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Aube

Région :
Grand-Est
Carte du département

Préfecture :
Troyes

Préfets :
Georges Hilaire
(09/1940 - 11/1941) Préfet de l'Aube
René Bousquet
(28/08/1941 - 1942) Préfet régional de la région de Châlons-sur-Marne (Marne, Haute-Marne et Aube) (1909-1993)
Louis de Peretti
(18/05/1942 - 1944) Louis Alexandre Valère de Peretti della Rocca, Préfet régional de la région de Châlons-sur-Marne (Marne, Haute-Marne et Aube)
Marcel Grégoire
(1944 - 1946) Commissaire régional de la République de la région de Châlons-sur-Marne (Marne, Haute-Marne et Aube)(1884-1969)

À lire, à voir…

Daniel Froville Daniel Froville
Pierre Bockel, l’aumônier de la liberté

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Jean-Émile Andreux Jean-Émile Andreux
Le Camp des Mazures et ses déportés juifs

 

Eric Rondel Eric Rondel
L'Armée américaine en Alsace : Haut-Rhin / Bas-Rhin 1944-1945

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Médard Brogly Médard Brogly
La grande épreuve - l'Alsace sous l'Occupation Allemande 1940-1944

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Marie-Joseph Bopp Marie-Joseph Bopp
Histoire de l'Alsace sous l'occupation allemande, 1940 1945

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Max Lagarrigue Max Lagarrigue
1940, la France du repli, l'Europe de la défaite

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Jean-Émile Andreux Jean-Émile Andreux
Mémorial des déportés du Judenlager des Mazures

 
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Département de l'Aube en 1939-1945


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Departement de l-Aube en 1939-1945
La Sous-préfecture de Nogent-sur-Seine
source photo : Aube
crédit photo : D.R.
Departement de l-Aube en 1939-1945
Préfecture de Troyes
source photo : Aube
crédit photo : D.R.
Departement de l-Aube en 1939-1945
La Sous-Préfecture de Bar-sur-Aube
source photo : Aube
crédit photo : D.R.
Histoire

La drôle de guerre

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.
L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg, pourtant neutre, et les Pays-Bas le 10 mai 1940.

Le gouvernement désemparé se replie de Paris à Bordeaux dès le 11 juin.
La France est envahie. C’est l’exode vers le sud.
Le président du Conseil, Paul Reynaud, est contraint de démissionner.

23/10/2010

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L'Occupation et la collaboration

Le 13 juin, les Allemands entrent dans l'Aube à Romilly après avoir franchi la Seine.
Le 14 juin 1940, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Élysées.
Arcis est occupé le 15 juin.
Le samedi 15 juin, les Allemands entrent à Troyes par les routes de Sens et de Paris. Au matin du 16 juin, la ville tombe.

Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice.

Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands. La ligne de démarcation traverse treize départements sur 1 200 km : Ain, Allier, Charente, Cher, Dordogne, Gironde, Indre-et-Loire, Jura, Landes, Loir-et-Cher, Pyrénées-Atlantiques, Saône-et-Loire, Vienne.
La Demarkationsline disparaîtra le 11 novembre 1942, après l’occupation totale de la France.

Le maréchal Pétain obtient les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie à Vichy.

René Bousquet devient préfet de la Marne après l'Armistice.
Le 28 août 1941 il est nommé préfet régional de la région de Châlons-sur-Marne (Marne, Haute-Marne et Aube).

En 1942, chef de la police, il organise la rafle du Vel d'Hiv durant l'été 1942 et suggéra aux Allemands de déporter non seulement des Juifs étrangers de la "Zone occupée" mais encore ceux de la "Zone libre".

23/10/2010

[Compléter l'article]

Les Juifs dans l'Aube

Vichy développe une politique antijuive dans la perspective d'une collaboration avec l'Allemagne nazie et fait promulguer le premier statut des Juifs le 3 octobre 1940 avec l'aval et la confiance d'une grande partie de l'opinion publique.
Des hommes, des femmes, des enfants, des familles, français ou étrangers, sont pourchassés et persécutés parce que Juifs et massivement déportés vers l'Est et exterminés. Très peu survivront.

