Soutenez le travail de l'AJPN
  Recherche de personne, de lieu : affiche la page   Recherche type Google : propose des pages  
 
 
Page d'accueil Les communes de France durant la  Seconde Guerre mondiale  
Anonymes, Justes et Persécutés durant la période nazie dans les communes de France
2 annonces de recherche
39/45 en France (WWII)
base des données identifiées par AJPN.org
Nouveaux articles
Une page au hasard
38080 noms de commune
95 départements et l'étranger
1230 lieux d'internement
744 lieux de sauvetage
33 organisations de sauvetage
4342 Justes de France
1072 résistants juifs
15987 personnes sauvées, cachées
Expositions pédagogiques AJPN Exposition pédagogique 2e Guerre mondiale : la guerre, l'occupation, la vie quotidienne, les lois antisémites, les rafles, les justes, les enfants cachés, les rescapés, les témoins L'enfant cachée
Das versteckte Kind

Chronologie 1905/1945
En France dans les communes
Les Justes parmi les Nations
Républicains espagnols
Tsiganes français en 1939-1945
Les lieux d'internement
Les sauvetages en France
Bibliothèque : 1387 ouvrages
Cartographie
Glossaire
Plan du site
Signaler un problème technique
Imprimer cette page
Hauts-de-Seine

Région :
Île-de-France
Département :
Hauts-de-Seine


À lire, à voir…

Jean Laloum Jean Laloum
Les Juifs dans la banlieue parisienne des années 20 aux années 50

ACHETER EN LIGNE

Jacques Semelin Jacques Semelin
Sans armes face à Hitler

ACHETER EN LIGNE

Dominique Missika Dominique Missika
Dominique Veillon
Résistance - Histoires de familles, 1940-1945

ACHETER EN LIGNE

Serge Klarsfeld Serge Klarsfeld
L'étoile des Juifs

ACHETER EN LIGNE

Jacques Blanc Jacques Blanc
Le pont - Un adolescent de l'Exode à la Libération (1940-1944)

ACHETER EN LIGNE

Jacques Semelin Jacques Semelin
Claire Andrieu
Sarah Gensburger
La résistance aux génocides. De la pluralité des actes de sauvetage

ACHETER EN LIGNE

Loïc Dauvillier Loïc Dauvillier
Marc Lizano
Greg Salsedo
L'enfant cachée

ACHETER EN LIGNE

 Collectif Collectif
Jean-Pierre Guéno
Paroles d'étoiles - Mémoire d'enfants cachés (1939-1945)

ACHETER EN LIGNE

Lucien Lazare Lucien Lazare
Dictionnaire des Justes de France

ACHETER EN LIGNE

 Hélène Schustermann-pincow Hélène Schustermann-pincow
Les Déracinés

ACHETER EN LIGNE

Sabine Gensburger Sabine Gensburger
Les Justes de France - Politiques publiques de la mémoire

ACHETER EN LIGNE

Patrick Cabanel Patrick Cabanel
Histoires des Justes en France

ACHETER EN LIGNE

Laurent Galandon Laurent Galandon
Jeanne Puchol
Laurence Croix
Vivre à en mourir

ACHETER EN LIGNE

Marek Halter Marek Halter
Les Justes, ces héros inconnus

ACHETER EN LIGNE
[Ajouter un ouvrage]

Juste parmi les Nations

Lucienne Blanchot


Dossier Yad Vashem : 9588
Remise de la médaille de Juste : 20/12/2001
Sauvetage : Neuilly-sur-Seine 92200 - Hauts-de-Seine
Profession: Concierge
Nom de naissance: Bondoux
Nom d'épouse: Blanchot
Date de naissance: 13/05/1899 (Paris)
[Créer un nouvel article et/ou ajouter une photo]

Lucienne-Blanchot
Plaque des Justes parmi les Nations sur la façade de la Synagogue de Neuilly
source photo : Gérard M. Mazière
crédit photo : D.R.
Lucienne-Blanchot
Édouard Félix et Francine Bondoux (au centre), au Pré du Massé, fin des années 1930
source photo : Coll. Roger Baret
crédit photo : D.R.
Notice

Édouard Félix Bondoux* et Francine Lemoine* se marient le 19 septembre 1899 à Glux-en-Glenne (58).
Agriculteurs, ils auront deux filles, Lucienne*, née le 13/05/1900 à Paris et Félicie (1910-1989), ainsi qu'un petit garçon, Marcel (1903-1903). Ils habitent au Pré du Massé.
Le 17 novembre 1923 à Glux-en-Glenne, Lucienne* épouse Marcel Blanchot (1896-1941), maçon, puis chauffeur à Neuilly. Ils auront une fille, Geneviève, née en 1924. Le 26 avril 1930, Félicie épouse Pierre Baret, né en 1903. Ils auront deux enfants, Roger né en 1932, et Raymonde.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Édouard Félix* et Francine Bondoux*, retraités, leur fille, Lucienne Blanchot*, concierge à Neuilly-sur-Seine et leur petite-fille Geneviève, vont participer au sauvetage de Jacques Czarnobroda.

Le mari de Francine, Pierre Baret, avait été fait prisonnier. Elle était venue se réfugier chez ses parents avec son fils Roger, âgé de 9 ans.
Le 18 janvier 1941, Marcel Blanchot décède au Glux-en-Glenne, à l’âge de 44 ans

La même année, sa fille, Geneviève Blanchot amena au Pré du Massé avec Jacques, un jeune homme juif.

