Soutenez le travail de l'AJPN |
Recherche de personne, de lieu : affiche la page | Recherche type Google : propose des pages | |||
| ||||||
| ||||||
39/45 en France (WWII)
Nouveaux articles
base des données identifiées par AJPN.org Une page au hasard 38080 noms de commune 95 départements et l'étranger 1230 lieux d'internement 744 lieux de sauvetage 33 organisations de sauvetage 4342 Justes de France 1072 résistants juifs 15987 personnes sauvées, cachées | ||||||
Expositions pédagogiques AJPN
L'enfant cachée Das versteckte Kind Chronologie 1905/1945 En France dans les communes Les Justes parmi les Nations Républicains espagnols Tsiganes français en 1939-1945 Les lieux d'internement Les sauvetages en France Bibliothèque : 1387 ouvrages Cartographie Glossaire Plan du site Signaler un problème technique |
||||||
|
||||||
|
Région :
|
Préfets :
Émile Bollaert
(11/1945 - 1947) Commissaire régional de la République pour la région de Strasbourg (Bas-Rhin et Haut-Rhin). Arrêté et déporté en Allemagne en 1944, il est désigné commissaire de la République à Strasbourg après son rapatriement (1890-1978)
|
Texte pour ecartement lateral |
|
Texte pour ecartement lateral
Strasbourg 67000 - Bas-Rhin | |||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||
[Créer un nouvel article et/ou ajouter une photo] |
|
Hélène et Simon Rauner, Juifs allemands, avaient fui l’Allemagne à la prise de pouvoir par les nazis en 1933. Ils s’installent à Sarrebruck (dans la région de la Sarre sous contrôle français).
Bertha et Gustav Rauner vivaient également en Allemagne avec leur fille Colette née en 1923 à Würzburg (Allemagne).
Le 1er avril 1933, peu de temps après la prise du pouvoir par les nazis, la famille s'enfuit à Sarrebruck rejoindre le frère de Gustav Rauner, Simon Rauner et son épouse Hélène.
En raison de leur statut de ressortissants allemands, les autorités françaises ont contraint les Rauner à se déplacer plusieurs fois au cours de l'année suivante, chaque fois plus loin de la frontière allemande.
Finalement, la famille s'installe à Tours (37)
En mars 1940, trois mois avant la défaite de la France, les gendarmes français arrêtent les ressortissants allemands de sexe masculin pour les envoyer dans des camps d'internement.
Bien que réfugié juif de l'Allemagne nazie, Gustav Rauner est interné.
En mai 1940, les femmes allemandes âgées de seize ans et plus sont également soumises à l'internement et Bertha est envoyée au camp de Gurs.
Colette, qui avait alors quinze ans, resta seule.
Peu de temps après la défaite de la France, un responsable français aide Colette Rauner à passer en zone libre pour rejoindre Sainte-Orse (24), où la famille avait arrangé de se rencontrer au cas où ils seraient séparés. Quand Colette Rauner arrive, son père Gustav Rauner était déjà là. Sa mère Bertha, libérée de Gurs peu après, les rejoints à Sainte-Orse après être retournée à Tours chercher Colette qui en était déjà partie.
Les Rauners vont passer les trois ans et demi suivants à Sainte-Orse, où ils ont vécu sous certaines restrictions de résidence et sous surveillance policière, mais n'ont pas eu à dissimuler leur identité juive.
Pendant cette période, Gustav Rauner a travaillé à raccommoder des bas de soie aidé de Colette.
En avril 1944, la police allemande est descendue sur le village pour rafler les Juifs. Des scènes d’horreur se déroulent sous leurs yeux. 200 soldats répandus dans le bourg, fouillent, pillent, terrorisent, incendient. Dix personnes sont exécutées sur place. Une ferme abritant des Juifs est incendiée, les femmes et les enfants s’y trouvant sont arrêtés et déportés.
Le terrible bilan de vingt-sept personnes tuées dans des conditions effroyables.
Certains habitants font preuve de solidarité, évitant un bilan plus élevé encore : Jean-Albert Bousquet*, de Charles Devaux à la Tannerie, de Léo Teyssandier* à Pelle et de Jean Lagorce*...
Hélène et Simon Rauner ont le temps de se sauver dans la forêt. Ils se réfugient dans des baraquements où, au siècle précédent vécurent des mineurs. Ils repèrent l’endroit par hasard, quelque temps auparavant et conviennent de s’y cacher en cas d’urgence. Ils y sont rejoints par Berthaet Gustav Rauner et leur fille Colette.
