Soutenez le travail de l'AJPN |
Recherche de personne, de lieu : affiche la page | Recherche type Google : propose des pages | |||
| ||||||
| ||||||
39/45 en France (WWII)
Nouveaux articles
base des données identifiées par AJPN.org Une page au hasard 38080 noms de commune 95 départements et l'étranger 1230 lieux d'internement 744 lieux de sauvetage 33 organisations de sauvetage 4342 Justes de France 1072 résistants juifs 15987 personnes sauvées, cachées | ||||||
Expositions pédagogiques AJPN
L'enfant cachée Das versteckte Kind Chronologie 1905/1945 En France dans les communes Les Justes parmi les Nations Républicains espagnols Tsiganes français en 1939-1945 Les lieux d'internement Les sauvetages en France Bibliothèque : 1387 ouvrages Cartographie Glossaire Plan du site Signaler un problème technique |
||||||
|
||||||
|
Région :
|
Préfets :
Émile Bollaert
(11/1945 - 1947) Commissaire régional de la République pour la région de Strasbourg (Bas-Rhin et Haut-Rhin). Arrêté et déporté en Allemagne en 1944, il est désigné commissaire de la République à Strasbourg après son rapatriement (1890-1978)
|
Texte pour ecartement lateral |
|
Texte pour ecartement lateral
Zellwiller 67140 - Bas-Rhin | |||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||
[Créer un nouvel article et/ou ajouter une photo] |
|
Réfugiés à Sainte-Orse
Fernand Cahn et son épouse Blanche née Lehmann, natifs de Zellwiller ( Bas-Rhin ) habitaient Wasselonne, où Fernand Cahn était marchand de bestiaux.
Après la mobilisation de Fernand Cahn, Blanche Cahn est retournée chez son père Camille Lehmann à Barr avec ses deux enfants, Maurice et Raymond.
En juillet 1940 la famille est expulsée en camion par les allemands jusque dans le Jura près de Lons-le-Saunier. Suivent des pérégrinations par Lyon, puis dans des baraquements près de Castellane, enfin à Sainte-Orse (Dordogne) fin 1940 où toute la famille est logée au lieu-dit " La Tannerie ", à l'exception de Arthur, commerçant international, parti à Londres depuis les années 1920 ou est né son fils Gaston en 1929.
La famille Lehmann - Bloch - Cahn - Loeb :
Camille Lehmann était le patriarche des familles réfugiées et il exercait la fonction de rabin. C'est ainsi qu'il a eut la joie de marier deux de ses filles à Sainte-Orse :
Les hommes acceptaient tous les travaux qu’on leur proposait : mineur, bûcheron, charcutier en usine, ouvrier agricole...
En août 1942, la petite communauté juive réfugiée était forte de 72 réfugiés dans ce petit village de 300 habitants. Plusieurs familles quittèrent peu à peu Sainte-Orse pour rejoindre des bourgs plus importants. Il en fut ainsi pour les familles Wertheim, Caen, Schreiber, May, Klein, Kaufman, Mann.
A Sainte-Orse, Jean Bousquet*, dit aussi Jean-Albert bien que Jean soit le seul prénom inscrit sur son acte de naissance, était le fils de François Bousquet, propriétaire cultivateur, alors âgé de 28 ans et de Marie Blondy.
Il fut mobilisé d’août 1914 à avril 1919 dans l’artillerie, arme dans laquelle il avait effectué son service, comme canonnier conducteur. Il servit successivement dans le 21e puis le 261e RA. Intoxiqué par les gaz le 6 octobre 1918 au fort de Malmaison, il obtint une pension.
Il résida successivement à Sainte-Orse puis à Périgueux à partir de 1935, mais il conservait une propriété à Rozas près du hameau des Chauffours, commune de Sainte-Orse. Cultivateur, il était marié et père d’un garçon.
En 1942, après le retour de captivité de Fernand Cahn, la famille déménage à Rozas chez M. Laguionie, hameau rattaché à Sainte-Orse.
Début 1943, il ne reste à Sainte-Orse que 52 personnes juives réfugiées et dispersées dans le village.
En 1944, la famille est toujours installée à Sainte-Orse avec le frère et la soeur de Blanche : André Lehmann, son épouse non-juive Marie née Vogel et leur fils André Bowe et Armand Bloch, son épouse Simone et leur fille Henriette, âgée d'un an.
Le 19/01/1944, Fanny née Strauss, l'épouse de Camille Lehmann décède, sans médicaments, sans médecin, mais entourée de sa famille. La santé de Camille Lehmann déclina rapidement.
Jean Bousquet* avait alerté les réfugiés de Rozas, les incitant à fuir dans la forêt. Tous les juifs raflés sont conduits à la mairie, battus, fouillés, interrogés, dépouillés, 30 personnes au total. Jean Bousquet* faisait partie des victimes exécutées à 200 mètres du village au lieu-dit les Châtenets :
Tandis que brûlent les maisons des réfugiés, femmes et enfants sont chargés dans des camions, destination Limoges, Drancy, Auschwitz par le convoi 71 :
Miksa Greif dit Max, né le 31/03/1899 à Budapest, probablement frère de Derzo, fut arrêté dans le salon de coiffure de Périgueux où il exerçait, le 8 avril suivant et déporté par le convoi 73.
