à Voisinlieu (Oise), arrêté le 2 août 1944, transféré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé le 16 avril 1945 lors de l’évacuation du camp entre Kossa et Oberaudenhain.
Source : Résistance 60

Wavignies
03/07/1944 Famille Baudouin - Marcel Baudoin est né le 28 septembre 1908 à Lagny (Oise), de nationalité française, maréchal-ferrant à Wavignies, résistant FTPF, il est arrêté le 3 juillet 1944. Incarcéré à Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, il est libéré le 13 avril 1945 puis revenu en France. Il décède le 3 décembre 1983 à Ansauvillers.
Source : Résistance 60


03/07/1944 Famille Dupuy - Jean Dupuy est né à Paris le 26 janvier 1911, cet instituteur à Wavignies est membre du Front National. Entré en résistance en 1941, il devient chef du groupe Wavignies en mai 1942. En mai 1943, il devient sous-chef du secteur de Saint-Just-en-Chaussée dans le Détachement Jacques Bonhomme. Il intègre l'Etat-Major départemental FFI en juin 1944 avec le grade de capitaine. Il est arrêté à son domicile le 3 juillet 1944, ainsi que le maire Lucien Sueur, détenu à Compiègne, puis déporté à Buchenwald par le dernier convoi en partance de Compiègne, le 17 août 1944. Il décède à Ohrdruf le 24 février 1945 (on note aussi le 29 mars 1945). Son nom figure sur le monument aux morts et la plaque commémorative de Wavignies.
Source : Résistance 60


03/07/1944 Famille Réant - Henri Jules Réant est né le 22 février 1897 à Wavignies (Oise), de nationalité française, secrétaire de mairie, résistant Front National, arrêté à Wavignies le 3 juillet 1944, transfréré à Compiègne-Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt où il décède le 2 février 1945.
Source : Résistance 60


03/07/1944 Famille Sueur - Lucien Sueur est né le 5 octobre 1901 à Wavignies (Oise), agriculteur, arrêté le 3 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Witten-Annen, libéré le 23 avril 1945, revenu en France.
Source : Résistance 60






Avertissement Les informations affichées sur le site de ajpn.org sont fournies par les personnes qui contribuent à l'enrichissement de la base de données. Certaines, notamment les témoignages, ne peuvent être vérifiées par ajpn.org et ne peuvent donc pas être considérées d'une fiabilité totale. Nous citons les sources de ces informations chaque fois qu'elles nous sont communiquées. Toutes les demandes de rectification de données erronées sont bienvenues et, dans ce cas, les corrections nécessaires sont appliquées dans les meilleurs délais en citant la source de ces corrections. C'est par cette vigilance des visiteurs de notre site que nous pouvons assurer la qualité des informations conservées dans la base de données ajpn.org
 * Juste parmi les Nations
 

Justes parmi les Nations - Righteous among the Nations - De Gerechten mank de Völker - Giusti tra le nazioni - Drept între popoare - Gerechter unter den Völkern - Sprawiedliwy wsród Narodów Swiata - Rechtvaardige onder de Volkeren - Justuloj inter la popoloj - Rättfärdig bland folken - Spravodlivý medzi národmi - Spravedlivý mezi národy - Vanhurskaat kansakuntien joukossa - Világ Igaza - Justos entre as nações - Justos entre las Naciones - Justos entre les Nacions
© Lhoumeau, Marchal 2008-2024