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Bas-Rhin

Région :
Grand-Est
Département :
Bas-Rhin

Préfets :
Émile Bollaert
(11/1945 - 1947) Commissaire régional de la République pour la région de Strasbourg (Bas-Rhin et Haut-Rhin). Arrêté et déporté en Allemagne en 1944, il est désigné commissaire de la République à Strasbourg après son rapatriement (1890-1978)

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Judith Feist

Texte pour ecartement lateral

Strasbourg 67000 Bas-Rhin
Nom de naissance: Feist
Nom d'épouse: Hemmendinger
Date de naissance: 02/10/1923 (Bad Homburg (Allemagne))
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Judith-Feist
Selma, Judith, Martin, Jacob et Ellen Feist en costume de Pourim, devant chez eux, mars 1934
source photo : Claude & Judith Feist Hemmendinger
crédit photo : USHMM
Histoire

Judith Feist (now Hemmendinger) is the daughter of Phillip and Hannah Feist. She was born on October 2, 1923 in Bad Homburg, a resort area near Frankfurt. The family was quite wealthy, highly educated, and religiously orthodox. Her father was a mining engineer and her mother held a doctorate in zoology from the University of Heidelberg. Judith had four siblings, Selma, Moshe (Martin), Jacob and Ellen. When she was five, her father took a new job and moved the family to Eaubonne, near Paris and began spending their summers in Megève, in southern France. Since they were the only Jews in the area, Judith and her siblings attended a public school and received private tutoring in Hebrew and Bible. When Selma reached high school age, the family moved to Paris so that the children could attend better schools. The Feists were vacationing in Megève when the war broke out in September 1939. Phillip was arrested as an enemy alien since he held German citizenship, and was sent to a camp in Normandy along with members of the German embassy and consulate. Surprisingly, Phillip got along well with the non-Jewish Germans interned with him and spent his time studying Talmud. The rest of the family was assigned a residence in Megève. After Phillip's release in June 1940, the family went to Roanne, but Phillip was advised by German officials to return to Paris since they could not guarantee his safety in the free zone. Hannah and the children remained in Roanne, and Phillip promised to return as soon as possible. Back in Paris, Phillip passed his days studying Talmud with a friend, M. Chouchani, in the Metro, the only place where he could stay warm. Phillip later left Paris at the request of Rabbi Schneerson (a cousin of the Lubavitcher rebbe) who asked that he come to Nice in the Italian zone to help establish a school in nearby Voiron. While at the Nice train station, Phillip was arrested and sent to the Gurs internment camp. He was later deported to Drancy, and from there, to Auschwitz in September 1943, where he was killed upon arrival. In the summer of 1942, Judith went to work for USSAC, a religious youth hostel. On January 1, 1943, under the alias Jacqueline Fournier, she went to Taluyers, ostensibly an agricultural school near Lyon, but in reality a religious hachshara (Zionist agricultural collective) run by the Eclaireurs Israelites de France (Jewish scouts) . Twenty-two Jewish boys and two girls with false papers attended the school. There Judith fell in love with a fellow student, Claude Hemmendinger. In mid-September, 1943 her mother called to say that her father had been arrested. She wanted to flee to Switzerland along with the two youngest children and asked Judith to accompany them. The family hired a passeur to guide them over the Alps. He brought them near Annemasse and then told them to go the rest of the way on their own. After crossing the border, they were apprehended by Swiss police and taken to a prison in Geneva. Following their release, Judith and her family were sent to a refugee camp where Judith worked as a teacher. She learned that the OSE was establishing a six-month class to train social workers to deal with the post-war situation. Anxious to leave the confines of the camp, Judith applied and was accepted. She also worked for the OSE interviewing children who had arrived with false papers in an attempt to reestablish their true identities and so be able to locate their parents after the war. In May 1945 Judith returned to France in response to an OSE cable asking for volunteers to care for child survivors from Buchenwald. She arrived at the Ambloy home for Orthodox boys to find that the director had a hard time relating to the boys and wanted to quit. Judith soon took over as the new director, remaining with the children after the home moved to Taverny. She stayed with the boys until September 1947 when the last child found permanent shelter. After the home closed Judith went to visit an aunt and uncle in London. One day she received a letter from Claude Hemmendinger asking to see her again. He was recuperating at his parent's home in Strasbourg after being wounded in battle in Palestine. They met in Paris and married shortly thereafter in September 1948. The couple then immigrated to Israel. Judith's mother survived the war and in 1949 joined her family in Israel.