Près de 76 000 Juifs dont plus de 11 000 enfants seront arrêtés et déportés de France, dont 38 000 à Paris.

23/10/2010

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Les proscrits du régime

Les Tsiganes
Les Tsiganes sont internés dans les camps français.

Les Franc-maçons
Les Franc-maçons sont démis de leurs fonctions au sein de l'administration.

Les communistes
Les Communistes, considérés comme "indésirables" sont pourchassés, arrêtés et internés.
Dès la fin du mois de septembre 1939, les militants communistes qui soutiennent le pacte germano-soviétique sont limogés ou arrêtés. Les responsables syndicaux sont menacés.

Les réfractaires au STO
A partir de 1943, les réfractaires du STO entrent dans la clandestinité. Certains rejoignent les résistants également pourchassés.

23/10/2010

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La résistance dans l'Aube

Dans l'Aube, alliant caractère rural et industriel, les troupes allemandes victorieuses prennent possession dès la mi-juin 1940 des points stratégiques : camp militaire de Mailly, base aérienne de Romilly-sur-Seine, centre ferroviaire de Troyes-La Chapelle-Saint-Luc.
Dès l’automne 1940, les premiers signes d’hostilité à l’occupant se manifestent par des tentatives de sabotage. Ces actes demeurent néanmoins isolés ; la répression s’abat rapidement sur leurs auteurs avec pour les cas les plus graves des condamnations à mort.
Les réseaux s’implantent progressivement à partir de 1941, bénéficiant de l’engagement local de figures telles qu’André Mutter ou Georges Wauters. Les mouvements prennent également une importance accrue à partir du printemps 1942, à l’image de l’Organisation civile et militaire ou de ceux de la Libération. Dans le même temps, les communistes participent activement à la propagande clandestine.
Des vagues d’arrestations viennent néanmoins les décimer tandis que les Allemands pratiquent une rigoureuse politique des otages qui se traduit par des exécutions à Clairvaux et Montgueux.
Les socialistes s’organisent au sein de Libération-Nord, grâce aux figures tutélaires de Gabriel Thierry et de Pierre Brossolette.
L’année 1943 permet d’accélérer la structuration de la Résistance. L’Aube connaît ainsi ses premiers parachutages d’armes. Par ailleurs, la destruction des installations des rotondes SNCF de Troyes en juillet 1943 vient témoigner de la qualité des renseignements obtenus par le SOE.
Le nombre croissant de réfractaires au Service du Travail Obligatoire favorise le développement des maquis.

Au printemps 1944, sous l’impulsion prépondérante de l’Armée Secrète et des FTP, des dizaines de groupements d’importance inégale voient le jour. Mais les Allemands réagissent avec vigueur, attaquant la majorité des maquis qui, insuffisamment armés, doivent se replier.
De surcroît, les arrestations, emprisonnements et déportations se multiplient.
Meurtrie, la Résistance placée sous l’autorité d’Émile Alagiraude participe toutefois à la libération du département par les troupes américaines.
Désireux de poursuivre la lutte, de nombreux FFI décident de s’engager.
La signature de la capitulation met un terme à leur aventure.

23/10/2010
Lien : AERI

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La répression à l'été 1944

Le 24 août 1944, l'armée allemande entre à Buchères, au sud de Troyes, exécutent 63 civils et incendient de nombreuses maisons.

23/10/2010

[Compléter l'article]

La libération

Le 26 août 1944, la ville de Troyes est délivrée par les troupes du Général Patton.

23/10/2010

[Compléter l'article]

Les rafles

La rafle des 19 et 20 juillet 1942

Le 2 juillet 1942, von Korff, chef de la Sipo-Sd pour la région de Châlons-sur-Marne, qui comprend l’Aube, la Marne, et la Haute-Marne, demande aux préfets départementaux d’organiser le rassemblement des Juifs des deux sexes de 16 à 45 ans1.

