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Seine-et-Marne

Région :
Île-de-France
Carte du département

Préfecture :
Melun

Préfets :
Hyacinthe Charles Tomasini
(12/12/1935 - 06/06/1939) (30/08/1892-13/12/1961), préfet de Seine-et-Marne
(1938 - 25/09/1940) Sous-préfet de Provins, résistant
Pierre Jean Paul Voizard
(06/06/1939 - 14/11/1941) (22/08/1896-12/1982), préfet de Seine-et-Marne
(14/11/1941 - 26/04/1943) Marie Joseph Jean Chaigneau (24/06/1895-18/03/1955), préfet de Seine-et-Marne. Arrêté en mai 1944 par les Allemands, il est déporté au camp d'Eisenberg
Paul Marie Joseph Demange
(26/04/1943 - 29/08/1944) (04/06/1906-18/04/1970), préfet de Seine-et-Marne
Jean Pierre Frédéric Gabriel Latour
(29/08/1944 - 15/03/1945) (07/10/1883-20/07/1970), préfet de Seine-et-Marne
Émile Amédée Pelletier
(15/03/1945 - 11/06/1947) (11/02/1898-15/12/1975), préfet de Seine-et-Marne
André Louis Dubois
(11/06/1947 - 26/07/1950) (né le 08/03/1903), préfet de Seine-et-Marne

À lire, à voir…

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Les Déracinés

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Le livre mémorial des juifs de Seine et Marne durant la seconde Guerre Mondiale 1940-1945

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Les Juifs dans la banlieue parisienne des années 20 aux années 50

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L'étoile des Juifs

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Paroles d'étoiles - Mémoire d'enfants cachés (1939-1945)

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Département de la Seine-et-Marne en 1939-1945


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Departement de la Seine-et-Marne en 1939-1945
Préfecture de la Seine-et-Marne à Melun
source photo : Seine-et-Marne
crédit photo : D.R.
Histoire

La drôle de guerre

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.
L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg, pourtant neutre, et les Pays-Bas le 10 mai 1940.

Le gouvernement désemparé se replie de Paris à Bordeaux dès le 11 juin.
La France est envahie. C’est l’exode vers le sud.
Le président du Conseil, Paul Reynaud, est contraint de démissionner.
Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement.

21/08/2010

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L'Occupation et la collaboration

Le 14 juin 1940, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Élysées.
Le 20 ils sont à Brest, le 22 à La Rochelle, à Lyon...
Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice.

Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands. La ligne de démarcation traverse treize départements sur 1 200 km : Ain, Allier, Charente, Cher, Dordogne, Gironde, Indre-et-Loire, Jura, Landes, Loir-et-Cher, Pyrénées-Atlantiques, Saône-et-Loire, Vienne.
La Demarkationsline disparaîtra le 11 novembre 1942, après l’occupation totale de la France.

Le maréchal Pétain obtient les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie à Vichy.

21/08/2010

[Compléter l'article]

Les Juifs en Seine-et-Marne

Outre Fontainebleau, la communauté Juive de La Ferté-sous-Jouarre a payé un lourd tribu au monstre dévorant qu’a été le nazisme.

Recensement des Juifs à Saint-Cyr-sur-Morin (Seine-et-Marne) en 1940 :
- Yacov Vexler né à Husi (Roumanie), 29.7.1907, médecin
- Faïga Elbaum, épouse Vexler, née à Varsovie, 23.1.1906
- Claude-Renée, née le 5.12.1936
- Marie-Anne, née en 17.10.1938
- Hélène-Sarah, née en 1940
- Jeanne-Marie, née en 1941
- Elbaum Szlama, 26 mai 1907, Varsovie, Pologne, célibataire, ouvrier agricole, nationalité indéterminée, Saint-Cyr-sur-Morin

Remise de l’étoile jaune à Saint-Cyr-sur-Morin en 1941 :
Après avoir reçu leur nouvelle carte d’identité, marquée d’un "J" infâme, les personnes sus-mentionnées reçurent en Mairie de Saint-Cyr-sur-Morin leur étoile jaune :
- Elbaum Szlama
- Vexler Jancu
- Vexler Faïga née Elbaum
Ces étoiles furent délivrées par la sous-préfecture de Meauxen échange de coupons de tissu.

