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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Préfets :
Alexandre Angeli
(1940 - 1944) Alexandre Benoît Joseph Angeli, Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1893-1962)
(24/01/1944 - 05/1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire). Résistant, dénoncé par la Milice, il est arrêté par la Gestapo et déporté à Neuengamme (1899-1945). Georges Potut
(10/02/1941 ) Préfet de la Loire
André Boutemy
(1944 - 1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1905-1959)
Yves Farge
(1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1899-1953)
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
9125
Remise de la médaille de Juste : 29/10/2000 Sauvetage : Saint-Étienne 42000 - Loire | ||
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En 1941, Yvonne N., mariée, avait deux filles, Alberte, née en 1934, et Monique née en 1938.
Son mari, Roger N., était opticien à Saint-Étienne.
Réfugiés à Marlhes, ils échappèrent de justesse à une descente de la gestapo en mars 1944. Dès le lendemain, par mesure de sécurité, la famille se dispersait.
Les deux filles furent provisoirement confiées à des fermiers de la région.
A la fin du printemps 1944, Paule* et Joseph Thiollier* avaient respectivement 27 et 23 ans. Ils étaient mariés depuis le 9 mai 1941, avaient deux enfants (Philippe 2 ans et un tout jeune bébé, Marie-Madeleine) et habitaient rue Balay à Saint-Étienne.
Joseph* travaillait dans une imprimerie de presse où Pierre Landy était chauffeur livreur. Les deux hommes s’appréciaient et en toute confiance Pierre Landy exposa ses soucis à son jeune chef : il cherchait désespérément un abri sûr pour deux petites filles juives dont il aidait la famille pourchassée par les nazis. Elles étaient pour l’instant cachées avec leurs parents chez Catherine* et Joannès Furnon, dans un petit appartement dont la situation en plein centre ville, en face d’un café fréquenté par la milice, était particulièrement dangereuse.
Paule* et Joseph Thiollier* n’hésitèrent pas un seul instant à les prendre chez eux, en dépit des mises en garde du père de Jo*, effrayé par les risques encourus. Avec une force insoupçonnée qui fit d’un fils aimant, soumis et respectueux, un homme téméraire, il brisa les tabous d’une stricte éducation et résolut d’aller jusqu’au bout de ce que lui dictait sa conscience.
Malgré ses réticences, pour que la présence des enfants se fasse discrète, Monsieur Thiollier père, se retira dans sa maison de campagne pour laisser à son fils la demeure qu’il occupait dans le parc du Vieux Montaud, à l’écart de la ville.
"Taty et Oncle Jo" surent redonner espoir et courage aux deux enfants tristes et apeurées qu’ils avaient recueillies. Elles attendirent auprès d’eux la Libération, entourées de leur affection, de leur extrême délicatesse et des attentions des nombreux collatéraux qui savaient tout, mais qui ne dirent rien.
Cinquante six ans plus tard, Jo* écrivait aux responsables de Yad Vashem :
"Effectivement, du mois de mai 1944 au 24 août, nous avons accueilli deux petites filles juives, poursuivies par la police allemande. Nous avons fêté les six ans de l'une d'elles, le 12 août, pour lui faire oublier un moment l’absence de ses parents. Et puis, le 24 août, elles ont rejoint leur famille. Cela a été une immense joie et un immense soulagement pour tous, avec, pour nous un peu de tristesse de les voir nous quitter. Nous avons fait cela par simple humanité. Nous trouvions cela tout à fait normal et nous n’avons jamais revendiqué quoi que ce soit. Nous recommencerions si c’était nécessaire."
Catherine* et Joannès Furnon* et Paule* et Joseph Thiollier* ont reçu la Médaille des Justes à titre posthume en 2000.
Note de l'AJPN : l'anonymat nous a été demandé par la famille sauvée.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
Témoignage de Blaise Palopoli
Témoignage de Blaise Paolopoli, le petit-fils de Joseph* et Paule Thiollier*, avril 2011. Blaise a participé au voyage "Mémoires de Justes" organisé par la Fondation France-Israël de petits-enfants de Justes Français en Israël, en 2011 en hommage à sa famille :
"Les Justes de ma famille sont Paule* et Joseph Thiollier* qui sont mes grands-parents maternels.
Je connais l’histoire de ma famille par ma mère et son frère, Philippe. Ils sont à présent décédés.
J’ai su que Paule* et Joseph* étaient Justes lorsque j’étais enfant. Ils ont accueillis deux petites filles à partir du 25 aout 1944, alors que Saint-Étienne était libre. L'une d'elles est toujours vivante et s’est mariée. Je ne l’ai jamais rencontrée toujours du fait que je vive en Italie.
