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Région :
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Préfets :
Émile Bollaert
(11/1945 - 1947) Commissaire régional de la République pour la région de Strasbourg (Bas-Rhin et Haut-Rhin). Arrêté et déporté en Allemagne en 1944, il est désigné commissaire de la République à Strasbourg après son rapatriement (1890-1978)
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Strasbourg 67000 - Bas-Rhin | |||||||||||||||||||
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Alexandre Nicolot* habitait Saint-Laurent-sur-Saône avec son épouse Louise. Ils auront sept enfants : Jean né le 25/11/1925, Myriam en 1927, Maurice né le 16/03/1928, Monique en 1929, Danielle en 1931, Christiane en 1934 et Abel en 1941.
Les Nicolot avait une maison de campagne à Grièges.
Alexandre Nicolot*, petit industriel de la droguerie, faisait du bleu d'outremer qu'il vendait jusqu'en Afrique du Nord. L'usine se situait au 9 rue de la Mouche. Il s'est ensuite lancé dans la fabrication de la toile émeri et de la teinture.
La maison avait 3 niveaux. Au rez-de-chaussée se trouvait l'usine. La famille d'Alexandre Nicolot* vivait au 1er étage, tandis que sa mère habitait au second jusqu'à son décès en novembre 1934. La plus jeune soeur de Louise, "tante Nino" vient alors s'installer dans l'appartement vacant.
En 1940, lors de la débâcle, Alexandre Nicolot* probablement aidé de Monsieur Fumet et de Monsieur Devillard, organise la soupe populaire pour les gens en transit.
Le village abritait dès lors plusieurs familles de réfugiés juifs.
Alexandre Nicolot* recueille les époux Berthin, arrivés du Nord avec pour seul bagage une lessiveuse cassée. ll embauche M. Hirtz, juif, pour lui donner une "couverture".
La famille Bloch de Strasbourg et ses proches s’y étaient repliés en 1940. Elle comprenait les parents, Marthe née Ebstein et Jules Bloch mariés à Wintzenheim (68) le 9 août 1926, leur fils Claude et leur fille Colette, un oncle, sa femme et leur fils, les Lévy. Ils y vécurent dans un calme relatif et ne furent pas inquiétés avant mai 1944.
Alexandre Nicolot* est nommé par le gouvernement de Vichy président de la délégation spéciale avec fonctions de maire de Saint-Laurent-sur-Saône en 1941. Après la Libération, il sera élu maire pour 3 mandats et le restera jusqu'en 1959. Il sera également Conseiller général du Canton de Bâgé-le-Châtel de 1949 à 1955.
En 1942, lors du décès de son ami Monsieur Fumet, Alexandre Nicolot* est nommé tuteur des trois enfants : Madeleine, 15 ans, Nicole et Bernard.
Louise Nicolot, discrète et très efficace, s'occupait du bureau de l'entreprise familiale, aidait à l'emballage, cultivait le jardin et de leurs sept enfants. Elle aimait la nature et accompagnait volontiers son mari à la chasse.
Le 13 août 1944, les miliciens arrêtèrent les Lévy, l’oncle, la tante et leur fils. Incarcérés à la prison de Montluc, l’oncle et son fils furent fusillés le 18 du même mois, quelques jours seulement avant la Libération.
En 1944, Marthe et Jules Bloch et leurs enfants Claude et Colette reçurent l'aide spontanée d'Alexandre Nicolot*.
Il fit admettre le père paralys et la mère à l'hôpital rural de Saint-Laurent-sur-Saône et pris Claude, 15 ans, et Colette, 13 ans, chez lui à Grièges avec ses propres enfants, où ils resteront jusqu'à la Libération.
Rentré à Saint-Laurent-sur-Saône, il set arrêté par les Allemands et emmené à l'Hôtel de Genève, tandis que les Bloch étaient chez lui à Grièges. Il sera relâché le soir même.
En 1945, arrive de Liévin à Grièges un petit René Pas âgé de 5 ans, "en vacances" chez les Nicolot.
Alexandre Nicolot* cache également des aviateurs anglais.
Jules Bloch décèdera à Saint-Laurent-sur-Saône le 10 novembre 1949.
Le 13 février 2003, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné à Alexandre Nicolot* le titre de Juste parmi les Nations.
Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog
2 pages,
réalisation 2011 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Paul Ernest dit Paul Bourson Farouche opposant au régime nazi, Exposé
2 pages,
réalisation 2011
Auteur :
Alain LAPLACE
- terminal
Article extrait d'une étude généalogique sur la famille BOURSON de Vigy (Moselle) et alliés (http://majoresorum.eklablog.com)
1 Memorbuch (Mémorial des Juifs du Bas-Rhin )
2 Journal de guerre de Charles Altorffer
3 Site officiel de la Commune de Montigny-les-Monts
4 Site non officiel de la commune d' Auxon (Démarches administratives, histoire du village, cartes postales et photos anciennes.
)
5 Saint-Dizier la période 1939-1945 en photos (La ville de Haute-Marne la période 1939-1945 en photos )
6 Histoire de Lièpvre de 1870 à 1945.
7 Le grands entretiens : André Kahn (Né en 1929 dans la bourgade alsacienne de Schirrhoffen, André Kahn est un rescapé de la Shoah. Evacué en train en janvier 1945 en direction de Gusen II, camp annexe de Mauthausen, puis à pied en avril vers Bergen-Belsen, André Kahn y est libéré par l'armée britannique et rapatrié le 5 juin à l'hôtel parisien Lutetia. )
8 Les grands entretiens : Denise Swaab-Kahn (Née en 1927 dans la bourgade alsacienne de Schirrhoffen, Denise Kahn est une rescapée de la Shoah. Rapatriée en juin 1945 à l'hôtel Lutetia à Paris. )
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