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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Préfets :
Émile Bollaert
(11/1945 - 1947) Commissaire régional de la République pour la région de Strasbourg (Bas-Rhin et Haut-Rhin). Arrêté et déporté en Allemagne en 1944, il est désigné commissaire de la République à Strasbourg après son rapatriement (1890-1978)
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Dambach-la-Ville 67650 - Bas-Rhin | |||||||||||||||||||
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Jean Villot* et son épouse Jeanne* née Boulin, catholiques pratiquants, parents de deux enfants en bas âge et hostiles au régime nazi, vont sauver Sonia, Blanche et leur mère Génia Ways durant la Seconde Guerre mondiale.
Génia Ways, née Bojarski (1884-1964) étaient mariée avec Haïm, industriel juif polonais. Il décède en 1936.
Génia Ways et ses filles Blanche et Sonia, née le 20 novembre 1918 à Bielsk (Pologne), habitent jusqu’en mai 1939 à Dambach-la-Ville, au nord de Sélestat (Bas-Rhin).
En mai 1939, Génia Ways, Blanche, 26 ans, et Sonia, 22 ans, sont expulsées d’Alsace annexée. Elle se replièrent à Périgueux où le gouvernement de Vichy les avait assignées à résidence. Un logement leur est attribué dans un faubourg de Périgueux.
À la rentrée scolaire d’octobre 1939, Sonia, en terminale, est tout de suite soutenue et protégée par sa professeure de philosophie, Jeanne Villot*, catholique fervente et hostile aux nazis dont cette dernière a connaissance du danger qu’ils représentent.
Jeanne Villot* comprend que Sonia a des difficultés pour se rendre de son domicile jusqu’au lycée et organise une collecte avec les élèves pour lui acheter une bicyclette dont elle va se servir toute la durée de la guerre.
Lorsque l’État français édicte ses lois antijuives, Jean Villot*, le mari de Jeanne, également professeur de philo au lycée de garçons, leur conseille avec insistance de ne pas se déclarer comme juives à la préfecture de la Dordogne, à Périgueux : « Ce n’est pas pour vous offrir du chocolat à Noël qu’ils vous le demandent. N’y allez pas ! » dit-il au Ways.
Jeanne Villot* faisait partie d’un réseau de Résistance.
Génia Ways est devenue orthodoxe russe, grâce à l’aide apportée par un prêtre, Jean Marie Sigala, et par l’évêché de Strasbourg replié en Dordogne, fausse attestation à l’appui.
Sonia Ways est alors chargée de porter ce document au commissariat de Périgueux à un fonctionnaire complice, cousin de Jeanne Villot*. Cette épreuve passée permet aux trois femmes de ne pas être inquiétées durant un certain temps.
Ce cousin, M. Deschamps, alertait au moindre danger Jeanne Villot* : "Tu préviendras tes amis". Les trois femmes étaient alors hébergées chez Jeanne* et Jean Villot*, jusqu’à ce que M. Deschamps avertisse que le danger était momentanément écarté.
Plus tard, travaillant comme aide-infirmière à l’hôpital de Périgueux, Sonia Ways voit arriver deux Français accompagnant un officier allemand en uniforme. Allant au devant d’eux, elle constate que, sur la liste des personnes recherchées qu’ils produisent, figure son nom. Sans se démonter, elle les oriente vers le bureau de la mère supérieure, qui dirigeait l’hôpital. Elle s’enfuit par une fenêtre du premier étage et court se réfugier chez Jeanne Villot*, où elle reste cachée durant un mois, jusqu’à ce que M. Deschamps lui dise que le danger est passé.
Jeanne Villot* a montré que sa dénonciation du nazisme et de nazis en cours de philosophie – ce qui nécessitait un grand courage – s’accompagnait de gestes concrets et désintéressés pour ne pas laisser les Ways, et Sonia en particulier, entre leurs griffes.
Le 10 Janvier 2012, l’Institut Yad Vashem Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Jeanne Villot* et Jean Villot*.
Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog
2 pages,
réalisation 2011 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Paul Ernest dit Paul Bourson Farouche opposant au régime nazi, Exposé
2 pages,
réalisation 2011
Auteur :
Alain LAPLACE
- terminal
Article extrait d'une étude généalogique sur la famille BOURSON de Vigy (Moselle) et alliés (http://majoresorum.eklablog.com)
1 Memorbuch (Mémorial des Juifs du Bas-Rhin )
2 Journal de guerre de Charles Altorffer
3 Site officiel de la Commune de Montigny-les-Monts
4 Site non officiel de la commune d' Auxon (Démarches administratives, histoire du village, cartes postales et photos anciennes.
)
5 Saint-Dizier la période 1939-1945 en photos (La ville de Haute-Marne la période 1939-1945 en photos )
6 Histoire de Lièpvre de 1870 à 1945.
7 Le grands entretiens : André Kahn (Né en 1929 dans la bourgade alsacienne de Schirrhoffen, André Kahn est un rescapé de la Shoah. Evacué en train en janvier 1945 en direction de Gusen II, camp annexe de Mauthausen, puis à pied en avril vers Bergen-Belsen, André Kahn y est libéré par l'armée britannique et rapatrié le 5 juin à l'hôtel parisien Lutetia. )
8 Les grands entretiens : Denise Swaab-Kahn (Née en 1927 dans la bourgade alsacienne de Schirrhoffen, Denise Kahn est une rescapée de la Shoah. Rapatriée en juin 1945 à l'hôtel Lutetia à Paris. )
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