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Page d'accueil Les communes de France durant la  Seconde Guerre mondiale  
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Seine-et-Marne

Région :
Île-de-France
Département :
Seine-et-Marne

Préfets :
Hyacinthe Charles Tomasini
(12/12/1935 - 06/06/1939) (30/08/1892-13/12/1961), préfet de Seine-et-Marne
(1938 - 25/09/1940) Sous-préfet de Provins, résistant
Pierre Jean Paul Voizard
(06/06/1939 - 14/11/1941) (22/08/1896-12/1982), préfet de Seine-et-Marne
(14/11/1941 - 26/04/1943) Marie Joseph Jean Chaigneau (24/06/1895-18/03/1955), préfet de Seine-et-Marne. Arrêté en mai 1944 par les Allemands, il est déporté au camp d'Eisenberg
Paul Marie Joseph Demange
(26/04/1943 - 29/08/1944) (04/06/1906-18/04/1970), préfet de Seine-et-Marne
Jean Pierre Frédéric Gabriel Latour
(29/08/1944 - 15/03/1945) (07/10/1883-20/07/1970), préfet de Seine-et-Marne
Émile Amédée Pelletier
(15/03/1945 - 11/06/1947) (11/02/1898-15/12/1975), préfet de Seine-et-Marne
André Louis Dubois
(11/06/1947 - 26/07/1950) (né le 08/03/1903), préfet de Seine-et-Marne

À lire, à voir…

Frédéric Viey Frédéric Viey
Le livre mémorial des juifs de Seine et Marne durant la seconde Guerre Mondiale 1940-1945

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Sabine Gensburger Sabine Gensburger
Les Justes de France - Politiques publiques de la mémoire

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Les Juifs dans la banlieue parisienne des années 20 aux années 50

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Vivre à en mourir

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L'étoile des Juifs

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Résistance - Histoires de familles, 1940-1945

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La résistance aux génocides. De la pluralité des actes de sauvetage

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Juste parmi les Nations

Jeanne Gellert


Dossier Yad Vashem : 338
Remise de la médaille de Juste : 23/01/1975
Sauvetage : Crécy-la-Chapelle 77580 - Seine-et-Marne
Qualité: Épouse du docteur Étienne Gellert (juif)

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Notice

Jeanne Gellert vivait à Crécy-la-Chapelle avec son mari, le docteur Étienne Gellert, qui était juif, et leurs deux enfants.
Mobilisé, Étienne Gellert fut fait prisonnier. Libéré, il rentra chez lui, mais les lois antijuives excluaient les juifs de l'exercice de la médecine.
Il décida de ne pas de faire recenser comme juif et de continuer à pratiquer.

Un soir de l'hiver 1942, le couple avait invité des amis à dîner. L'un de ses invités, M. Bouverait, raconta qu'il œuvrait pour sauver des enfants juifs.
Étienne Gellert, ému, révéla alors son appartenance, ajoutant qu'il souhaitait participer à cette action de sauvetage. Il devait expliquer plus tard sa décision : "La pensée de ne rien faire, quand des chrétiens, qui n'avaient jamais été molestés s'ils avaient consenti à se tenir à l'écart des problèmes des juifs m'était devenue intolérable".
Quelques semaines plus tard, il reçut un télégramme ainsi libellé : "Colis arrivé - vous attend café X boulevard Saint-Michel à Paris".
Jeanne Gellert prit le train pour Paris et, se rendant à l'adresse indiquée, se vit confier la petite Esther Rochman, âgée de 4 ans.
Ses parents, des juifs polonais, avaient été internés à Drancy, puis déportés.

Les Gellert élevèrent l'enfant comme si c'était la leur. Ils changèrent son prénom en "Françoise" et la présentèrent comme leur fille aux voisins et aux nombreux allemands cantonnés dans le secteur.

Après la libération, Jeanne voulut rendre l'enfant à sa famille. Elle la conduisit à Paris, rue Basfroi dans le 11e arrondissement. Esther avait un vague souvenir. Un boulanger qui se souvenait d'elle donna quelques détails sur sa famille.
Quelques jours plus tard, des membres d'une organisation juive se présentèrent chez les Gellert pour récupérer la petite fille, qu'ils placèrent dans une maison d'enfants à Malmaison.
La séparation fut difficile pour Jeanne.

Apprenant que la fillette était malheureuse, elle déposa une demande pour la reprendre.
Sur la recommandation du médecin de l'établissement, elle eut gain de cause.

Par la suite, Esther fut envoyée chez des parents aux États-Unis et finit par partir en israël.

Pendant de longues années elle chercha les Gellert qui avaient déménagé. Lorsqu'elle les retrouva enfin, ce fut une émotion intense pour tous.
Jeanne lui écrivit notamment : "Un jour, on est venu te chercher pour te placer dans un home. J'ai eu un chagrin terrible. J'ai tellement pleuré pendant des jours [...] et dis-toi, Françoise, qu'une partie de ma vie a été un peu pour toi".
Esther Rochman est venue rendre visite en France à ses sauveteurs.

Lien vers le Comité français pour Yad Vashem



Réseau de sauvetage
Étienne Gellert
 
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Jeanne Gellert
Esther Rochman

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Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]

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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
Ismak et Freida Kogan De ‘’La Ruche’’ au Vaudoué, Histoire 5 pages, réalisation 2012
Auteur : Frédéric Viey
Dans les années 1930, le couple, Ismak et Freida Kogan, eut besoin d’air frais et vint se reposer au Vaudoué parce qu’Ismak était atteint de tuberculose. Ismak s’adonnait à la peinture alors que Freida s’intéressait à la philosophie. Se plaisant au Vaudoué, le couple décida d’y ouvrir une pension de famille.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )

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