Arrestation du 21 octobre 1942 en Seine-et-Marne
Le 23 octobre 1942, le commando extérieur de la Sipo-Sd de Melun publie dans son ordre du jour n° 1006/42 le rapport de ses activités : "En vertu d’un arrêt du Commandant de la Sipo-Sd de Paris, en date du 5 octobre 1942, une action a été effectuée le 21 octobre 1942 dans le département de Seine-et-Marne en vue de l’arrestation des juifs étrangers définis par cet arrêté. Au vu du fichier juif de la Préfecture de Seine-et-Marne, le nombre de juifs visés par l’action était de 81. Deux mères juives ayant pris avec elles leurs enfants de nationalité française, le chiffre total s’est augmenté de 3 et porté à 84…..
(….) L’action a été menée à bien avec le concours de la Feldgendarmerie, de la Gendarmerie Nationale et la Police d’Etat.
Signé : Tuchel
Sous-officier".

Le 21 octobre 1942, il n’y a pas eu que des juifs étrangers qui furent arrêtés entre Meaux et La Ferté-sous-Jouarre. Il y avait aussi des juifs français de souche. Or, lors de ces arrestations d’étrangers, l'odieux et la honte furent atteints à Saint-Cyr-sur-Morin lorsque des gendarmes français sous le commandement du Maréchal des Logis Chef Bonnet vinrent arrêter le docteur Vexler avec sa femme et ses deux filles aînées. Seul le docteur Vexler survécut à la déportation ; sa femme et deux de leurs quatre filles figurent aujourd'hui sur le Monument aux Morts de la commune au titre de "Morts pour la France". Les Archives départementales de Seine-et-Marne conservent encore ce document :
Arrestation de la famille Vexler à Saint-Cyr-sur-Morin
- Iancu Vexler, né le 29 juillet 1907, de La Ferté-sous-Jouarre, est arrêté le 21 octobre 1942.
- Faïga Elbaum, épouse Vexler, 36 ans, arrêtée le 21 octobre 1942
Ce couple laissaient quatre filles derrière eux qui normalement auraient du échapper à un tragique destin.

Ce jour-là, dans la région de La Ferté-sous-Jouarre et de Meaux, furent arrêtés sur les ordres du Préfet de Seine-et-Marne via le sous-préfet de Meaux :
- Sabsovith Eugène, La Ferté-Gaucher, israélite étranger
- Vexler Iancu, Saint-Cyr-sur-Morin, israélite
- Vexler née Elbaum, Fajga, Saint-Cyr-sur-Morin, israélite
- Blicher Lydia à Meaux, relâchée le même jour.
- Blicher Beila à Meaux
- Lehmann Michel à Meaux
- Outchitel Meyer, à Meaux
- Stark Herszek à Meaux, relâché le même jour.
Les restes des juifs furent arrêtés à Chelles et sa Région, à Villeparisis, et autres villages des environs.

La Déportation
La déportation et l’extermination des Juifs d’Europe furent décidées par les hautes instances du régime nazi lors de la conférence de Wansee en 1942. Le Gouvernement français du Maréchal Pétain pour régler le problème juif créa le Commissariat Général aux Questions Juives. Celui-ci devait mettre tout en œuvre pour aider les autorités d’occupation allemandes à arrêter et à déporter la population juive de France. Selon les documents des Archives départementales de Seine-et-Marne les personnes suivantes originaires de Saint-Cyr-sur-Morin furent déportées :
- Jancu Vexler, convoi 42 du 06 novembre 1942. Le docteur Vexler est revenu des camps.
- Faïga (Fajer) Elbaum, épouse Vexler, convoi 42 du 6 novembre 1942
- Claude-Renée Vexler, convoi 77 du 31 juillet 1944
- Anne-Marie Vexler, convoi 77 du 31 juillet 1944

Claude-Renée et Marie-Anne Vexler
Sur la plaque, apposée dans l’ancienne synagogue de La Ferté-sous-Jouarre, il est précisé :
- Claude-Renée, 8 ans, arrêtée le 22 juillet 1944
- Marie-Anne Vexler, 6 ans, arrêtée le 22 juillet 1944