Seuls deux reviendront :
Il y avait 10 survivants non-déportés à Sainte-Orse :
Il était devenu trop dangereux de rester au même endroit plusieurs jours. Commença alors pour ce groupe de survivants une longue marche durant près de trois mois dans les bois, de cache en cache. Les familles Hoenel et Mittel furent cachées dans un poulailler tandis que brûlait la maison attenante. Il en fut de même pour la famille Rauner tapie dans une grange au milieu des incendies.
De nuit les hommes retournaient dans les hameaux réclamer de la nourriture.
Cependant, cette nomadisation devenait critique pour la petite Henriette et sa mère Simone Bloch sur le point d’accoucher.
Avec la complicité du maire délégué, Monsieur Brachet, et de toute la population, un stratagème fut mis au point : Henriette fut déclarée "enfant trouvée" par Margot la bergère et le maire établit de faux papiers au nom de Marguerite Lavignaud (Marguerite comme la bergère, Lavignaud comme le lieu de la "trouvaille").
La même solidarité s’exerça quelques jours plus tard, pour extraire Simone Bloch de la forêt et la conduire à la maternité de Clairvivre à Salagnac où elle accoucha le 27 mai 1944 de Michèle Fanny.
Soulagé, Armand Bloch rejoignit alors la résistance, accompagné de Marcel Loeb et de André Lehmann.
Début 1945, le calme revint en Dordogne et à Sainte-Orse ou Simone Bloch donna naissance à Denise en juillet 1945.
Ce n’est qu’au début de l’année 1946 que tout le monde rejoint la maison familiale de Barr, occupée par des filles du pays qui avaient épousé des soldats allemands…
Le 10 juillet 2006, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Jean Bousquet*.
Source : Récit réécrit par Hellen Kaufmann d'après le témoignage de Jean Camille Bloch
Sources documentaires :
Bernard Reviriego, les juifs en Dordogne, éditions Fanlac.
Martial Faucon, Récits vécus, imprimerie ACDS Bordeaux.
Raymond Cahn : "condensé de ma mémoire pour l’histoire", notes personnelles.
Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
[Ajouter le votre]
Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog
2 pages,
réalisation 2011 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Paul Ernest dit Paul Bourson Farouche opposant au régime nazi, Exposé
2 pages,
réalisation 2011
Auteur :
Alain LAPLACE
- terminal
Article extrait d'une étude généalogique sur la famille BOURSON de Vigy (Moselle) et alliés (http://majoresorum.eklablog.com)
1 Memorbuch (Mémorial des Juifs du Bas-Rhin )
2 Journal de guerre de Charles Altorffer
3 Site officiel de la Commune de Montigny-les-Monts
4 Site non officiel de la commune d' Auxon (Démarches administratives, histoire du village, cartes postales et photos anciennes.
)
5 Saint-Dizier la période 1939-1945 en photos (La ville de Haute-Marne la période 1939-1945 en photos )
6 Histoire de Lièpvre de 1870 à 1945.
7 Le grands entretiens : André Kahn (Né en 1929 dans la bourgade alsacienne de Schirrhoffen, André Kahn est un rescapé de la Shoah. Evacué en train en janvier 1945 en direction de Gusen II, camp annexe de Mauthausen, puis à pied en avril vers Bergen-Belsen, André Kahn y est libéré par l'armée britannique et rapatrié le 5 juin à l'hôtel parisien Lutetia. )
8 Les grands entretiens : Denise Swaab-Kahn (Née en 1927 dans la bourgade alsacienne de Schirrhoffen, Denise Kahn est une rescapée de la Shoah. Rapatriée en juin 1945 à l'hôtel Lutetia à Paris. )
Annonces de recherche
[Déposer une annonce]
|
Avertissement Les informations affichées sur le site de ajpn.org sont fournies par les personnes qui contribuent à l'enrichissement de la base de données. Certaines, notamment les témoignages, ne peuvent être vérifiées par ajpn.org et ne peuvent donc pas être considérées d'une fiabilité totale. Nous citons les sources de ces informations chaque fois qu'elles nous sont communiquées. Toutes les demandes de rectification de données erronées sont bienvenues et, dans ce cas, les corrections nécessaires sont appliquées dans les meilleurs délais en citant la source de ces corrections. C'est par cette vigilance des visiteurs de notre site que nous pouvons assurer la qualité des informations conservées dans la base de données ajpn.org |
* Juste parmi les Nations |
|
|||
Justes parmi les Nations - Righteous among the Nations - De Gerechten mank de Völker - Giusti tra le nazioni - Drept între popoare - Gerechter unter den Völkern - Sprawiedliwy wsród Narodów Swiata - Rechtvaardige onder de Volkeren - Justuloj inter la popoloj - Rättfärdig bland folken - Spravodlivý medzi národmi - Spravedlivý mezi národy - Vanhurskaat kansakuntien joukossa - Világ Igaza - Justos entre as nações - Justos entre las Naciones - Justos entre les Nacions |
© Lhoumeau, Marchal 2008-2024 |