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Page d'accueil Les communes de France durant la  Seconde Guerre mondiale  
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Bas-Rhin

Région :
Grand-Est
Département :
Bas-Rhin

Préfets :
Émile Bollaert
(11/1945 - 1947) Commissaire régional de la République pour la région de Strasbourg (Bas-Rhin et Haut-Rhin). Arrêté et déporté en Allemagne en 1944, il est désigné commissaire de la République à Strasbourg après son rapatriement (1890-1978)

À lire, à voir…

Max Lagarrigue Max Lagarrigue
1940, la France du repli, l'Europe de la défaite

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Jean-Émile Andreux Jean-Émile Andreux
Le Camp des Mazures et ses déportés juifs

 

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La grande épreuve - l'Alsace sous l'Occupation Allemande 1940-1944

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René Gutman René Gutman
Le Memorbuch - Mémorial de la Déportation et de la Résistance des Juifs du Bas-Rhin

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Mémorial des déportés du Judenlager des Mazures

 

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Pierre Bockel, l’aumônier de la liberté

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L'Armée américaine en Alsace : Haut-Rhin / Bas-Rhin 1944-1945

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Marie-Joseph Bopp Marie-Joseph Bopp
Histoire de l'Alsace sous l'occupation allemande, 1940 1945

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Anne Frajdenrajch

Texte pour ecartement lateral

Strasbourg 67000 Bas-Rhin
Nom de naissance: Frajdenrajch

Aidé ou sauvé par : - Marcel Billières - Anne-Marie Llobet - Marie-Antoinette Ricard - Maurice Trelut
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Histoire

Pendant la guerre, Maurice Trelut*, né en 1881, était maire de Tarbes, chef-lieu du département des Hautes-Pyrénées, opposé à l'occupation. Ancien combattant de la Grande Guerre et résistant, il a mis en place le réseau de sauvetage de l’hôpital mixte de Tarbes tenu par des religieuses.
Il va aider des résistants fugitifs et des juifs et les envoyer à l'hôpital général de Tarbes.

L'hôpital général de Tarbes, dans le département des Hautes-Pyrénées, était dirigé par Anne-Marie Llobet* de l'ordre des Sœurs de la Charité qui gérait l'hôpital de Tarbes.
Pendant l'occupation, l'hôpital a servi de refuge clandestin aux personnes persécutées. Le personnel était prêt à risquer sa vie pour aider les résistants et les juifs persécutés. Anne-Marie Llobet* faisait preuve d'un courage rare dans ses activités clandestines et était admirée par tous ceux qui la connaissaient. 
En 1942, Marie-Antoinette Ricard*, sœur Elizabeth*, était infirmière à l'hôpital de Tarbes (département des Hautes-Pyrénées) et aidera les patients accueillis autant qu'elle le pourra. 

Anne-Marie Llobet* a fourni à chacun un refuge dans les limites de ses capacités.

A la mi-novembre 1943, Marcel Billières* remplace Anne-Marie Llobet* à la direction de l’Hôpital Mixte de Tarbes. 

Les Juifs cachés à l'hôpital étaient terrifiés par cette perspective, mais leurs craintes furent bientôt dissipées. Marcel Billières* s'est avéré être un ami pour toutes les personnes persécutées qui sont arrivées à l'hôpital. 
Marcel Billières* va aider les agents clandestins français, les guérilleros espagnols qui avaient été blessés au combat et avaient besoin de soins et d'asile, et de nombreux juifs, qui étaient cachés à l'hôpital en tant que patients ou employés. 

La famille Brauner 
Nachman Brauner, un juif polonais, s'est échappé du Camp de Beaune-la-Rolande et a trouvé un emploi de soudeur à Tarbes (65). 
Un jour, des gendarmes français sont venus à l'usine où il était employé, mais il a réussi à s'échapper. Alors qu'il errait impuissant dans la ville, une femme lui a conseillé de voir sœur Anne-Marie Llobet* à l'hôpital général. Elle a accueilli Nachman Brauner et l'a référé à un médecin d'une ville voisine qui lui a fourni de faux papiers. 
Quand Nachman Brauner est revenu, Anne-Marie Llobet* l'a pris comme infirmier d'hôpital. 