Quatre jours plus tard, ces directives sont modifiées et seuls les Juifs étrangers sont visés2

Le 19 juillet la rafle débute dans l'Aube : 7 Juifs sont interpellés à Troyes par la police française et amenés au centre Jules Ferry. Dans le reste du département, ce sont les gendarmes français qui procèdent à l’arrestation de 7 autres Juifs (3 ont été arrêtés à Saint-Mards-en-Othe, 2 à Bar-sur-Aube, 1 à Maizières-lès-Brienne et 1 à Gélannes. Quatorze personnes sur les vingt-quatre prévues sont arrêtées dans l’Aube.

Le 20, les Juifs de la Marne sont à leur tour raflés. Les gandarmes à qui ont été confiées les opérations constatent qu'une grande partie des personnes à interpeller sont absentes de leur domicile.
Au final, 7 personnes sont raflées et conduites par la police au « centre d’accueil de la gare de Reims », où les attendent la gendarmerie et un bus pour le transfert à Châlons-sur-Marne3.

Les rafles d’octobre 1942

La rafle débute dès le soir du 8 octobre par l’arrestation à Payns de Sarah Strick. Elle est transférée dès le lendemain à Jules Ferry4.
Le 9, 18 de ses coreligionnaires sont interpellés à Troyes dont 7 des enfants placés à l’Assistance publique ou chez des voisins en juillet suite à la rafle de leurs parents. Robert Trafikant, âgé de 9 ans, bien que ne figurant pas sur la liste des Juifs à arrêter, est emmené avec sa mère Itha. En revanche, les enfants Samuel – dont la mère Lieba, en traitement à l’hôpital, ne peut être transportée – sont laissés à l’Assistance publique5. Dans le reste du département, les brigades de gendarmerie procèdent à l’arrestation de 5 autres personnes : 3 personnes ont été arrêtées à Saint-Mards-en-Othe et Chane Melcer et Léïa Matcovici arrêtées à Bar-sur-Aube sont transférées vers Troyes.

Au bout du compte dans l’Aube, 24 personnes ont été appréhendées au cours des 8 et 9 octobre 1942 puis transférées temporairement à Jules Ferry6, sur les 30 initialement prévues.

Les rafles de janvier 1944

Les rafles marquent une pause en 1943 dans l’Aube et à Reims, pour ne reprendre qu’en janvier 1944. Cette fois, elles sont organisées et opérées exclusivement par les autorités allemandes.

Le 27 janvier 1944, la Marne est frappée par sa troisième rafle. 49 juifs sont arrêtés à Reims. 96 juifs sont été arrêtés dans treize localités haut-marnaises dont 19 à Chaumont, dont la plus jeune, Marie Baer a 2 ans, et le plus âgé, Joseph Liebner, a 85 ans., 19 à Chaumont, dont la plus jeune, Marie Baer a 2 ans, et le plus âgé, Joseph Liebner, a 85 ans. Après leur interpellation, ils sont conduits au centre pénitentiaire des Hauts Clos à Troyes.

Parmi les raflés, un décède à Drancy, deux ne seront pas déportés et resteront à Drancy, trois sont libérés pour raisons de santé et 90 sont déportés entre le 10 février et le 27 mars 1944.
Seul Paul Greilsammer reviendra, tandis que sa mère et sa tante déportées en même temps que lui sont assassinées.

Source : Romain Dupré (doctorant en histoire) et Anne-Claire Kulig (master 2 d’histoire), Regards croisés : le temps des rafles et des déportations des Juifs dans l’Aube et à Reims.

