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Sceaux 92330 - Hauts-de-Seine | |||||||||||||||||||||
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Rodolphe Fain source photo : Coll. Fain crédit photo : D.R. |
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Sœur Marie Lafarge*, nièce de Monseigneur Gabriel Piguet* est la directrice des études du couvent Sainte-Marguerite.
Avec la mère supérieure Marie-Angélique*, elles cachent des enfants juives menacées par les rafles et des filles ou sœurs de résistants, parfois envoyées par son oncle, Mgr Piquet*, évêque de Clermont, en les inscrivant sous de faux noms sur les registres des établissements avant de les envoyer auprès de Marthe Guillaume*, pharmacienne résistante à La Tour-d'Auvergne.
Marie-Angélique Murat* était la Mère Supérieure du Couvent Sainte-Marguerite à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).
C'est là que trouvèrent refuge, au début de l'année scolaire 1942/1943, les trois filles de Rodolphe Fain et Andrée née Kauffman(Nadine, Régine et Janine) venues de Paris, ainsi que les soeurs Goetschel - Claudine, Jeanine et Marianne - originaires de Limoges.
Les sœurs Fain avaient été envoyées par Monseigneur Gabriel Piguet*, évêque de Clermont-Ferrand, dans cet établissement qui abritait aussi un certain nombre de filles de résistants.
A l’instar de la Mère Supérieure, la directrice de l'école, Sœur Marie Lafarge*, se montrait particulièrement chaleureuse vis-à-vis de ses jeunes protégées juives.
Sitôt que des Allemands venaient opérer un contrôle au couvent, une cloche sonnait dans les classes "menacées". Chacune des salles de cours avait une seconde porte donnant sur la rue, et les professeurs l'ouvraient immédiatement pour permettre aux adolescentes juives et aux filles de résistants de prendre la fuite. Les autres élèves ignoraient leur identité.
Dans leurs témoignages après la guerre, les survivantes évoquent toutes la chaleur, la tolérance et le dévouement de la Mère supérieure, de la directrice et des enseignantes.
Pendant les vacances de Pâques de 1943, l'une des religieuses, Irène Guillaume, envoya Nadine, Régine et Janine Fainchez sa soeur Marthe Guillaume* à La Tour-d'Auvergne. Elles y séjournèrent deux semaines.
Ce n'était pas la première fois que Marthe Guillaume* cachait des Juives; elle le fit pendant de longues périodes tout au long de l'Occupation.
En été 1943, Rodolphe Fain réfugié à Saint-Gaultier fut arrêté et déporté. Andrée Fain vint chercher ses filles et toutes quatre se réfugièrent à Souillac dans le Lot. Les soeurs Goetschel demeurèrent au couvent jusqu'à la Libération.
Le 12 mars 1996, Yad Vashem a décerné à mère supérieure Marie-Angélique*, Marthe Guillaume* et sœur Marie Lafarge* le titre de Juste des Nations.
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
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