31/12/2012
Auteur : Judith Feist Hemmend Lien : USHMM

[Compléter l'article]

Judith Feist

Judith Feist est née le 2 octobre 1923 à Bad Homburg vor der Höhe, Allemagne. Elle est la fille de Phillipe et Hannah Feist. La famille est aisée, d'une haute éducation et suit une pratique religieuse orthodoxe. Son père né le 21 juillet 1890 à Francfort-sur-le-Main est un ingénieur et sa mère a un doctorat en zoologie de l'université de Heidelberg. Elle a deux frères et deux sœurs :

  • Selma (l'épouse de Moshé Catane) (1922, Francfort-sur-le-Main – 16 mars 2013, Jérusalem),
  • Moshe [Martin Pazi, (Feist)] (11 décembre 1924), marié à Ahuva Zukowsky,
  • Jacob Feist Pazi,
  • Ellen Feist.

En France

En 1928, la famille Feist s'installe en France, à Eaubonne, en Val-d'Oise, passant l'été à Megève, en Haute-Savoie.
Comme à Eaubonne, il n'y a pas de communauté juive, les enfants Feist fréquentent l'école publique et reçoivent des cours particuliers en hébreu et en Bible.
La famille Feist finit par s'installer à Paris. 

La Seconde Guerre mondiale

À la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, en septembre 1939, la famille Feist se trouve à Megève.
Phillip Feist étant citoyen allemand est arrêté et détenu dans un camp en Normandie, en compagnie des membres de l'ambassade d'Allemagne. Il passe son temps à étudier le Talmud.
Le reste de la famille est assigné à résidence à Megève.

En juin 1940, Philip Feist recouvre sa liberté. La famille Feist s'installe à Roanne (Loire, Rhône-Alpes). L'ambassade allemande recommande à Phillip Feist de revenir à Paris, car elle ne peut garantir sa sécurité en zone libre et il revient seul à Paris.

Dans la capitale, Phillip Feist passe la journée à étudier le Talmud, avec monsieur Chouchani, dans le métro parisien, pour se maintenir au chaud.
À la demande du grand-rabbin Schneour Zalman Schneersohn, Phillip Feist vient à Voiron s'occuper de l'administration de la maison d'enfants.
Alors qu'il est à la gare de Nice, il est arrêté et interné au camp de Gurs, puis transféré au camp de Drancy puis déporté à Auschwitz, par le convoi No. 60, en date du 7 octobre 19433, où il est assassiné à son arrivée. 

Ussac

Durant l'été 1943, Judith Feist travaille à Ussac, commune située dans l'aire urbaine de Brive-la-Gaillarde, en Corrèze.

Taluyers

Le 1er janvier 1943, sous le nom de Jacqueline Fournier (elle garde la première lettre de son prénom et nom de famille, JF), elle arrive à Taluyers (Rhône), près de Lyon, dans une ferme-école religieuse sous les auspices des éclaireurs israélites de France, fondée en été 1941 par Jeanne et Frédéric Shimon Hammel
Les élèves de cette école consistent en 22 garçons et 2 filles, munis de faux-papiers.

À Taluyers, Judith rencontre celui qu'elle va plus tard épouser, Claude Hemmendinger. Il est né le 7 avril 1923 à Strasbourg, le fils de Fernand et Alice Hemmendinger. Il a une sœur, Janine née en 1928. Avant la Seconde Guerre mondiale, Claude Hemmendinger étudie à l'école supérieure de commerce de Montpellier. En 1942, il arrive à Taluyers en 1942, ayant choisi le nom de Claude Hamelin (il conserve la première lettre de son prénom et de son nom, CH) et y reste jusqu'en avril 1944.