04/01/2018

[Compléter l'article]

Toutes les communes de l'Aube

Les camps et les lieux d'internement de l'Aube

42e CTE Radonvilliers 10500 Radonvilliers
43e-44e CTE Brienne-le-Château 10500 Brienne-le-Château
58e CTE Camp de Mailly 10230 Mailly-le-Camp
63e CTE Juzanvigny 10500 Juzanvigny
Camp de Luxembourg 10220 Bouy-Luxembourg
Camp Jules-Ferry 10000 Troyes
Dulag de Mailly 10230 Mailly-le-Camp
Frontstalag 124 Troyes 10000 Troyes
Maison d'arrêt de Clairvaux 10310 Ville-sous-la-Ferté
Prison des Hauts-Clos 10000 Troyes

Les lieux de sauvetage de l'Aube

Nid Fleuri 10360 Saint-Usage

3 Familles hébergées, cachées ou sauvées de l'Aube[Compléter]

Bar-sur-Aube

1942 - 1944 Famille Melcer Pelberg - A Bar-sur-Aube, suite à l’arrestation en octobre 1942 de Chane Melcer, ses enfants Louise et Charles Melcer et ses neveux Solange et Bernard Pelberg, sont sauvés et cachés par Raymonde* et Marcel Perrin*. Avec la complicité d’un véritable réseau de proches – voisins, amis, famille – les Perrin sont parvenus à nourrir, vêtir et cacher ces enfants jusqu’à la fin de la guerre.

Saint-Usage (Rolande Guerrier)

1943 - 1945 Famille Guerrier (Paris) - Famille hébergée:Gérard Guerrier, Michel Guerrier, Rolande Guerrier.

Troyes

1943 - 1944 Famille Smith - Rachel et sa fille Jacqueline, deux anglaises, sont raflées et internées, parce que juives, au Camp Jules Ferry, situé dans les locaux d'une école réquisitionnée. Grâce à l'aide d'un enfant de l'école, elles parviendront à s'échapper pour être recueillies par ses parents qui les hébergeront jusqu'à l'automne 1944. [Témoignage dans Paroles d'étoiles]


19 Familles arrêtées dans le département [Compléter]

Brienne-le-Château
27/01/1944 Famille Lévy - Adolphe, 71 ans, est né le 8 décembre 1872 à Étain (Meuse). Sa fille Edmée est née le 25/06/1906 à Étain. Arrêtés parce que Juifs, Edmée est déportée sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 35 du 21/09/1942. Son père arrêté le 27/01/1944 à Brienne-le-Château où il résidait et interné à Drancy où il décède le 16 février 1944.
Date d'exécution : 16/02/1944

Géraudot
17/07/1943 Famille Millot - Roger est arrêté le 17/07/1943 à Géraudot sur un terrain de parachutage, dénoncé par une famille de Géraudot.
JO : Témoignage de Michel Millot


17/07/1943 Famille Monet - Louis Monet est arrêté le 17/07/1943 à Géraudot sur un terrain de parachutage, dénoncé par une famille de Géraudot.
JO : Témoignage de Michel Millot

Lusigny-sur-Barse
27/01/1944 Famille Meyer - Le docteur Meyer exerçant à Lusigny-sur-Barse est arrêté parce que juif.

Méry-sur-Seine
27/01/1944 Famille Cuciuc - Alice(5 ans) et Edith Cuciuc (33 ans) étaient la fille et la femme de Marcel Cuciuc, juif d'origine roumaine. Médecin, il fut prisonnier de guerre qu'il termina dans un Oflag avec d'autres officiers juifs, à Lubeck. Sa femme et sa fille furent raflées le 27 janvier 1944, à Méry. Transportées rapidement à Drancy, elles quittèrent ce lieu le 10 février 1944, pour Auschwitz où elles décèdent le 25 février de cette année. Marcel Cuciuc, rentra en 1945, s'inscrivit au conseil de l'ordre des médecins en octobre. Il exerça son art à Méry jusqu'en 1956 puis à Troyes où il prit sa retraite en 1976. En 2015, la commune de Méry décide d'appeller son école maternelle "Alice et Estel Cuciuc".
Déportation : 10/02/1944

>> Voir les 19 familles arrêtées dans le département <<

Chronologie [Ajouter]

