Soutenez le travail de l'AJPN |
Recherche de personne, de lieu : affiche la page | Recherche type Google : propose des pages | |||
| ||||||
| ||||||
39/45 en France (WWII)
Nouveaux articles
base des données identifiées par AJPN.org Une page au hasard 38080 noms de commune 95 départements et l'étranger 1230 lieux d'internement 744 lieux de sauvetage 33 organisations de sauvetage 4342 Justes de France 1072 résistants juifs 15987 personnes sauvées, cachées | ||||||
Expositions pédagogiques AJPN
L'enfant cachée Das versteckte Kind Chronologie 1905/1945 En France dans les communes Les Justes parmi les Nations Républicains espagnols Tsiganes français en 1939-1945 Les lieux d'internement Les sauvetages en France Bibliothèque : 1387 ouvrages Cartographie Glossaire Plan du site Signaler un problème technique |
||||||
|
||||||
|
Région :
|
Préfets :
Maurice Georges Bézagu
(14/11/1941 - 17/11/1944) Préfet délégué de Haute-Garonne (1880-1969)
Pierre Cassagneau
(21/08/1944 - 31/12/1944) Préfet de Haute-Garonne (1887-1963)
Camille Vernet
(29/12/1944 - 04/01/1946) Préfet de Haute-Garonne (1884-1957)
Frédéric Atger
(21/09/1935 - 13/10/1940) Préfet de Haute-Garonne
Léopold Chénaux de Leyritz
(25/06/1940 - 24/01/1944) Léopold Marie Frédéric Chéneaux de Leyritz, Préfet de Haute-Garonne et préfet régional de la région de Toulouse à partir de 1941 (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1896-1970)
André Sadon
(24/01/1944 - 06/02/1944) André Paul Sadon, Préfet régional de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1891-1965)
Jean Cassou
(1944 - 1944) Commissaire régional de la République de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1897-1981)
Pierre Berteaux
(1944 - 1946) Pierre Félix Berteaux, Commissaire régional de la République de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1907-1986)
|
Juste parmi les Nations |
|
Dossier Yad Vashem :
3195
Remise de la médaille de Juste : 02/05/1985 Sauvetage : Toulouse 31000 - Haute-Garonne | ||
|
[Créer un nouvel article et/ou ajouter une photo] |
Maurice Dubois* au Château de la Hille, 1941 source photo : Yad Vashem crédit photo : D.R. |
|
Né à Bienne en 1905, fourreur de formation, Maurice Dubois* milite très tôt dans les mouvements socialistes chrétiens et dans le Service civil international.
Citoyen suisse, objecteur de conscience, Maurice Dubois*, ne fut pas mobilisé dans l'armée au cours des années 1930.
Après un engagement humanitaire en Espagne, lorsque éclate la Seconde Guerre mondiale, il établit à Toulouse une filière de l'organisation Secours suisse aux enfants. En 1940, cette filière est intégrée à la Croix-Rouge suisse.
Maurice Dubois* est nommé coordinateur des activités de la Croix-Rouge suisse, Secours aux enfants (CRS, SE) en zone sud en août 1940. Il est aidé dans cette tâche de et son épouse Ellen (ou Eléonore), une Américaine qu’il avait connue dans l’action humanitaire en Espagne.
Ruth Tamir, Margot Kern, Peter Salz et Aliza Domka étaient des petits réfugiés juifs allemands.
Leurs parents les avaient envoyés d'Allemagne en Belgique pour les mettre en sécurité à la suite de la nuit de cristal.
Lorsque les Allemands envahirent le pays en mai 1940, les jeunes s'enfuirent en France avec une centaine d'autres enfants juifs réfugiés d'Allemagne.
Après avoir erré de ville en ville, ils furent pris en charge par le Secours suisse et arrivèrent ainsi au château de La Hille dans l'Ariège.
Maurice Dubois* venait régulièrement leur rendre visite, parfois en compagnie de sa femme, Ellen.