À la mi-septembre 1943, la mère de Judith Feist la prévient que son mari Phillip a été arrêté. Elle veut se réfugier en Suisse avec les deux plus jeunes enfants et demande à Judith de les accompagner. Ils font appel à un passeur qui les amène à Annemasse où il les laisse à leurs sorts. Après avoir passé la frontière franco-suisse, ils sont arrêtés par la police suisse et transférés dans une prison à Genève. 

16/04/2020
Lien : Wikipedia

[Compléter l'article]

Claude Hemmendinger, né le 7 avril 1923 à Strasbourg, et Jeanine née à Strasbourg, le 3 janvier 1928, sont les enfants de Alice née Weil et de Fernand Hemmendinger.

Avant la guerre, Claude étudiait à l'Ecole Superieur de Commerce à Montpellier.

En 1940, durant l'exode, Claude trouve refuge chez le père du docteur Christian Naegelen à Périgueux. M. Naegelen avait été ministre puis gouverneur de l'Algérie.1

En 1942, Claude est caché à la ferme-école de Taluyers, près de Lyon, sous le nom de "Claude Hamelin". La ferme-école, dirigée par les Eclaireurs Israelites de France était une école agricole, préparant les jeunes juifs à partir en Israël.

Claude y rencontre Judith Feist qui arrive le 1er janvier 1943. Ils tombent amoureux mais doivent se séparer en septembre. Après l'arrestation de son père, Judith rejoint sa mère, Jacob et Ellen et passe en Suisse en septembre 1943.

Claude reste à Taluyers jusqu'en avril 1944.  Juste après les vacances de Pâques, il quitte la ferme-école avec trois camarades et ils rejoingent 60 juifs qui s'appretent à passer les Pyrénées pour partir en Espagne.

Il parvient sauf en Espagne. Après avoir passé l'été en Espagne, Claude part pour la Palestine le 26 octobre 1944 à bord du SS Guine. Il immigre légalement pourvu de papiers de la JDC et rejoint la Haganah (résistance armée).

Blessé en 1947, il passe quelques mois dans un hôpital et rentre à Strasbourg en convalescence chez ses parents. De là il écrit à Judith Feist, qui habite à Londres. Ils se retrouvent à Paris et se marient en september 1948, puis immigrent en Israël où ils auront trois enfants, Léa, Fernand-Guy et Raphaël.

Janine Hemmendinger, devenue psychologue, se marie avec Lucien Lazare le 12 mars 1949. Ils auront 4 enfants et partent s'installer en Israël en 1968.

30/12/2012

asso 629

Chronologie [Ajouter]
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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Paul Ernest dit Paul Bourson Farouche opposant au régime nazi, Exposé 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE - terminal
Article extrait d'une étude généalogique sur la famille BOURSON de Vigy (Moselle) et alliés (http://majoresorum.eklablog.com)


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Memorbuch (Mémorial des Juifs du Bas-Rhin )
2 Journal de guerre de Charles Altorffer
3 Site officiel de la Commune de Montigny-les-Monts
4 Site non officiel de la commune d' Auxon (Démarches administratives, histoire du village, cartes postales et photos anciennes. )
5 Saint-Dizier la période 1939-1945 en photos (La ville de Haute-Marne la période 1939-1945 en photos )
6 Histoire de Lièpvre de 1870 à 1945.
7 Le grands entretiens : André Kahn (Né en 1929 dans la bourgade alsacienne de Schirrhoffen, André Kahn est un rescapé de la Shoah. Evacué en train en janvier 1945 en direction de Gusen II, camp annexe de Mauthausen, puis à pied en avril vers Bergen-Belsen, André Kahn y est libéré par l'armée britannique et rapatrié le 5 juin à l'hôtel parisien Lutetia. )
8 Les grands entretiens : Denise Swaab-Kahn (Née en 1927 dans la bourgade alsacienne de Schirrhoffen, Denise Kahn est une rescapée de la Shoah. Rapatriée en juin 1945 à l'hôtel Lutetia à Paris. )

Notes

- 1 - Judith Hemmendinger, La vie d'une Juive errante: de Bad-Homburg vor der Höhe à Jérusalem, L'Harmattan, 2012, p. 169.

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