Je connais bien l’histoire de ces deux petites filles. Les petites filles et leurs parents ont été dénoncés à l’hiver 1943/1944 mais ont pu s’échapper car ils avaient eu vent que les allemands arrivaient. Ils se rendirent donc dans le centre ville de Saint-Étienne, chez Fernand (Joannès)* et Catherine Furnon*. Néanmoins le centre ville était un endroit dangereux et ils étaient quatre. Un ami leur parla de Paule* et Joseph Thiollier*. C’était un jeune couple avec deux enfants, Philippe et Marie-Madeleine. Mes grands-parents avaient ainsi leurs deux enfants et faisaient passer les deux fillettes pour leurs nièces. La guerre prit fin et les nazis ne les découvrirent pas."
10/10/2012
Lien : Mémoires de Justes
Réseau de sauvetage Germaine Cellard André Cellard Catherine Furnon Joannès Furnon Joseph Thiollier (dit Jo) |
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Liens externes
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1 Blog sur quelques Justes et sur le livre (Blog hébergé par la Tribune de Genève sur quelques justes honorés par Yad Vashem sur l'intervention du délégué pour la Suisse et la région frontalière Ain et Haute-Savoie, Herbert Herz, ainsi que sur divers événements organisés autour de la parution du livre "Mon combat dans la Résistance FTP-MOI" )
2 Le site du poète Pierre Emmanuel (Le site officiel du poète Pierre Emmanuel. Vous y trouverez aussi des pages sur sa vie et son action à Dieulefit durant la guerre, à Beauvallon, puis à la Roseraie. )
3 Claire Cuilleron, arrière-petite-fille de André et Germaine Cellard (
CUILLERON Claire - Arrière-petite-fille de André... par infolivetv )
4 Guy Sanglerat, ancien membre du Coq Enchaîné (Le Coq Enchaîné était un réseau de résistance de la région qui pendant l'occupation allemande rassemblait des syndicalistes, des socialistes et des radicaux de la mouvance d’Édouard Herriot. Membre du réseau, Guy Sanglerat publie ses souvenirs.. )
5 Le Coq enchaîné (Le Coq enchaîné : un journal clandestin sous l'occupation allemande. Le premier numéro fait son apparition en mars 1942. Les membres du Coq Enchaîné mèneront aussi des actions de résistance. Il a compté jusqu'à 400 membres. Le réseau sera décimé en 1943. Guy Sanglerat raconte ... )
6 Les archives du conseil général de Savoie (La liste des 168 "travailleurs israëlites" en partance de Ruffieux, établie le 24 Août 1942. )
7 Là où coule le Gier (La guerre, énorme chaos bouleversant les vies. Tel est le décor dans lequel évoluent René et Aima. De leur jeunesse à leurs combats, l'auteur nous invite à les suivre dans cette aventure où chacun fera preuve d'un courage incroyable. Ce roman, basé sur des faits réels, nous emmène de la Vallée du Gier dans la Loire à Clermont-Ferrand et nous fait traverser certains camps de concentration en Allemagne en suivant le parcours de deux jeunes gens que la vie a forgé pour combattre aussi bien dans l'univers ouvrier des années 30 que pendant la seconde guerre mondiale avec leur implication dans la résistance. Cette plongée dans le passé a nécessité de nombreuses recherches suivies d'une longue enquête menée sur la vie de ces deux personnages. )
8 Marianne Cohn (Page dédiée à Marianne Cohn et à ses compagnons de résistance. Un mois avant d"être arrêtée, elle a sauvé ma tante Eva et mon père Maurice Finkelstein )
9 L'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 (Page consacrée à l'ouvrage "L'attentat de la Poterne, un drame au cœur de Clermont" (2015).
Cette étude sur l'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 recoupe des documents d'archive à des témoignages oraux et écrits. Elle reprend de manière chronologique les évènements, de l'attentat de résistants sur un détachement allemands à l'immensité des représailles qui ont suivi : incendie d'immeubles, nombreuses arrestations, déportations et condamnations à mort.
)
10 "Objectif Lyon !"
11 Laurent Neury, l'espoir au bout du pont. Histoire et mémoire de la filière de Douvaine, Cabedita, 2019
12 L'abbé André Payot, résistant et chef de réseau (Biographie détaillée d'André Payot et de ses activités de résistant durant la seconde guerre mondiale à Chamonix et Vallorcine (Haute-Savoie). Livre écrit par Jean-Luc de Uffredi, publié en 2019 aux éditions les Passionnés de bouquins. )
13 Elie VIEUX - Parcours d'un Résistant (Résistant et Président du Comité de Libération Clandestin du Roannais -
Sous-préfet de Roanne du 23 août 1944 au 11 décembre 1946
)
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