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Région :
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Préfets :
André Faure
(1937 - 1941) André Jean Faure, Préfet de l'Ardèche
Alexandre Angeli
(1940 - 1944) Alexandre Benoît Joseph Angeli, Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1893-1962)
Eugène Hild
(1941 - 1942) Préfet de l'Ardèche
Jean Esquirol
(1942 - 1943) Préfet de l'Ardèche
Jules André Mariacci
(1943 - 1944) Préfet de l'Ardèche
André Boutemy
(1944 - 1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1905-1959)
(24/01/1944 - 05/1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire). Résistant, dénoncé par la Milice, il est arrêté par la Gestapo et déporté à Neuengamme (1899-1945). Robert Pissere
(1944 - 1948) Préfet de l'Ardèche
Yves Farge
(1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1899-1953)
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Texte pour ecartement lateral |
dite Berta Lambert |
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Lamastre 07270 - Ardèche | |||||||||||||||||||||
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Eugénie Brunel au centre avec Betty Prins source photo : Coll. Yad Vashem crédit photo : D.R. |
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Pendant l'Occupation, Eugénie Brunel* vivait à Gilhoc-sur-Ormèze, petit village de l'Ardèche, en zone sud.
Famille Prins-Schijveschuurder
La jeune sage-femme participait à des actions clandestines. C'est ainsi qu'elle rencontra la famille Prins. Esther et Nathaniel Prins, Juifs qui habitaient Borgerhout près d'Anvers, avaient fuit la Belgique étaient arrivés en France avec leurs deux enfants, Betty, née en 1934, et Fred, né en 1939. Esther et Nathaniel Prins seront rejoints par les parents d'Esther, Marianne née de Jongh et Abraham Schijveschuurder, ainsi que sa soeur Rachel Schijveschuurder et son fiancé M. Marvan.
Nathaniel Prins avait réussi à obtenir des visas pour rejoindre l'Afrique du Sud. Il devaient aller à Marseille et embarquer sur un bateau pour le Portugal.
Leur périple les emmène à Saint-Sauveur-en-Rue près de Saint-Etienne où ils passent 7 mois, puis parviennent à Marseille. Le consul des Pays-Bas leur suggère d'aller à Lamastreen Ardèche où Nathaniel Prins trouve un travail.
La famille est prévenue d'une rafle imminente. La soeur d'Esther, Rachel Schijveschuurder et son fiancé M. Marvan décident de partir au Portugal à pied, munis de faux papiers fournis par la résistance.
Dénoncés comme juifs Nathaniel Prins est arrêté et sera envoyé de la prison de Carcassonne à Drancy le 31/01/1943.
Le père d'Esther, Abraham Schijveschuurder est arrêté à son tour à Lamastre et également envoyé à Drancy.
Les résistants viennent chercher les enfants, Betty et Fred Prins en vélo au milieu de la nuit, ainsi que Esther et sa mère Marianne Schijveschuurder et les installe dans une ferme abandonnée.
Esther rejoint la résistance à Gilhoc-sur-Ormèze, emmenant Betty dans ses actions.
C'est là que Eugénie Brunel* rencontre Estheret lui propose de garder Betty chez elle munie de faux papiers au nom de Berta Lambert.
Bien nourrie et bien vêtue, l'enfant fut inscrite à l'école du village tandis que Eugénie Brunel* allait régulièrement voir Esther Prins et sa mère Marianne Schijveschuurder dans leur cachette, leur donnant des nouvelles et leur apportant ravitaillement et vêtements.
Bien que catholique pratiquante, Eugénie Brunel* ne chercha jamais à convertir Betty. La fillette vécut chez elle jusqu'à la fin de l'Occupation.
En août 1944, Betty retrouve sa mère, sa grand-mère et son frère à Lamastre.
Nathaniel ne reviendra pas. Esther, dépressive, place ses enfants dans le centre de la France, puis la famille rentre à Bruxelles. Esther se remarie et ils partent pour les Etats-Unis où ils arrivent le 17 septembre 1946.
En 1955, elle épousera Fred Hyatt et ils auront deux fils : William, né en 1957 et Kenneth en 1961.
Pendant trente ans, Eugénie Brunel* ignora tout du sort de celle qu'elle appelait "ma petite Betty chérie". Ce n'est qu'en 1975, lors d'une visite à Paris de Betty, accompagnée de son mari et de ses deux enfants, que les deux femmes se rencontrèrent à nouveau. L'année suivante Eugénie Brunel* rendit visite à Betty, qui à présent habitait Los Angeles. Les deux femmes continuèrent à se rencontrer une fois par an.