22/06/1940 - L'armistice met fin aux combats. L'Alsace est occupée par l'Allemagne nazie. L'administration civile de l'Alsace est confiée au Gauleiter de Bade-Alsace, Robert Wagner, avec pour mission de gagner en une décennie la population alsacienne à la cause du national-socialisme.
13/07/1940 - Le Gauleiter Robert Wagner décide d'expulser les Juifs restés en Alsace, et de confisquer tous leurs biens, intérêts et droits au profit de l'État.
14/07/1940 - Les Alsaciens non Juifs sont autorisés à rentrer chez eux.
16/03/1941 - Le gauleiter Bürckel, responsable, entre autre, de l'Alsace Lorraine, demande aux Mosellans se reconnaissant Français une déclaration d'option.
08/04/1941 - Départ vers la France des Mosellans se reconnaissant Français.
29/07/1941 - L'allemand devient la langue obligatoire en Alsace-Lorraine.
25/12/1944 - L'Alsace étant annexée et les déboires de l'armée allemande sont fréquents. Le 2 décembre 1944, toutes les unités des forces terrestres, de l'air et des Waffen-SS sont placées sous le haut commandement du Reichsführer-SS Heinrich Himmler et doivent coute que coute empêcher que les Forces de Libération traversent le Rhin. Ce sera le début de la "Poche de Colmar" Heinrich Himmler en personne vient galvaniser ses troupes et sera signalé à Wuenheim durant la Nuit de Noël 1944 où il passera la nuit au presbytère du villageWuenheim France
06/02/1945 - Les troupes de 1ère Armée Française sont arrêtées sur la rivière de la Doller depuis quelques semaines. Il a beaucoup neigé en ce début d'année 1945. Fin janvier l'état major décide de reprendre les combats pour éradiquer la "Poche de Colmar" Au Sud des combats ont lieu à l'Ochsenfeld et dans les rues de Cernay. Le 4 février au petit matin les Allemands quittent Wuenheim et font sauter le pont au bas du village. Vers 14 heures le 4ème RSM et le 1er RTM libèrent le village et poursuivent vers Soultz Guebwiller et quelques éléments arrivent même à entrer dans RouffachWuenheim France
07/05/1945 - Le général Jodl et l'amiral Freideburg signent la capitulation sans condition au quartier général d'Eisenhower à Reims, en présence de représentants britanniques, français, américains et soviétiques. La reddition entrera en vigueur le 8 mai à minuit.


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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Paul Ernest dit Paul Bourson Farouche opposant au régime nazi, Exposé 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE - terminal
Article extrait d'une étude généalogique sur la famille BOURSON de Vigy (Moselle) et alliés (http://majoresorum.eklablog.com)


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Journal de guerre de Charles Altorffer
2 Site officiel de la Commune de Montigny-les-Monts
3 Site non officiel de la commune d' Auxon (Démarches administratives, histoire du village, cartes postales et photos anciennes. )
4 Saint-Dizier la période 1939-1945 en photos (La ville de Haute-Marne la période 1939-1945 en photos )
5 Histoire de Lièpvre de 1870 à 1945.

Notes

- 1 - ADM, M 3099, Lettre de von Korff aux préfets de Châlons-sur-Marne, Troyes et Chaumont du 2 juillet 1942. L’ordre de créer un camp pour les Juifs à Châlons-sur-Marne est envoyé le même jour au préfet régional. Voir : Ibid., Lettre de von Korff au préfet régional de Châlons-sur-Marne du 2 juillet 1942.
- 2 - ADM, M 3099, Lettre de von Korff au préfet régional de Châlons-sur-Marne du 6 juillet 1942.
- 3 - Rapport de gendarmerie du 21 juillet 1942.
- 4 - ADA, 1214 W 25, Liste intitulée « Arrestation des Juifs du 9 octobre 1942 ».
- 5 - ADA, 1214 W 25, Rapport de l’inspecteur-chef de la Sûreté au commissaire de Police, chef de la Sûreté à Troyes, du 9 octobre 1942.
- 6 - ADA, 1214 W 25, Rapport de l’inspecteur-chef de la Sûreté au commissaire de Police, chef de la Sûreté à Troyes, du 9 octobre 1942.

