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Région :
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
11808
Remise de la médaille de Juste : 31/05/2010 Sauvetage : Fontenay-sous-Bois 94120 - Val-de-Marne | ||
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Henriette Lizzardi* et Jeannette Gersztenkorn, après la guerre source photo : Coll. Yad Vashem crédit photo : D.R. | |
François* et Henriette Lizzardi* après la guerre source photo : Coll. Yad Vashem crédit photo : D.R. | |
Henriette Lizzardi source photo : Arch. fam. crédit photo : D.R. |
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François Lizzardi* et son épouse Henriette*, immigrants italiens antifascistes, tous les deux nés en février 1896, habitent à Fontenay-sous-Bois avec leur fils Jeannot. Leur petite maison de la rue Beaumarchais, sur un terrain tout en longueur, est située dans une ruelle retirée.
Henriette* travaillait de nuit à l'usine et François* était maçon.
Ils vont sauver Gabriel, 15 ans, et Jeannette Gersztenkorn, 12 ans, et Édouard Warzagier, 10 ans, Clara Sandacz, âgée de 16 ans, et son petit frère Félix, âgé de 10 ans.
Quand Gabriel Gersztenkorn et sa petite soeur Jeannette, nés en France de parents juifs polonais, arrivèrent chez eux en 1942, leur mère, restée seule après la déportation de son mari, venait d’échapper par miracle à la Rafle du Vel d’Hiv.
Pejsach Gersztenkorn et son épouse Myriam née Katz, Juifs polonais, étaient arrivés en France durant les années 1920. Pejsach était tricoteur à façons et ses parents possédaient un petit atelier rue de la Mare, dans le quartier ouvrier de Ménilmontant, où Jeannette et Gabriel grandissent. Plus tard, la famille déménage pour s'installer rue François-Miron, dans le quartier du Marais.
Élève brillant, Gabriel accède en septembre 1940 au collège Turgot, en section littéraire. Mais peu après la rentrée scolaire, à la suite de la mise en place de la politique antisémite du régime de Vichy, Gabriel et six autres enfants juifs de sa classe sont exclus de la section littéraire pour être réorientés de force dans la section commerciale.
Le 14 mai 1941, Pejsach Gersztenkorn, le père de Gabriel fait partie des premiers Juifs raflés de Paris, lors de la rafle dite du Billet Vert. Emprisonné au camp de Pithiviers, il mourra en déportation au camp d'extermination d'Auschwitz.
Le 16 juillet 1942, sa mère, Myriam, échappe de peu à la rafle du Vél' d'Hiv'. Elle venait d'envoyer ses enfants en lieu sûr. Elle avait eu l'adresse de Henriette* et François Lizzardi* par son amie Madame Warzagier qui y avait envoyé son fils Édouard.
Les Gersztenkorn sont accueillit simplement et chaleureusement et font la connaissance de Jeannot, le fils de la maison, d’Édouard Warzagier ainsi que de Clara Sandacz et son petit frère Félix dont les parents venaient d’être déportés..
Henriette* s’occupait vaillamment de cette nombreuse maisonnée. Elle travaillait de nuit et vaquait dans la journée aux besoins de tous, ne faisant aucune différence entre son propre fils et les cinq enfants juifs cachés chez elle. En fin de semaine, quand François était à la maison, elle sautait sur son vélo et partait au ravitaillement
Gabriel et Jeannette Gersztenkorn passèrent presque quatre mois à Fontenay-sous-Bois, jusqu’à ce qu’Ils parviennent à passer la ligne de démarcation pour rejoindre leur mère, deux de leurs tantes et leur petit cousin réfugiés à Romans-sur-Isère chez Madeleine Giraudier*, directrice d’école à la retraite.
Peu de temps après le départ de Gabriel et Jeannette Gersztenkorn, Henriette* et François Lizzardi* furent dénoncés. Prévenus à temps par un voisin, ils partirent précipitamment se cacher dans le Loiret avec leur fils Jeannot, ainsi que Clara et Félix Sandacz.
Après la guerre, Gabriel sous le pseudonyme de Gabriel Garran deviendra un brillant metteur en scène.
Le 31 mai 2010, l'Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Henriette* et François Lizzardi*.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
Rescue Story
Réseau de sauvetage François Lizzardi |
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Henriette Lizzardi Jeannette Gersztenkorn Gabriel Gersztenkorn (dit Gabriel Garran) Félix Sandacz Clara Sandacz Édouard Warzagier |
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Albert Szerman, rescapé des rafles du Vél d'Hiv' et de La Varenne (Le 20 mai 2012, une cérémonie de reconnaissance des sauveurs d'Albert Szerman, les Justes Solange* et Henri Ardourel*, s'est déroulée à la Salle polyvalente de Crouy. Témoignage d'Albert Szerman. )
4 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
5 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
6 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
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