Claude-Renée et Marie-Anne furent confiées par le Dr Vexler à une nourrice, Madame Cauturon, au Mauroy par Doue, proche de Saint-Cyr-sur-Morin. En effet, Mme Faïga Vexler, se trouvant dans un état extrême de faiblesse, accepta que son mari place ses deux filles aînées à une nourrice, Madame Cauturon. Celle-ci a assuré la garde des enfants après l’arrestation. En effet, il semble que le Dr Jancu Vexler laissa à la nourrice une somme d’argent suffisante pour l’entretien des enfants pendant plusieurs semaines. Il semble d’après certains documents que les enfants furent pris en charge financièrement à un certain moment par l’O.S.E. (Organisation de Secours aux Enfants). Cet organisme avait clandestinement infiltré les services administratifs de l’Union Général des Israélites de France (U.G.I.F.). Sam Elbaum rendait visite à ses nièces tous les 15 jours environ. Pourtant le danger rôdait, il se précisa en fin août 1943, sous la forme d’une femme qui se présenta chez la nourrice, puis déclara rendre visite au Maire de Saint-Cyr-sur-Morin afin d’y réclamer les enfants. Cette démarche resta sans effet pourtant Sam Elbaum alerté, n’y vit malheureusement pas un danger immédiat. Or, un mois plus tard, une autre femme se présenta dans le village de Mauroy par Doue pour réclamer les enfants. Essuyant un refus de la nourrice, elle obtint de la Mairie de Saint-Cyr-sur-Morin la possibilité d’emmener les fillettes. On ne retrouve la trace des deux petites qu’à l’été 1943, en effet en août elles sont conduites au Centre Lamarck de l’UGIF. Ce centre jouait le rôle de lieu de passage et de centre de tri. Les deux filles du Dr Vexler ne restent dans cet horrible centre que dix jours, elles sont ensuite envoyées au camp de Louveciennes. Melle Grisel, une assistante sociale, peut les visiter, leur porter du linge de rechange et les consoler. Triste témoignage qu’elle fit à propos de ces fillettes écartées de leurs parents : "Elles étaient sales, la plus petites avaient des bobos partout, jamais soignés. Elles étaient tristes et pleuraient …" Malgré tous les efforts pour sortir ces fillettes des griffes de ce lieu, les sœurs Vexler sont arrêtées et internées à Drancy le 22 juillet 1944. Les petites ne restent qu’une dizaine de jour dans ce camp, elles sont déportées à Auschwitz par le convoi 77 parti de Drancy le 31 juillet 1944. Le convoi met six jours pour atteindre Metz, mais combien pour arriver à Auschwitz. Dès leur arrivée, elles sont exterminées.1

06/03/2011
Auteur : Frédéric Viey
Source :
Texte écrit pour l'AJPN

[Compléter l'article]

Les proscrits du régime

Les Tsiganes
Les Tsiganes sont internés dans les camps français.

Les Franc-maçons
Les Franc-maçons sont démis de leurs fonctions au sein de l'administration.

Les communistes
Les Communistes, considérés comme "indésirables" sont pourchassés, arrêtés et internés.
Dès la fin du mois de septembre 1939, les militants communistes qui soutiennent le pacte germano-soviétique sont limogés ou arrêtés. Les responsables syndicaux sont menacés.

Entre le 20 septembre et le 20 octobre 1941, en réponse aux sabotages qui se multiplient, les Allemands vont interpeller 1600 personnes à Paris, avec l'aide de la police française.
Des opérations similaires ont lieu entre le 19 et le 21 octobre dans plusieurs départements de la zone occupée pour tenter d'intimider et de paralyser les communistes.

De nombreux élus ou militants communistes sont arrêtés en Seine-et-Marne les 19 et 20 octobre 1941 : 11 arrestations la première semaine. Le dimanche 19, 15 arrestations à Provins et 41 entre Chelles et Lagny. Selon le commissaire spécial de Melun "la situation de 400 communistes a été examinée", 250 d'entre eux retiennent tout particulièrement l'attention de ses services.
44 d'entre eux seront déportés à Auschwitz le 6 juillet 1942.

Les réfractaires au STO
A partir de 1943, les réfractaires du STO entrent dans la clandestinité. Certains rejoignent les résistants également pourchassés.