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***  Recherche sur mon grand-père Marius Blondeau Déposée le 30/05/2014

    Bonjour,
    Mon grand-père maternel se nommait Marius, Albert, Auguste et est né le 21 février 1928 à Sémeries (59).
    Il s'est retrouvé orphelin mais je ne sais pas s'il l'a été de naissance ou plus tard.
    Il aurait une demi-soeur, Renel (BLONDEAU ?) qui aurait eu un accident non-mortel mais qui l'aurait handicapée.
    Il s'est marié à Jeannine, Georgette, Andrée LEMOINE en 1955 à Guyancourt (02) avec qui il a eu 3 filles dont ma mère Nadine, Jeanne, Juliette Blondeau en 1962.
    Il s'est suicidé en 1980 à Lassicourt (10)et vivait à Saint-léger-sous-Brienne.
    Je suis bloqué ici dans mes recherches. Je ne connais pas encore les noms et prénoms de mes arrières grand-parents, c'est-à-dire les parents de mon grand-père maternel, Marius Blondeau.
    Je voudrais également savoir pourquoi il s'est retrouvé orphelin.
    Sachant qu'il est né dans le Nord, région du Nord-Pas-de-Calais qui a été l'une des premières région victime du nazisme allemand, je souhaite savoir si sa vie a été touchée par cette guerre ou pas.
    Selon les sources de ma mère : il n'avait pas de famille sauf cette demi-sœur qu'il a rencontrée bien des années plus tard. Avant, il ignorait son existence. De plus, ma mère n'en est pas certaine, mais il aurait été pupille de la nation.
    Au moment où la 2nd Guerre Mondiale a éclatée, en 1939, il était âgé de 11 ans.
    Si quelqu'un peu m’éclairer dans mes démarches à entamer.

    MERCI BEAUCOUP !
    [répondre]
Répondue le 16/02/2018
    Vous ne dites pas où vous résidez alors il est difficile de vous guider dans vos démarches.

    Pour commencer, vous devriez contacter (par téléphone, courier ou couriel) la Mairie de Sémeries pour obtenir une copie de son acte de naissance et la mairie de Guyencourt pour son acte de mariage. Vous devrez justifier de votre filiation car les données de moins de 100 ans ne sont communiquées qu'aux proches. Donc vous joindrez à vos demandes une photocopie de vos papiers d'identité et expliquerez votre lien de parenté avec cette personne.

    Ensuite, vous pourrez obtenir beaucoup de renseignements par les recensements (certains accessibles en ligne, d'autres consultables aux archives du département). Pour les périodes antérieures, vous trouverez beaucoup de pistes en faisant des recherches par Geneanet.

    Commencez par la première étape et recontactez moi avec ces informations, à l'adresse jterrier(at)sogetra.com en remplaçant "(at)" par le symbole "@".

    Quand vous aurez commencé votre généalogie, vous voudrez toujours contnuer.
     
Répondue le 20/11/2020
    je suis la cousine de votre maman ,elle venait a la maison quand votre grand mere est decedeé,quand a la maman de marius la soeur de mon grand pere ,celle ci se serait suicidee.je recherche votre maman nadine depuis de nobreuses annees.tel 06/80/54/44/78 
Répondue le 20/03/2021
    Bonjour,
    J'ai trouvé énormément de renseignements sur mes aieux (jusqu'en 1800) en cherchant sur les états civils des archives départementales;
    Dès lors que vous savez dans quel département est né votre grand-père, l'état civil (naissance) vous donnera les noms et prénoms des parents de votre grand-père;
    suivez cette piste et remontez le fil de votre histoire.
    Bon courage;
     

***  camp jules ferry à troyes Déposée le 12/04/2012

    je suis à la recherche de personnes ayant été internées, déportées au camp de troyes école jules ferry, ou de toutes personnes ayant des informations sur ce camp ma famille a été dans ce camp et je voudrais retrouver les raisons de cette déportation [répondre]
Répondue le 16/11/2012
    Bonjour : sans pouvoir apporter une réponse précise à votre question, je vous joins la biographie de Cyrille Chaumette, qui avant d’être déporté à Auschwitz passe lui aussi par le centre Jules Ferry de Troyes. Il en est extrait à la demande de la Feldkommandantur de Troyes, pour suspicion d’activités communistes.
    Comme le lien n'est pas pris en compte par ce message, Taper CHAUMETTE CYRILLE DEPORTE
    Biographie sur le blog de mon épouse, Claudine Cardon-Hamet, historienne de la déportation.
    Cordialement
    Pierre Cardon
     