Dans sa déposition Betty Prins-Hyatt devait déclarer qu'elle n'avait jamais rencontré une femme au sens moral aussi élevé qu'Eugénie Brunel*, et que c'était grâce à ses actions qu'elle avait été sauvée.
Famille Samuel
Eugénie Brunel* donna également asile à d'autres réfugiés. Grâce à ses contacts dans la clandestinité, elle procura de faux papiers aux Samuel, un jeune couple de Strasbourg et leurs trois enfants, Ernest, Marcel et Alice qu'elle hébergea dans les combles de l'épicerie de sa mère à Gilhoc-sur-Ormèze. Ces papiers leur sauvèrent la vie.
Edmond Plantier
Un officier de la Résistance, Edmont Plantier, traqué par la gestapo, vint se cacher chez Eugénie Brunel*. Il y restera quelques temps et personne ne sut jamais qu’il s’était caché ici.
Le 1er janvier 1981, l'Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné à Eugénie Brunel* le titre de Juste parmi les Nations.
30/11/2018
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Liens externes
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1 Blog sur quelques Justes et sur le livre (Blog hébergé par la Tribune de Genève sur quelques justes honorés par Yad Vashem sur l'intervention du délégué pour la Suisse et la région frontalière Ain et Haute-Savoie, Herbert Herz, ainsi que sur divers événements organisés autour de la parution du livre "Mon combat dans la Résistance FTP-MOI" )
2 Le site du poète Pierre Emmanuel (Le site officiel du poète Pierre Emmanuel. Vous y trouverez aussi des pages sur sa vie et son action à Dieulefit durant la guerre, à Beauvallon, puis à la Roseraie. )
3 Guy Sanglerat, ancien membre du Coq Enchaîné (Le Coq Enchaîné était un réseau de résistance de la région qui pendant l'occupation allemande rassemblait des syndicalistes, des socialistes et des radicaux de la mouvance d’Édouard Herriot. Membre du réseau, Guy Sanglerat publie ses souvenirs.. )
4 Le Coq enchaîné (Le Coq enchaîné : un journal clandestin sous l'occupation allemande. Le premier numéro fait son apparition en mars 1942. Les membres du Coq Enchaîné mèneront aussi des actions de résistance. Il a compté jusqu'à 400 membres. Le réseau sera décimé en 1943. Guy Sanglerat raconte ... )
5 Les archives du conseil général de Savoie (La liste des 168 "travailleurs israëlites" en partance de Ruffieux, établie le 24 Août 1942. )
6 Là où coule le Gier (La guerre, énorme chaos bouleversant les vies. Tel est le décor dans lequel évoluent René et Aima. De leur jeunesse à leurs combats, l'auteur nous invite à les suivre dans cette aventure où chacun fera preuve d'un courage incroyable. Ce roman, basé sur des faits réels, nous emmène de la Vallée du Gier dans la Loire à Clermont-Ferrand et nous fait traverser certains camps de concentration en Allemagne en suivant le parcours de deux jeunes gens que la vie a forgé pour combattre aussi bien dans l'univers ouvrier des années 30 que pendant la seconde guerre mondiale avec leur implication dans la résistance. Cette plongée dans le passé a nécessité de nombreuses recherches suivies d'une longue enquête menée sur la vie de ces deux personnages. )
7 Marianne Cohn (Page dédiée à Marianne Cohn et à ses compagnons de résistance. Un mois avant d"être arrêtée, elle a sauvé ma tante Eva et mon père Maurice Finkelstein )
8 L'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 (Page consacrée à l'ouvrage "L'attentat de la Poterne, un drame au cœur de Clermont" (2015).
Cette étude sur l'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 recoupe des documents d'archive à des témoignages oraux et écrits. Elle reprend de manière chronologique les évènements, de l'attentat de résistants sur un détachement allemands à l'immensité des représailles qui ont suivi : incendie d'immeubles, nombreuses arrestations, déportations et condamnations à mort.
)
9 "Objectif Lyon !"
10 Laurent Neury, l'espoir au bout du pont. Histoire et mémoire de la filière de Douvaine, Cabedita, 2019
11 L'abbé André Payot, résistant et chef de réseau (Biographie détaillée d'André Payot et de ses activités de résistant durant la seconde guerre mondiale à Chamonix et Vallorcine (Haute-Savoie). Livre écrit par Jean-Luc de Uffredi, publié en 2019 aux éditions les Passionnés de bouquins. )
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