La famille Cywiakowski
Maurice Cywiakowski, son épouse Rywa et leurs trois enfants avaient fui l'Allemagne pour la France. Ils étaient arrivés à l'hôpital de Tarbes après beaucoup de difficultés et d'errance. Rywa Cywiakowski a été engagée comme «infirmière» et a aidé Marcel Billières* à soigner les résistants à l'hôpital ; Maurice Cywiakowski était employé comme infirmier. En raison du danger, les enfants Cywiakowski ont dû être séparés d'eux et Irène, Danielle, née en 1943 à Châtillon-en-Diois et Benjamin sont cachés par l'OSE. Les enfants ont trouvé la séparation difficile et le personnel de l'hôpital a fait tout son possible pour organiser des rencontres entre les enfants et leurs parents, malgré le danger de voyager.

La famille Rickner
Willy Rickner, né à Varsovie en 1919, vivait en France depuis 1936. Lorsque la guerre éclata, il s'enrôla dans l'armée française. 
Après sa démobilisation, en décembre 1940, il franchit la ligne de démarcation et se rend à Tarbes, où il fait la connaissance de Jeanne* et Eugène Sabathié*. 
Il a été arrêté, mais la police l'a relâché lorsqu'il prouve qu'il est un ancien combattant. 
Le soir du 25 août 1942, Eugène Sabathié* averti Willy Rickner que la gendarmerie préparait une rafle de Juifs dans la région. Willy Rickner, à son tour, a averti de nombreuses connaissances. 
Cette nuit-là, des gendarmes ont procédé à des arrestations dans la région et ont visité la maison de Willy Rickner, mais grâce à Eugène Sabathié*, tous ceux qui avaient été prévenus ont été sauvés. 
Jeanne* et Eugène Sabathié* ont ensuite caché Willy Rickner chez eux et ont pris soin de ses besoins sans récompense pendant un mois, après quoi Willy Rickner a dû partir, car le frère de Eugène Sabathié* et plusieurs voisins ont menacé de le dénoncer.
Willy Rickner (rebaptisé Georges Martin) trouvé refuge à l'hôpital de Tarbes, où Sœur Anne-Marie Llobet* lui a donné un travail, jusqu'à ce qu'il s'enfuie via l'Espagne vers l'Afrique du Nord, où il rejoint les forces françaises libres

La famille Beigheldrut
Joseph Beigheldrut, juif de Bessarabie réfugié en France, s’est installé à Lille en 1929 et a travaillé comme secrétaire du rabbin. Lorsque la guerre éclate, Joseph Beigheldrut s'engage dans l'armée française. Il est fait prisonnier par les Allemands en décembre 1939. 
En 1941, il parvient à s'évader et parvient à rentrer à Tarbes, où il trouve du travail dans une tannerie. 
Les Allemands occupent Tarbes en novembre 1942. 
À 8 heures du matin, le 2 novembre 1943, la police frappe à la porte de Joseph Beigheldrut qui par chance n’était pas chez lui. 
À midi, un jeune voisin a couru au restaurant où Joseph Beigheldrut mangeait et l'a averti que la police avait scellé la porte de sa maison et l'attendait dans la rue. 
Un voisin envoie Joseph Beigheldrut voir Maurice Trelut* qui le confie à Anne-Marie Llobet* qui l'accueille chaleureusement. Il y avait déjà plusieurs autres juifs à l'hôpital, passant comme patients ou, s'ils ne parlaient pas français, comme employés muets. 
Quelques jours après son arrivée, Anne-Marie Llobet* apprend qu'un nouveau directeur était sur le point d'être nommé... - Marcel Billières*, fils du futur maire de Toulouse.
Lorsque Marcel Billières* découvrit que Joseph Beigheldrut était un prisonnier de guerre évadé et l’ancien secrétaire du rabbin de Lille, il en fit immédiatement son secrétaire personnel, le posta dans son bureau et lui assigna une cellule de moine, où il vécut jusqu’au jour de la libération. 