07/03/2011

[Compléter l'article]

Toutes les communes de la Seine-et-Marne

Les camps et les lieux d'internement de la Seine-et-Marne

Camp de Dammarie-lès-Lys 77190 Dammarie-lès-Lys
Camp de Varennes-sur-Seine 77130 Varennes-sur-Seine
Camp de Villeneuve-les-Bordes 77154 Villeneuve-les-Bordes
Centre Chelles 77500 Chelles
Centre de La Rochette 77000 La Rochette
Frontstalag 125 Melun 77000 Melun
Gestapo rue Delanoy 77000 Melun
Maison centrale de Melun 77000 Melun
Prison de Fontainebleau 77300 Fontainebleau

Les lieux de sauvetage de la Seine-et-Marne

Château de Ferrières 77164 Ferrières-en-Brie
Château de la Guette 77174 Villeneuve-Saint-Denis
Donjon de Moret 77250 Moret-sur-Loing
École des Vachers 77230 Nantouillet
École régionale des cadres de la jeunesse 77450 Montry
Home de la Forêt 77300 Fontainebleau
La Motte verte 77230 Dammartin-en-Goële
Maison de l'enfance 77320 La Ferté-Gaucher
Notre-Dame de Sion Bourron-Marlotte 77780 Bourron-Marlotte
Petit Collège Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus 77210 Avon
Pouponnière de Beauregard 77780 Bourron-Marlotte
Sanatorium d'Avon 77210 Avon

Les 43 Justes parmi les Nations de la Seine-et-Marne


36 Familles hébergées, cachées ou sauvées de la Seine-et-Marne[Compléter]

Avon

Famille Bas - Maurice Bas (18 ans), qui travaillait aux cuisines du Petit Collège Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus, réussit à s’échapper par l’infirmerie et le jardin du couvent puis le collège Uruguay. Il fut ensuite aidé par M et Mme Poisson et M et Mme Jourdain, chez qui il logeait habituellement. Son frère a pu également s’échapper du Petit Collège. Le Père Jacques* (Lucien Bunel*) Directeur du Petit Collège Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus des Carmes avait aussi accueilli le jeune frère de Maurice Bas ; Simon (13 ans), il fut également sauvé.

1940 - 1944 Famille Chaki - Lors du recensement des Juifs à Avon, Hieskian Chaki, né le 23 août 1884 à Lorisse, marié à une juive, 2 enfants, sans prof., nationalité Hellène, habitait 13 bis rue du 14 juillet. Lebi Léa Siaki née Chaki, née en 1852, à Lorisse, mariée à un juif, 4 enfants, sans prof., Hellène, habitait à Avon.
Léa Chaki et sa mère Rachel Chaki va se cacher dans le Sanatorium d'Avon. Rachel meurt en 1948 à son domicile du 13 bis rue du 14 Juillet qu’elle a récupéré, mais il semblerait qu’elle ait séjourné pendant toute la guerre auprès de ses parents dans le sanatorium.

1940 - 1944 Famille Urlik - En effet, la famille Urlik, qui est originaire de Turquie, est bien reconnue comme juive par le Commissariat Général aux Questions Juives. Pourtant, elle ne se déclare pas en Mairie d’Avon. Elle va se cacher dans le sanatorium d’Avon. Les Urlik sont restés à Avon, le 26 aout 1944 Jean meurt à en son domicile 40 rue de Montceau. Cette famille s’est cachée durant toute la durée de la guerre sous la protection des édiles municipaux et de Madeleine Herzog.

Bombon

1942 - 1947 Famille Bernstein et Muller - Charles Gagnon* et son épouse Madeleine*, nourrice agréée par l'Assistance publique, accueillit sous son toit deux enfants juifs : Léon Bernstein, âgé de 12 ans et sa soeur Jacqueline, âgée de 9 ans. Ils recueillirent aussi Maurice Muller, 5 ans, et sa sœur Raymonde, 2 ans, ainsi que le petit Jeannot, 2 ans 1/2 .
Après la guerre, Madeleine*, veuve depuis le 22 mai 1945, hébergea Jacqueline après la Libération, jusqu’à son adoption en 1947.

