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Haute-Loire

Région :
Auvergne-Rhône-Alpes
Département :
Haute-Loire

Préfets :
Robert Bach
(1941 - 1943) Préfet de la Haute-Loire
Charles Chevreux
(1941 - 1941) Jacques Charles Adrien Chevreux, Préfet de la région de Clermont-Ferrand (Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme et la partie non-occupée de l'Allier)(1883-1951)
Paul Brun
(1942 - 1944) Paul Ferdinand Eugène Brun, Préfet de la région de Clermont-Ferrand (Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme et la partie non-occupée de l'Allier) (1892-1965)
Henri Ingrand
(1944 - 1946) Commissaire régional de la République (Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme et la partie non-occupée de l'Allier)(1908-2003)

À lire, à voir…

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Texte pour ecartement lateral

Hanne Hirsch

Texte pour ecartement lateral

Le Chambon-sur-Lignon 43400 Haute-Loire
Nom de naissance: Johanna Hirsch
Nom d'épouse: Liebmann
Date de naissance: 28/11/1924 (Karlsruhe (Allemagne))

Nationalité : Allemande
Parcours : Karlsruhe (Allemagne) - Gurs - Le Chambon-sur-Lignon - Suisse - États-Unis
Aidé ou sauvé par : - Friedel Bohny - August Bohny - Juliette Usach
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Hanne-Hirsch
Hanne Hirsch
source photo : Arch. fam.
crédit photo : D.R.
Histoire

Hanne naquit dans une famille juive dans la ville allemande de Karlsruhe. Son père, Max, était photographe. Lorsqu'il mourut en 1925, la mère de Hanne, Ella, continua à tenir son studio. En 1930, Hanne fréquenta l'école publique.

1933-39 : En avril 1933, notre studio, comme les autres entreprises des Juifs à Karlsruhe, fut placardé de slogans pendant le boycott anti-juif : "N'achetez rien aux Juifs." A l'école, l'une de mes camarades de classe me rendit tellement furieuse par ses moqueries que je déchirai son pull. Après les pogroms de novembre 1938, le studio tourna à plein régime car il fallait faire des photos pour les nouvelles cartes d'identité frappées du "J" que les Juifs devaient porter sur eux. Le studio resta ouvert jusqu'au 31 décembre, date à laquelle toutes les entreprises juives devaient être fermées.

En septembre 1941, l'Oeuvre de Secours aux Enfants (OSE) sauva Hanne et la cacha dans un foyer pour enfants à Le Chambon-sur-Lignon. Sa mère mourut à Auschwitz.

1940-44 : En 1940, nous fûmes internés à Gurs, le camp de détention de Vichy à la frontière franco-espagnole. Elle y rencontre Max Liebmann, né à Mannheim le 03/09/1921 et arrivé au camp de Gurs le 25 octobre 1940, elle avait 16 ans et lui 19 ans. J'appris par une assistante sociale qu'un curé du village de Le Chambon voulait faire sortir des enfants du camp. Cette assistante sociale, de la Société d'Aide aux Enfants, me fit sortir. La liberté était merveilleuse. Mais en 1942, les rafles allemandes parvinrent jusqu'à Le Chambon.

Hanne retrouve Max Liebmann au Chambon.

Il y a eu une nuit, à la fin d’août 1942, où les gendarmes sont venus pour nous arrêter. Nous étions huit jeunes enfants, placés durant la nuit dans la maison dont August Bohny* était responsable, avec Friedel Bohny-Reiter*. La police est venue, pour nous interroger, chacun de nous séparément. Et August Bohny*, après de longues discussions, a réussi à créer un doute suffisant dans l’esprit des gendarmes, en les persuadant que nous étions sous la protection du Secours aux Enfants de la Croix-Rouge Suisse.

Finalement, les gendarmes sont partis en disant qu’ils reviendraient au matin et qu’il faudrait que les enfants restent dans la maison. Si ce qu’avait dit August Bohny* n’était pas vrai, les gendarmes reviendraient pour prendre les enfants. August Bohny* n’a pas tenu compte de la menace.

Il devait être 5 heures du matin, il a dit à tous les enfants de partir et d’aller se cacher dans les bois, il y a beaucoup de bois aux environs du Chambon. Ils ont passé la journée dans les bois et, le soir, des gens sont venus pour les emmener dans des cachettes.

Si August Bohny* n’avait pas réussi à convaincre les gendarmes, les enfants ne seraient pas partis dans les bois, ils n’auraient pas pu être cachés chez des paysans. Ils auraient été arrêtés et le chemin vers Auschwitz aurait commencé.

Je dus aller me cacher dans deux fermes différentes. Les paysans étaient heureux de nous aider. L'un d'entre eux dit : "Bien que n'ayant peu, nous souhaitons aider les autres." Au début de l'année 1943, je m'enfuis vers la Suisse.

En 1943, Hanne obtint de faux papiers et passa en Suisse en février 1943 où elle rejoint Max Liebmann.

Après la guerre, Hanne vécut dans plusieurs villes de Suisse.

Elle épouse Max Liebmann à Genève le 15 avril 1945.

Il eurent une fille en 1946.

En février 1948, elle émigra avec son mari et sa fille aux États-Unis.