La famille Frajdenrajch
Monsieur Frajdenrajch et sa fille Anne Frajdenrajch avaient fuit Strasbourg en septembre 1939. Après de nombreuses errances, ils rejoignent l'hôpital de Tarbes. 
Marie-Antoinette Ricard* (sœur Elizabeth) place Monsieur Frajdenrajch dans une chambre d'hôpital et a engagé Anne Frajdenrajch pour prendre soin de lui. 
Lorsque Anne Frajdenrajch a dit à sœur Elizabeth* qu'elle ne pouvait pas réaliser son rêve d'étudier la médecine en raison de son origine, sœur Elizabeth* s'efforce d'équiper la jeune femme juive de connaissances médicales afin qu'elle puisse progresser plus facilement une fois l'occupation allemande terminée. 
Anne Frajdenrajch a été admis à la faculté de médecine après la libération et est devenu médecin à Paris. Anne Frajdenrajch a rappelé que sœur Elizabeth* avait admis d'autres Juifs pendant l'occupation. 

Les Autrichiens réfugiés à Barrancoueu et à Cazaux-Debat
Des antifacistes autrichiens engagés dans les Brigades internationales prêtent main forte aux Républicains espagnols depuis 1937.
En mars 1939, un groupe d'antifacistes autrichiens, membres des brigades internationales, dont des intellectuels juifs, traversent les Pyrénées et viennent se réfugier en France après un dernier combat perdu à Bielsa (Espagne).
Certains d'entre eux arrivent à Barrancoueu et à Cazaux-Debat, où ils sont bien accueillis par la population locale.
Martha Guttman, atteinte de la polio, est admise à l'hôpital de Tarbes, grâce à l'aide des docteurs Marquié et Mounicq, du maire de Tarbes, Maurice Trelut*, et du directeur de l’hôpital de Tarbes, Marcel Billières*. C’est là qu’elle décède le 7 octobre 1942, à l’âge de 46 ans.

Tout au long de cette longue période, l'hôpital a répondu aux besoins des réfugiés clandestins, y compris la nourriture, le service de blanchisserie, le logement et la protection, sans frais. 

Il y avait d'autres juifs à l'hôpital sous les traits d'employés ou de patients. Pour leur sécurité, certains patients ont été placés dans le service pour maladies contagieuses. Ceux qui ne pouvaient pas parler français étaient camouflés comme étant «mentalement dérangés» ou «muets». 

Le commandant local de la Gestapo s'est rendu à l'hôpital chaque matin pour voir si de nouveaux «patients» avaient été admis. Les Allemands suspects ont interrogé Billières à plusieurs reprises au sujet de membres de la Résistance blessés qui étaient soignés à l'hôpital, mais il en est sorti indemne. L'hôpital a également servi de dépôt de munitions et d'armes souterraines et de base pour la Résistance locale. 

Maurice Trelut* fut arrêté par la Gestapo en juillet 1944 et déporté sans retour en septembre 1944 à Buchenwald.

Plusieurs années après la guerre, Marcel Billières* est élu maire de Tarbes ; certains des Juifs qu'il avait sauvés sont restés en contact avec lui.

Le 6 février 1986, Yad Vashem a reconnu Marcel Billières*, Anne-Marie Llobet*, Juste parmi les Nations.

Le 8 juin 1986, Yad Vashem a reconnu Jeanne

31/01/2021

asso 8765

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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Paul Ernest dit Paul Bourson Farouche opposant au régime nazi, Exposé 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE - terminal
Article extrait d'une étude généalogique sur la famille BOURSON de Vigy (Moselle) et alliés (http://majoresorum.eklablog.com)


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Memorbuch (Mémorial des Juifs du Bas-Rhin )
2 Journal de guerre de Charles Altorffer
3 Site officiel de la Commune de Montigny-les-Monts
4 Site non officiel de la commune d' Auxon (Démarches administratives, histoire du village, cartes postales et photos anciennes. )
5 Saint-Dizier la période 1939-1945 en photos (La ville de Haute-Marne la période 1939-1945 en photos )
6 Histoire de Lièpvre de 1870 à 1945.
7 Le grands entretiens : André Kahn (Né en 1929 dans la bourgade alsacienne de Schirrhoffen, André Kahn est un rescapé de la Shoah. Evacué en train en janvier 1945 en direction de Gusen II, camp annexe de Mauthausen, puis à pied en avril vers Bergen-Belsen, André Kahn y est libéré par l'armée britannique et rapatrié le 5 juin à l'hôtel parisien Lutetia. )
8 Les grands entretiens : Denise Swaab-Kahn (Née en 1927 dans la bourgade alsacienne de Schirrhoffen, Denise Kahn est une rescapée de la Shoah. Rapatriée en juin 1945 à l'hôtel Lutetia à Paris. )

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