Cannes-Écluse

1942 - 1945 Famille Herman - Daniel Herman est caché chez Paul et Marguerite Bertin et leur fille Paulette grâce à l'aide de Marie Le Coq, une infirmière principale au préventorium de Cannes-Ecluse. Engagée dans la résistance gaulliste, elle était en relation avec un oncle de Daniel, résistant communiste. Ils vont non seulement cacher Daniel, âgé alors de deux ans et demi, mais aussi sa cousine, Marcelle Szmer, âgée de 6 ans, de 1942 à 1945. Le petit Daniel sera récupéré par ses parents après la guerre. La famille Herman émigra au Brésil puis en Israël.2

Famille Rosoff - Josette Rosoff fut confiée par ses parents à la famille Blanchard et adoptée par eux quand il fut clair que ses parents raflés et déportés à Auschwitz ne reviendraient pas. Ses parents étaient fourreurs à Paris. Ils étaient venus avant la guerre pour mettre leur fille, malade, en pension quelque temps à Cannes-Ecluse pour se refaire une santé.3

1942 - 1945 Famille Szmer - Marcelle Szmer est cachée chez Paul et Marguerite Bertin et leur fille Paulette grâce à l'aide de Marie Le Coq, une infirmière principale au préventorium de Cannes-Ecluse, engagée dans la résistance gaulliste. La maman de Marcelle, Jeanne Szmer, séjournait au préventorium sous une fausse identité comme femme de chambre et voyait les enfants sans qu'ils sachent qui elle était. Ils vont non seulement cacher Marcelle Szmer, âgée de 6 ans, mais également son cousin Daniel, âgé alors de deux ans et demi, de 1942 à 1945. Jeanne Szmer a récupéré sa fille à la fin de la guerre.4

Département

01/08/1941 - 24/08/1944 Famille Guitelman - Saint-Pierre-les-Nemours Pierre Noël, industriel parisien, et son épouse Charlotte, qui possédaient une résidence secondaire à Saint-Pierre-les-Nemours, route de Larchant, ont caché, en les faisant passer pour leurs jardiniers, Nouchem et Sima Guitelman, et deux de leurs jeunes enfants, Jeannette, 21 ans, et Maurice, 18 ans. Jeannette, née le 11 juin 1920 à Paris 18e, s'est mariée le 1er mars 1941 avec André Noël, le fils de Pierre Noël. Employée aux Galeries Lafayette à Paris, comme sténo-dactylo, repliée à Limoges en juin 1940, elle y travaille jusqu'à fin juillet 1941. Maurice, né le 23 juillet 1923, jeune mécanicien auto, est également caché. Jeannette accouchera le 6 juillet 1944 d'un fils, Gérard. Ils resteront à Nemours jusqu'à la Libération de Paris. Les Guitelman, venus de Russie, puis de Turquie en 1913, naturalisés français en 1927, ont pu échapper aux rafles, aux arrestations et à la déportation, grâce à l'action de Emile Seurat, le mari de Ida, troisième fille de la famille, née à Paris en 1915. Agent à la préfecture de police, il obtiendra le concours d'un collègue alsacien, Alfred Jurgens, interprète à l'état-major, qui récupèrera toutes les fiches de recensement de la famille, domiciliée dans le 18e arrondissement.

Esbly

1944 - 1945 Famille Wajnberg - Berthe* et Jean-Baptiste Peyrabout* accueillent Robert et Jean-Claude dans la maison qu'ils possèdent à Esbly, tandis que la mère des enfants est cachée chez eux à Paris.

Othis

Famille Merenholtz Germaine - Arrivée à Othis vers 1942. Ma grand-mère à été hébergée par les "châtelains" (des gens qui avaient une grande maison carrée) pendant quelques temps. C'est grâce à l'abbé Terruwe.