Durant la guerre, six colonies d’enfants dépendaient de la CRS, SE:
• Colonie d'enfants de Pringy en Haute-Savoie depuis décembre 1940
• château de La Hille en Ariège depuis mai 1941, dirigé par Rösli Nâf* jusqu’à son licenciement, puis par Emmi Ott
• les Feux Follets à Saint-Cergues-les-Voirons en Haute-Savoie depuis septembre 1941, dirigés par la Française Germaine Hommel* et son adjointe Renée Farny*
• au Chambon-sur-Lignon en Haute-Loire depuis octobre 1941, dirigée par August Bohny jusqu’en novembre 1944
• à Faverges en Haute-Savoie depuis mai 1942
• et à Montluel dans l’Ain depuis mai 1942
Outre la maternité d’Elne, la CRS, SE a géré des pouponnières à Banyuls-sur-Mer, Annemasse et Montagnac en Aveyron, ainsi qu’une station médicale de trois établissements à Cruseilles.
Au total, ces colonies et foyers ont accueilli 9 500 enfants, dont une minorité de Juifs. Au moment des rafles de l’été 1942, on comptait 17 % de Juifs sur les quelque 1 000 enfants dont s’occupait alors la CRS, SE.
En août 1942, les arrestations de juifs de plus de 15 ans commencèrent dans la région. Les jeunes arrêtés étaient envoyés au camp du Vernet.
Aliza Domka, qui se trouvait parmi eux, raconta après la guerre que Maurice Dubois* s'occupa personnellement du sort des jeunes internés et obtint leur libération.
Rösli Nâf* et Maurice Dubois* mettent alors en place une filière de passage clandestin de la frontière pour envoyer les enfants en Suisse.
Germaine Hommel* dirigeait depuis 1939 les Feux Follets, un home d'enfants situé sur une terrasse montagneuse à Saint-Cergues, une petite commune de Haute-Savoie. Ce home avait été construit dans les années 30 par des antifascistes italiens, réfugiés à Annemasse et à Genève, pour servir de colonie de vacances à leurs enfants.
Il y avait peu de pensionnaires juifs aux Feux Follets, mais l'endroit servait de relais pour la filière de passage clandestin de la frontière mise en place par Rösli Nâf* et Maurice Dubois*, un des dirigeants du Secours Suisse aux Enfants et utilisée par les pensionnaires du château de La Hille dans l'Ariège, une autre institution pour jeunes sous l'égide de la Croix-Rouge suisse.
En effet, le homme d'enfants, les Feux Follets, se trouvait à trois kilomètres de la frontière.
Avec l'aide de son adjointe, Renée Farny*, et de Marthe Bouvard* qui était responsable de la lingerie, Germaine Hommel* avait accepté de faire des Feux Follets une étape sur le chemin du salut des enfants juifs au mépris des instructions de la Croix-Rouge et à l'insu de cette organisation.
Les enfants de la Hille étaient plus âgés que ceux des Feux Follets, et étaient tous juifs.
Le 26 août 1942, plusieurs d'entre eux avaient déjà été arrêtés par la gendarmerie et remis en liberté grâce à l'intervention énergique et courageuse de certains membres de l'organisation sous la houlette de Maurice Dubois* et Rösli Nâf* qui dirigeait le château de La Hille.
Les jeunes juifs arrivaient à Saint-Cergues par petits groupes de trois ou quatre. Ils passaient la nuit aux Feux Follets et "partaient se promener" le lendemain avec les enfants des Feux Follets le long de la frontière suisse.
Des militaires suisses patrouillaient le long de la frontière, mais Léon Balland*, un jeune français de 19 ans, agriculteur, qui habitait chez ses parents à Saint-Cergues, à côté de l'établissement, connaissait l'endroit précis où il était possible de passer et conduisait les fugitifs vers un fourré dans la forêt que traversait la frontière et les faisait passer quand les gardes suisses étaient occupés ailleurs.
Les enfants des Feux Follets poursuivaient leur promenade et rentraient au home sagement.
Liselotte Nussbaum fut rattrapée par les gardes suisses qui la renvoyèrent du côté français. Léon Balland* lui refit passer la frontière.
Le 9 septembre 1943, la région fut occupée par les Allemands et dès lors la frontière fut surveillée nuit et jour.
Les autorités suisses ayant appris leurs activités, Germaine Hommel* et Rösli Nâf* furent congédiées.
Léon Balland*, convoqué au STO, entra dans la clandestinité et dut se cacher.
Toutefois Germaine Hommel* poursuivit ses activités avec l'aide de Renée Farny* et de Marthe Bouvard* et firent alors passer la frontière aux enfants.