Le lendemain, poussées par la faim, Colette et sa mèreBertha décident d’aller à la ferme de Léo Teyssandier*, un ami de la jeune fille, pour demander de l’aide. La ferme se trouve un peu à l’écart du village. Léo* y vit avec ses parents, Éva* et Jean Teyssandier* et sa grand-mère Victorine Teyssandier*.
Les Teyssandier* fournissent assez de nourriture et de boissons pour les deux familles. Pendant les cinq semaines suivantes, deux membres de la famille Rauner viennent plusieurs fois par semaine chercher du ravitaillement. Ces visites s’effectuent à la nuit tombée, à une heure convenue.
Léo Teyssandier* et ses parents s’arrangaient pour ne pas être à la ferme, laissant Victorine Teyssandier*, la grand-mère, remplir les paniers des Rauner, sans demander la moindre rétribution.
Les Rauner réussissent à quitter le village pour Périgueux, Bergerac, puis Limoges.
Après la Libération, les Rauner retournent à Sainte-Orse et y restent jusqu’à leur départ pour l'Amérique, en octobre 1946.
Colette part en novembre 1944 travailler au Château de Ferrières, domaine de la famille Rothschild près de Paris.
A la fermeture de cet établissement, elle est envoyée en formation de trois mois à la maison d'enfants La Forge à Fontenay-aux-Roses. A l'issue du cursus, Colette devient enseignante à la maison d'enfants du Château de Méhoncourt au Mans, où elle restera jusqu'à son immigration aux Etats-Unis avec ses parents en 1946.
Le 2 janvier 1991, Yad Vashem a décerné à Léo*, ses parents Éva* et Jean Teyssandier* et sa grand-mère Victorine Teyssandier*, le titre de Juste parmi les Nations.
Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
[Ajouter le votre]
Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog
2 pages,
réalisation 2011 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Paul Ernest dit Paul Bourson Farouche opposant au régime nazi, Exposé
2 pages,
réalisation 2011
Auteur :
Alain LAPLACE
- terminal
Article extrait d'une étude généalogique sur la famille BOURSON de Vigy (Moselle) et alliés (http://majoresorum.eklablog.com)
1 Memorbuch (Mémorial des Juifs du Bas-Rhin )
2 Journal de guerre de Charles Altorffer
3 Site officiel de la Commune de Montigny-les-Monts
4 Site non officiel de la commune d' Auxon (Démarches administratives, histoire du village, cartes postales et photos anciennes.
)
5 Saint-Dizier la période 1939-1945 en photos (La ville de Haute-Marne la période 1939-1945 en photos )
6 Histoire de Lièpvre de 1870 à 1945.
7 Le grands entretiens : André Kahn (Né en 1929 dans la bourgade alsacienne de Schirrhoffen, André Kahn est un rescapé de la Shoah. Evacué en train en janvier 1945 en direction de Gusen II, camp annexe de Mauthausen, puis à pied en avril vers Bergen-Belsen, André Kahn y est libéré par l'armée britannique et rapatrié le 5 juin à l'hôtel parisien Lutetia. )
8 Les grands entretiens : Denise Swaab-Kahn (Née en 1927 dans la bourgade alsacienne de Schirrhoffen, Denise Kahn est une rescapée de la Shoah. Rapatriée en juin 1945 à l'hôtel Lutetia à Paris. )
Annonces de recherche
[Déposer une annonce]
|
Avertissement Les informations affichées sur le site de ajpn.org sont fournies par les personnes qui contribuent à l'enrichissement de la base de données. Certaines, notamment les témoignages, ne peuvent être vérifiées par ajpn.org et ne peuvent donc pas être considérées d'une fiabilité totale. Nous citons les sources de ces informations chaque fois qu'elles nous sont communiquées. Toutes les demandes de rectification de données erronées sont bienvenues et, dans ce cas, les corrections nécessaires sont appliquées dans les meilleurs délais en citant la source de ces corrections. C'est par cette vigilance des visiteurs de notre site que nous pouvons assurer la qualité des informations conservées dans la base de données ajpn.org |
* Juste parmi les Nations |
|
|||
Justes parmi les Nations - Righteous among the Nations - De Gerechten mank de Völker - Giusti tra le nazioni - Drept între popoare - Gerechter unter den Völkern - Sprawiedliwy wsród Narodów Swiata - Rechtvaardige onder de Volkeren - Justuloj inter la popoloj - Rättfärdig bland folken - Spravodlivý medzi národmi - Spravedlivý mezi národy - Vanhurskaat kansakuntien joukossa - Világ Igaza - Justos entre as nações - Justos entre las Naciones - Justos entre les Nacions |
© Lhoumeau, Marchal 2008-2024 |