Répondue le 27/06/2017
    Bonjour, contactez-moi : ligercomestotown@gmail.com 
Répondue le 18/04/2020
    Bonjour,
    Vous pouvez obtenir des réponses dans ce document
    http://www.fndirp.asso.fr/wp-content/uploads/2015/06/PR898_site-12.pdf
    Cordialement.
     

***  Famille de JACQUELINE SMITH Déposée le 27/06/2017

    Bonjour monsieur Arthur VINCENT. Je m'appelle Vivien DESPERIES et je suis l'arrière-petit-fils de Jacqueline Smith. Elle et moi recherchons activement des personnes internées à Jules Ferry pendant cette période. 3 membres de ma famille figurent sur les photos que vous avez fournies et qui illustrent cet article http://adirp10.unblog.fr/2015/11/19/emouvante-ceremonie-au-camp-jules-ferry/. Comment puis-je vous contacter ? [répondre]
Répondue le 18/04/2020
    Bonjour,
    Je vous envoie cette note que j'avais relevée lors de mon travail sur le camp Jules Ferry (paru dans le Patriote Résistant)
    :"Famille Smith : 

    Ce témoignage montre que des doutes peuvent subsister encore dans la chronologie des évènements puisque les Smith seraient arrivées en 1943 au camp.
    « De Nationalité britannique
Rachel et sa fille Jacqueline, deux anglaises, sont raflées et internées, parce que juives, au Camp Jules Ferry. Grâce à l'aide d'un enfant de l'école, elles parviendront à s'échapper pour être recueillies par ses parents qui les hébergeront jusqu'à l'automne 1944. 
Arrivée au lieu d'internement : 1943 » 
(Source: Paroles d'étoiles de Jean-Pierre Guéno). Voir à ce sujet « Grandir après la Shoah de S. Wolikow).
    "
     

***  Famille VANESSE/FAUSEL - BAYEL Déposée le 23/05/2019

    Il s'agit pour moi d'informer, voire de rappeler à chacun le double meurtre qui a été commis à Bayel le 9 août 1944 et dont personne n'a jamais parlé. Mes grands-parents Gabriel et Marie-Louise Vanesse ont été assassinés à Bayel le 9 août 1944. Le ou les auteurs de ces crimes n'ont jamais été identifiés ni inquiétés. Mes grands-parents avaient 7 enfants. Ces assassinats ont toujours été cachés. Personne dans le village n'en a jamais parlé, mais évidemment tout le monde savait. Un double meurtre dans un si petit village ne peut passer inaperçu.
    Après avoir effectué de minutieuses recherches, je tenais à faire savoir que ces meurtres n'ont rien eu à voir avec la période de guerre, comme certains ont bien voulu le faire croire à l'époque, mais quelqu'un (une ou plusieurs personnes du village) a profité de cette période trouble pour tuer mes grands-parents avec l'assurance de ne jamais être puni pour cet acte odieux.
    Il est important aujourd'hui pour ma famille de faire savoir qu'un père et une mère qui avaient 7 enfants ont été tués sauvagement à Bayel le 9 août 1944 et que ces meurtres ont été cachés. Certains habitants du village ont été menacés de représailles à l'époque, ainsi que des années plus tard, s'ils venaient à évoquer cet acte odieux.
    [répondre]

***  Famille de JACQUELINE SMITH Déposée le 27/06/2017

    Je suis l'arrière-petit-fils de Jacqueline SMITH, la ressortissante anglaise dont il est question dans votre article. Elle est toujours vivante et j'aimerais beaucoup trouver toutes les informations possibles sur ses fréquentations et la période durant laquelle elle a été internée ! Contactez-moi ici : ligercomestotown@gmail.com [répondre]

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