Germaine Hommel* sera arrêtée sera déportée au camp de concentration de Ravensbrück.
Devant se rapprocher de la Suisse pour raisons de santé, Maurice Dubois* est nommé délégué du Don Suisse pour la France, puis directeur d’un foyer pour enfants à Adelboden.
De 1952 à sa retraite, il dirige l’orphelinat du Locle.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
Réseau de sauvetage Friedel Bohny August Bohny Victoria Cordier Madeleine Cordier Anne-Marie Im Hof Germaine Lapeyre Hommel Rösli Näf (ou Rosa Naef) Sebastian Steiger |
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Maurice Dubois Egon Berlin Inge Berlin Aliza Domka Joseph Dortort Édith Goldapper (dite "Eve Germain") Willy Gruska Marcel Gruska Adèle Hochberger (dit Dela) Inge Joseph (dite Irène Marie Jérôme) Margot Dvorah Kern Erel Ruth Klonover Lotte Nussembaum Rudi Oehlbaum Walter Rindsberg (dit Reed) Peter Salz Walter Strauss Ruth Tamir Ilse Wulff |
Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
[Ajouter le votre]
Vous êtes venus me chercher L'histoire de Rosa Goldmark, Récit
157 pages,
réalisation 2014 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
SYLVIE GOLL SOLINAS
- terminal
1 France 2 (Reportage. Portrait de Madeleine* et Victoria CORDIER*, deux sœurs, habitantes du Jura, qui ont aidé à sauver des juifs de la déportation pendant la seconde guerre mondiale. Elles ont été décorées de la médaille des Justes.Commentaires sur images factuelles des deux sœurs, interviewées chez elles dans le Jura.13. )
2 Hommage à Anne-Marie Im Hof-Piguet (La Vaudoise est décédée à l'âge de 94 ans. Originaire de la Vallée de Joux, elle avait sauvé des enfants juifs durant la Deuxième Guerre mondiale. )
3 Rencontre avec Paul Niedermann (Conférence de Paul Niedermann (1h24) enregistrée en mars 2011 au collège d'Estagel dans les Pyrénées-Orientales. Paul Niedermann retrace son parcours entre 1935 et 1945 de Karlsruhe à la Maison d'Izieu, en détaillant son passage au Camp de Rivesaltes. )
4 Page Facebook de Lois Gunden Clemens
5 Lien vers l'éditeur du livre "La Villa St Christophe à Canet-Plage" (La Villa Saint Christophe maison de convalescence pour enfants des camps d'internement avril 1941 février 1943 )
6 Vous êtes venus me chercher (Blog de l'auteur - parutions, conférences, signatures... )
7 Elie Cavarroc, Juste des Nations (M. Elie Cavarroc, nommé Juste des Nations. Référence du dossier n°10002 du Comité Français pour Tad Vashem )
Annonces de recherche
[Déposer une annonce]
|
Avertissement Les informations affichées sur le site de ajpn.org sont fournies par les personnes qui contribuent à l'enrichissement de la base de données. Certaines, notamment les témoignages, ne peuvent être vérifiées par ajpn.org et ne peuvent donc pas être considérées d'une fiabilité totale. Nous citons les sources de ces informations chaque fois qu'elles nous sont communiquées. Toutes les demandes de rectification de données erronées sont bienvenues et, dans ce cas, les corrections nécessaires sont appliquées dans les meilleurs délais en citant la source de ces corrections. C'est par cette vigilance des visiteurs de notre site que nous pouvons assurer la qualité des informations conservées dans la base de données ajpn.org |
* Juste parmi les Nations |
|
|||
Justes parmi les Nations - Righteous among the Nations - De Gerechten mank de Völker - Giusti tra le nazioni - Drept între popoare - Gerechter unter den Völkern - Sprawiedliwy wsród Narodów Swiata - Rechtvaardige onder de Volkeren - Justuloj inter la popoloj - Rättfärdig bland folken - Spravodlivý medzi národmi - Spravedlivý mezi národy - Vanhurskaat kansakuntien joukossa - Világ Igaza - Justos entre as nações - Justos entre las Naciones - Justos entre les Nacions |
© Lhoumeau, Marchal 2008-2024 |