09/11/2012
Lien : USHMM

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The Kristallnacht (the "Night of Broken Glass")

Kristallnacht, I went to school in the morning, Jewish school obviously, and something seemed wrong, yet I didn't know what. And when I came to school and I mentioned that I saw the fire engines standing in front of a building and in the back of this building was the Orthodox synagogue, I was told, "Don't you know what's going on?" And I said, "No, I don't." She said...this one told me, "My father was arrested. This father was arrested," and it was just a terrible situation. The teachers, other than the female teachers, did not come in. They were arrested. And they sent us home, I think, after about two hours. And when I came home all our show windows had been smashed. My mother was sweeping up the street. Okay. To the taunts and harassment of the population or the people who were made to look like population. Uh...next to us was a store that dealt in oriental carpets. The show windows gone. Inks thrown over the carpets. It was...it was impossible. The only reason our apartment and business was not touched at the time was that they simply knew there was not a man to be arrested, so our apartment and our business upstairs remained intact.

09/11/2012
Auteur : Hanne Hirsch Liebman
Source :
US Holocaust Memorial Museum

[Compléter l'article]

Hanne was born in Karlsruhe, Germany, November 28, 1924, to a Jewish family in the German city of Karlsruhe. Her father, Max, was a photographer. When he died in 1925, Hanne's mother, Ella, continued to maintain his studio. In 1930 Hanne began public school.

1933-39: In April 1933 our studio, like the other Jewish businesses in Karlsruhe, was plastered with signs during the anti-Jewish boycott: "Don't buy from Jews." At school, a classmate made me so furious with her taunts that I ripped her sweater. After the November 1938 pogroms the studio was busy making photos for the new ID cards marked "J" that Jews had to carry. The studio remained open until December 31 when all Jewish businesses had to be closed.

1940-44: In 1940 we were deported to Gurs, a Vichy detention camp on the French-Spanish border. I learned from a social worker there that a pastor in Le Chambon village wanted to bring children out of the camp. This social worker, from the Children's Aid Society, got me out. Being free was heavenly. But by 1942 the German roundups reached even to Le Chambon and I was sent to hide at two different farms. The farmers were glad to help. One said, "Even if we have less, we want to help more people." In early 1943 I escaped to Switzerland.

Her mother perished in Auschwitz.

After the war, Hanne lived in various cities in Switzerland. In 1945 she married Max Liebmann and three years later she emigrated with her husband and daughter to the United States.

09/11/2012
Auteur : Hanne Hirsch Liebman
Source :
US Holocaust Memorial Museum

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1 Blog sur quelques Justes et sur le livre (Blog hébergé par la Tribune de Genève sur quelques justes honorés par Yad Vashem sur l'intervention du délégué pour la Suisse et la région frontalière Ain et Haute-Savoie, Herbert Herz, ainsi que sur divers événements organisés autour de la parution du livre "Mon combat dans la Résistance FTP-MOI" )
2 Le site du poète Pierre Emmanuel (Le site officiel du poète Pierre Emmanuel. Vous y trouverez aussi des pages sur sa vie et son action à Dieulefit durant la guerre, à Beauvallon, puis à la Roseraie. )
3 Guy Sanglerat, ancien membre du Coq Enchaîné (Le Coq Enchaîné était un réseau de résistance de la région qui pendant l'occupation allemande rassemblait des syndicalistes, des socialistes et des radicaux de la mouvance d’Édouard Herriot. Membre du réseau, Guy Sanglerat publie ses souvenirs.. )
4 Le Coq enchaîné (Le Coq enchaîné : un journal clandestin sous l'occupation allemande. Le premier numéro fait son apparition en mars 1942. Les membres du Coq Enchaîné mèneront aussi des actions de résistance. Il a compté jusqu'à 400 membres. Le réseau sera décimé en 1943. Guy Sanglerat raconte ... )
5 Les archives du conseil général de Savoie (La liste des 168 "travailleurs israëlites" en partance de Ruffieux, établie le 24 Août 1942. )
6 Là où coule le Gier (La guerre, énorme chaos bouleversant les vies. Tel est le décor dans lequel évoluent René et Aima. De leur jeunesse à leurs combats, l'auteur nous invite à les suivre dans cette aventure où chacun fera preuve d'un courage incroyable. Ce roman, basé sur des faits réels, nous emmène de la Vallée du Gier dans la Loire à Clermont-Ferrand et nous fait traverser certains camps de concentration en Allemagne en suivant le parcours de deux jeunes gens que la vie a forgé pour combattre aussi bien dans l'univers ouvrier des années 30 que pendant la seconde guerre mondiale avec leur implication dans la résistance. Cette plongée dans le passé a nécessité de nombreuses recherches suivies d'une longue enquête menée sur la vie de ces deux personnages. )
7 Marianne Cohn (Page dédiée à Marianne Cohn et à ses compagnons de résistance. Un mois avant d"être arrêtée, elle a sauvé ma tante Eva et mon père Maurice Finkelstein )
8 L'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 (Page consacrée à l'ouvrage "L'attentat de la Poterne, un drame au cœur de Clermont" (2015).
Cette étude sur l'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 recoupe des documents d'archive à des témoignages oraux et écrits. Elle reprend de manière chronologique les évènements, de l'attentat de résistants sur un détachement allemands à l'immensité des représailles qui ont suivi : incendie d'immeubles, nombreuses arrestations, déportations et condamnations à mort. )
9 "Objectif Lyon !"
10 Laurent Neury, l'espoir au bout du pont. Histoire et mémoire de la filière de Douvaine, Cabedita, 2019
11 L'abbé André Payot, résistant et chef de réseau (Biographie détaillée d'André Payot et de ses activités de résistant durant la seconde guerre mondiale à Chamonix et Vallorcine (Haute-Savoie). Livre écrit par Jean-Luc de Uffredi, publié en 2019 aux éditions les Passionnés de bouquins. )

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