>> Voir les 36 familles réfugiées dans le département <<

81 Familles arrêtées dans le département [Compléter]

Arbonne-la-Forêt
04/07/1944 Famille Bailay - Eugène, 38 ans, résistant cheminot, du maquis Bara de Moisenay, est arrêté sur dénonciation en forêt de Fontainebleau le 04/07/1944. Emprisonné à la Prison de Fontainebleau et torturé, il est fusillé dans la plaine de Chanfroy le 21/07/1944.
Date d'exécution : 21/07/1944


04/07/1944 Famille Berge - André, 39 ans, chef militaire FFI du secteur de Meaux, est arrêté, emprisonné à la Prison de Fontainebleau et torturé, il est fusillé dans la plaine de Chanfroy le 17/08/1944.
Date d'exécution : 17/08/1944


04/07/1944 Famille Billard - Marius, 55 ans, résistant du réseau Guérin-Buckmaster, est arrêté, emprisonné à la Prison de Fontainebleau et torturé, il est fusillé dans la plaine de Chanfroy le 17/08/1944.
Date d'exécution : 17/08/1944


04/07/1944 Famille Bolastre - Jean, 35 ans, membre du réseau Résistance Nord, est arrêté, emprisonné à la Prison de Fontainebleau et torturé, il est fusillé dans la plaine de Chanfroy le 17/08/1944.
Date d'exécution : 17/08/1944


04/07/1944 Famille Calmel - Marcel, 23 ans, résistant du maquis de Villebéon, est arrêté sur dénonciation en forêt de Fontainebleau le 04/07/1944. Emprisonné à la Prison de Fontainebleau et torturé, il est fusillé dans la plaine de Chanfroy le 21/07/1944.
Date d'exécution : 21/07/1944

>> Voir les 81 familles arrêtées dans le département <<

Chronologie [Ajouter]

7/04/1942 - François Molet, fusillé le 7 avril 1942 au Mont Valérien ( les Nazis) né le 14 mars 1905 à Beaurevoir aisneMont-Valérien France
10/1940 - Le recensement effectué par les services de la préfecture de Police de la Seine (réparti aujourd'hui entre Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne), dénombre 149 734 hommes, femmes et enfants juifs, dont 64 070 Juifs de nationalité étrangère.
20/08/1941 - Ouverture du camp de Drancy en région parisienne
16/07/1942 - 16 et 17 juillet 1942, la rafle du Vel’ d’Hiv’ à Paris et dans son agglomération, le "Jeudi noir" comme l’appelle les Juifs, l’opération "Vent printanier" selon le code allemand, visant les familles juives étrangères. 13.000 arrestations dont 4 000 enfants.


Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]

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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
Ismak et Freida Kogan De ‘’La Ruche’’ au Vaudoué, Histoire 5 pages, réalisation 2012
Auteur : Frédéric Viey
Dans les années 1930, le couple, Ismak et Freida Kogan, eut besoin d’air frais et vint se reposer au Vaudoué parce qu’Ismak était atteint de tuberculose. Ismak s’adonnait à la peinture alors que Freida s’intéressait à la philosophie. Se plaisant au Vaudoué, le couple décida d’y ouvrir une pension de famille.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )

Notes

- 1 - Pour toute l’aide qui m’a été fournie afin de rappeler la mémoire de la famille Vexler, j’adresse mes plus sincères remerciements à Madame Isabelle Rambaud, directrice des Archives départementales, Madame Karen Taieb, responsable du service "Archives" au Mémorial de la Shoah et à l’A.N.A.C.R. de Seine-et-Marne ainsi qu’à mes amis Paul Cohen et Robert Meillet. Frédéric VIEY - Mars 2011.
- 2 - Frédéric Viey.
- 3 - Frédéric Viey, mars 2013
- 4 - Frédéric Viey.

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***  Résistance Déposée le 23/12/2021

    Périou, sur l'ordre de Bourda et Laverdet prend ses émissions à Héricy, chez un entrepreneur en maçonnerie du nom de Dalaine où il fait 3 émissions. A la 3e, en compagnie de Laurent, il s'y fait arrêter le 14 mai 42, après une bataille effrénée à coup de révolver, Périou est descendu, une balle dans le ventre. Laurent réussi à s'enfuir. Périou est conduit à l'hopital de Fontainebleau. Il ne parle pas. Conduit ensuite à la prison de Fresnes puis déporté.
    [répondre]

***  CALINOT Marie-Louise Déposée le 16/05/2019

    je recherche des informations sur l'arrestation de Marie-Louise CALINOT LE 15 février 1943 à Chauffry (77) : article de journal, tout document etc

    ainsiq que sur le convoi n°50 du 4 mars 1943
    [répondre]