Son père, Fuel Czarnobroda, tailleur, était arrivé de Lodz (Pologne) à Paris en 1929. En 1931, installé à Montreuil, il avait été rejoint par son épouse, Estera et leurs cinq enfants : une fille, Madeleine, et quatre garçons, Hersz (Henri), Jacques, Michel et le plus jeune, Albert, né en 1926.
La famille est très attachée au sionisme jabotinskien et, en 1936, lors de l'inauguration du local du mouvement sioniste révisionniste à Paris, deux familles seront distinguées pour leur soutien à ses membres : les familles Felhendler et Czarnobroda.
La famille s'installe à Neuilly-sur-Seine où elle a une boutique de tailleur.
Henri, soldat, a suivi sa jeune épouse en région lyonnaise.
En mai 1941, Jacques Czarnobroda qui n'avait pas obtenu sa naturalisation est convoqué au commissaire de police de Neuilly et aussitôt emmené avec d’autres "étrangers" à la gare d’Austerlitz. Il sera interné à Beaune-la-Rolande durant 2 mois et demi.
Après une altercation avec un gendarme du camp, Jacques Czarnobroda a une entorse de la cheville et est transféré à l’hôpital. Il va y rester deux semaines.
Au moment de rejoindre le camp, il demande au gendarme venu le chercher si il peut aller boire un café et en profite pour s'évader.

Arrivé à Paris, un camarade de collège de sa sœur Madeleine demande de l'aide à Geneviève Blanchot. Celle-ci demande à sa mère Lucienne Blanchot* de le cacher. Il reste dans une chambre noire pendant 3 semaines, de peur des dénonciations. Geneviève Blanchot l'emmène ensuite chez ses grands-parents, Édouard Félix* et Francine Bondoux*, qui habitent à la campagne à Glux-en-Glenne dans le Morvan. Il va y rester du 3 septembre 1941 au 28 décembre 1941.

À la suite d’une altercation musclée avec un provocateur du P.P.F., Michel puis Fuel Czarnobroda arrivent en zone sud en novembre 1941.

A la fin de l'année 1941, muni d'une fausse carte d’identité fournie par le maire de Glux-en-Glenne, apparenté aux Bondoux*, Jacques Czarnobroda prend rendez-vous avec un passeur pour franchir la ligne de démarcation. Il ne viendra jamais. Monsieur Trèfle avait été arrêté et sera déporté.
Grâce à l’aide d’une autre personne, il parvient à passer la ligne de démarcation et réussit à rejoindre son frère Albert à Montmorrillon (Vienne).
En juin 1942, Jacques et Albert rejoignent leur père et leurs frères à Bergerac.

Madeleine et Estera Czarnobroda tentent de passer à leur tour la ligne de démarcation, mais seule la première y a réussi.
Les dernières nouvelles reçues de Estera Czarnobroda, le 16 septembre 1942, indiquaient qu’elle partait de Compiègne pour une "destination inconnue".
Estera Czarnobroda, 52 ans, née Klein en 1890 à Sieradz (Pologne), fille de Aron et de Machla et mère de cinq enfants sera déportée sans retour vers Auschwitz.

Munis de faux papiers, Fuel Czarnobroda et Albert trouvent du travail dans des fermes.
Jacques Czarnobroda travaille à Bergerac. Son patron qui appartenait à la résistance le fait entrer dans son groupe. Ses frères Henri et Michel rejoignent également le maquis.
Quand Bergerac sera libéré vers août 1944, Jacques Czarnobroda fait encore partie de l’armée. Il sera réformé en novembre 1944.

Rentrés à Paris, après quelques péripéties, Fuel et ses enfants retrouvent le petit magasin et l'appartement de Neuilly.
Jacques Czarnobroda conservera de bonnes relations avec ceux qui l'ont sauvé.

Lien vers le Comité français pour Yad Vashem



 
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Lucienne Blanchot
Jacques Czarnobroda

Chronologie [Ajouter]
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.


Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]

Comment ajouter le votre. En savoir plus…

Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )

Annonces de recherche [Déposer une annonce]


[Signaler que le contenu de cet article vous semble erroné]




Avertissement Les informations affichées sur le site de ajpn.org sont fournies par les personnes qui contribuent à l'enrichissement de la base de données. Certaines, notamment les témoignages, ne peuvent être vérifiées par ajpn.org et ne peuvent donc pas être considérées d'une fiabilité totale. Nous citons les sources de ces informations chaque fois qu'elles nous sont communiquées. Toutes les demandes de rectification de données erronées sont bienvenues et, dans ce cas, les corrections nécessaires sont appliquées dans les meilleurs délais en citant la source de ces corrections. C'est par cette vigilance des visiteurs de notre site que nous pouvons assurer la qualité des informations conservées dans la base de données ajpn.org
 * Juste parmi les Nations
 

Justes parmi les Nations - Righteous among the Nations - De Gerechten mank de Völker - Giusti tra le nazioni - Drept între popoare - Gerechter unter den Völkern - Sprawiedliwy wsród Narodów Swiata - Rechtvaardige onder de Volkeren - Justuloj inter la popoloj - Rättfärdig bland folken - Spravodlivý medzi národmi - Spravedlivý mezi národy - Vanhurskaat kansakuntien joukossa - Világ Igaza - Justos entre as nações - Justos entre las Naciones - Justos entre les Nacions
© Lhoumeau, Marchal 2008-2024