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39/45 en France (WWII)
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Asnières-sur-Seine 92600 - Hauts-de-Seine | |||||||||||||||||||||
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Marcel Kahn source photo : Arch. D. Roten crédit photo : D.R. |
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André Kahn, né à Maisons-Laffitte en 1888, commerçant, et son épouse Jane, née Weill, habitaient 7, villa des Basses Bruyères à Asnières (Hauts-de-Seine) avec leurs trois enfants, Francine, née le 18/02/1929 à Paris 9e, Danièle, née le 05/01/1932 à Asnières, et Marcel, né le 18/07/1936 à Asnières.
En 1944, le frère d'André, Lucien Kahn, commerçant lui aussi, et son épouse Hélène née Oswald, oculiste, étaient venus se réfugier chez eux après que leur habitation à Ivry avait été bombardée.
Le 2 mars 1944, André, Jane, Francine, 15 ans, et Marcel, 7 ans et demi, ainsi que Lucien et Hélène Kahn, sont arrêtés par la police parce que juifs.
Ils seront tous internés à Drancy, puis déportés sans retour par le convoi n° 69, parti de Drancy pour Auschwitz le 7 mars 1944.
Danièle, qui était au Lycée Racine, échappe à la rafle. En rentrant chez elle, elle comprend immédiatement ce qu'il se passe et court se réfugier chez Émile* et Lilly Lafon*, amis de ses parents.
Lilly Lafon* et Jane Kahn étaient amies depuis le lycée.
Le petite Danièle était recherchée par la police parce que juive et il était urgent de l'éloigner de Paris.
Lilly Lafon* demanda alors de l'aide à son amie, Suzanne Pommay* qui habitait à Paris où elle était chirurgien-dentiste.
C'est ainsi que Suzanne Pommay* trouva une famille disposée à accueillir l'enfant moyennant le paiement d'une pension.
Munie de faux papiers et d'une carte d'alimentation au nom de "Danièle Martin", fournis par Émile* et Lilly Lafon*, la fillette fut conduite par Suzanne Pommay* à Jailly-les-Moulins (Côte d'Or).
Suzanne Pommay* prit à sa charge les frais de pension.
Danièle vécut chez sa famille d'accueil pendant quelques mois, puis Suzanne Pommay* la confia à une amie parisienne, Germaine Lefebvre*, installée dans le même village, à Jailly-les-Moulins. Elle demeura chez elle jusqu'à la Libération.
Les habitants du village ignoraient que l'enfant était juive : on leur avait dit que c'était une petite Parisienne fuyant les bombardements. Seule Germaine Lefebvre* savait la vérité.
Danièle Kahn dut ainsi la vie aux efforts déployés par Émile* et Lilly Lafon*, Suzanne Pommay* et Germaine Lefebvre*.
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
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