***  Abbé Lorand réseau de résistance en seine et marne Déposée le 04/12/2018

    L'Abbé Lorand curé des communes de Luisetaines, Paroy, Sigy, Thénisy, Vimpelles.
    Bonjour,
    Je suis à la recherche d'informations sur un de mes grand-Oncle l'Abbé Pierre LORAND qui a reçu la légion d'honneur pour avoir " pris part à de nombreux actes de résistance et facilité l'évasion de nombreux prisonniers (environ 550). Par sa propagande active, a fait passer en Afrique du Nord de nombreux jeunes gens de la région et sauvé des familles et enfants israélites. S'est porté au devant des troupes alliées épargnant ainsi le massacre de la population civile."
    Je cherche des témoignages de personnes impliquées dans ces faits décrits, ainsi que sur les réseaux locaux de résistance.
    [répondre]

***  Recherche de personnes ayant aidé Henri Ménardais Déposée le 29/05/2014

    Quelqu'un connait-il les noms de jeunes gens de l'entourage de l'Abbé Henri Ménardais qui l'ont aidé aux alentours de Jutigny à partir de 1942 ?
    Je possède quelques indices : les frères Alain et Pierre Broquaire et le Moulin de Jutigny. A la Libération ils avaient 20 et 22 ans. Sur les photos ils semblent plutôt porter des tenues de "maquisards". Originaire du Nord de la France, ils sont arrivés en S et M, vers 1942, de Mussidan en Dordogne.
    [répondre]
Répondue le 14/03/2016
    On avance doucement ! Deux lieux ont été identifiés : le Vieux Moulin et Le Moulin de Gouaix, tous deux à Jutigny.
    Le troisième homme sur la photo a été identifié, il s'agit de Monsieur Gérard Guiller. Leurs actions de résistance auraient consistées, à notre connaissance à ce jour, à des attentats sur des voies ferrées, au ravitaillement des maquisards et ??? Je suis plus que jamais à la recherche d'autre information et de références bibliographique. Merci d'avance.
     
Répondue le 14/09/2018
    Bonjour,
    Pierre est né à Bordeaux en 1921, Alain est née à Rosendaël (59) en 1925 fils de Raymond BROQUAIRE et de Marie LHERMEY -
    Marie étant la fille de Marc LHERMEY meunier au moulin de Gouaix. Par contre je n'ai aucune information sur d'éventuelles actions dans la résistance.
    Raymond BROQUAIRE,ingénieur des Ponts et Chaussées a quitté Dunkerque en début de la guerre 1940.Il avait une maison de campagne en Dordogne.Il est décédé à Provins en 1946 amicalement G. D.
     
Répondue le 14/09/2018
    Bonjour,
    Pierre est né à Bordeaux en 1921, Alain est né à Rosendaël (59) en 1925 fils de Raymond BROQUAIRE et de Marie LHERMEY -
    Marie étant la fille de Marc LHERMEY meunier au moulin de Gouaix. Par contre je n'ai aucune information sur d'éventuelles actions dans la résistance.
    Raymond BROQUAIRE,ingénieur des Ponts et Chaussées a quitté Dunkerque en début de la guerre 1940.Il avait une maison de campagne en Dordogne.Il est décédé à Provins en 1946 amicalement G. D.
     
Répondue le 06/11/2018
    Bonjour.
    Pierre Broquaire (au centre sur la photo) était mon grand-père paternel.
    Après avoir fini son "service militaire" dans les chantiers de jeunesse, il est venu prendre la direction du moulin familial de Gouaix (Il était meunier de formation). Selon ses propres dires, il n'a jamais participé au moindre mouvement de résistance car les nazis avaient installé un poste d'observation aérienne dans le moulin et surveillaient donc tous ses faits et gestes. Toutefois, en tant que chef scout, il a forcément connu l'abbé Ménardais, curé de Jutigny. Pour ce qui est d'attaquer les voies ferrées, il aurait seulement laissé les "copains" en faire sauter une alors que les nazis l'avaient réquisitionné pour la surveiller (comme ils le faisaient souvent dans les campagnes).
    Si vous avez d'autres éléments plus précis, je serai friand d'en apprendre d'avantage.
     

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