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Région :
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Préfets :
Antoine Lemoine
(15/04/1938 - 30/04/1942) Préfet du Loiret
Yves Farge
(21/06/1940 )
Jacques Moranne
(25/06/1940 - 1942) Jacques Alexandre Moranne, Préfet régional d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre) (1901-1982)
Jacques Bussière
(25/11/1942 - 1944) Jacques Félix Bussière, Préfet régional d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre). Arrêté, interné au camp de Compiègne puis déporté en Allemagne, il mourra en déportation (1895-1945)
Angelo Chiappe
(06/02/1944 - 08/1944) Ange Marie Pascal Eugène Chiappe, Préfet régional d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre). Arrêté à la Libération, il est fusillé le 23 janvier 1945. (1889-1945)
André Mars
(1944 - 1946) Commissaire régional de la République d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre) (1896-1957)
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Saint-Benoît-sur-Loire 45730 - Loiret | ||||||||||||||||||
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Peintre, poète, romancier, critique...
Max Alexandre est né en 1876 à Quimper. Il est le 4e enfant, après Delphine, Maurice et Gaston, de Lazare et de Prudence Alexandre, une famille de commerçants Juifs non pratiquants d'origine prussienne.
Son père, Lazare Alexandre, est maître tailleur et a un magasin 8, rue du Parc.
Son frère Jacques naîtra en 1880 et sa sœur Myrthé-Léa en 1883.
La famille Alexandre change de nom en 1888 et s'appelle désormais Jacob.
Élève brillant, il obtient en 1894 un accessit au Concours général de philosophie. Le bac en poche il s’inscrit à Paris à la Faculté de droit et à l’École coloniale.
En 1897, il quitte l'École Coloniale, au grand scandale de sa famille.
Max Jacob exerce divers "petits métiers" avec l’ambition de devenir peintre ou critique d’art.
En octobre 1899 il publie des articles sous le pseudonyme de Léon David.
La rencontre de Picasso en 1901 sera déterminante. Celui-ci l’encourage à écrire. Il rencontre également André Salmon et Apollinaire qui lui présentera Braque.
Max s’établit en 1907 au 7 rue Ravignan. Il suit avec intérêt l’évolution vers le cubisme.
En 1911 il loue l'ancien atelier d'André Salmon et de Pierre Marc Orlan au Bateau-Lavoir.
Il s'installe dans une chambre rue Gabrielle. Il commence à être reconnu comme un poète novateur, inventeur des poèmes en prose. Il participe à la vie artistique et littéraire parisienne, particulièrement animée pendant les années de guerre. A Montparnasse, il se lie avec Modigliani, Kisling ou Mondzain qui font son portrait. Pour de nombreux jeunes poètes, comme Cocteau ou Fels, il fait figure de chef de file.
A 33 ans, il se convertit au catholicisme et se fait baptiser le 18 février 1915. Picasso est son parrain. Il tente de mener de front pénitence et fêtes parisiennes.
Max Jacob manifeste durant toute sa vie un profond attachement à sa ville natale, malgré la dégradation des relations avec sa famille.
A 45 ans, en juin 1921, Max Jacob quitte la Butte pour se retirer au monastère de Saint-Benoît-sur-Loire (Loiret), en désaccord avec lui-même sur son mode de vie, Jacob fuit les tentations de la capitale.
Au printemps 1928, Max Jacob retrouve Paris et s'installe à l'hôtel Nollet, dans le quartier des Batignolles où réside déjà le musicien Henri Sauguet. En 1934 il s'installe rue Duras avec le peintre Pierre Colle.
Max Jacob décide de rompre avec sa vie parisienne et revient à Saint-Benoît-sur-Loire, son purgatoire.
En 1942, Max Jacob porte l'étoile jaune.
En mars 1942, son beau-frère, Lucien Lévy décède au camp de Compiègne.
En avril 1942, sa sœur Delphine meurt à Quimper.
Son frère Gaston, né à Lorient en 1875, est arrêté en décembre 1942. Il sera déporté sans retour vers Auschwitz le 11 février 1943.
En janvier 1944, sa plus jeune sœur Myrté-Léa (Mirna) et son mari sont arrêtés et seront déportés sans retour vers Auschwitz.
Le 24 février 1944, à 11 heures du matin, il est arrêté comme juif, détenu quatre jours à la prison d’Orléans, transféré au camp de Drancy le 28 février, il meurt le 5 mars à l'infirmerie du camp d’une pneumonie.1
Enterré au cimetière d'Ivry, son corps est ré-inhumé le 5 mars 1949 à Saint-Benoît-sur-Loire.
La mort de Max Jacob au camp de Drancy provoque une grande émotion. Dès l’année suivante ses amis prennent l’initiative d’ériger à Quimper un monument qui est confié à Laurens. Mais le projet est sans suite. Cocteau est sollicité en 1961 pour dessiner la plaque apposée sur la maison natale et l’affiche des manifestations organisées à Quimper. Picasso illustre un manuscrit inédit. D’autres comme de Belay, Toulouse, François Béalu, Blanchard, Marevna, Dermit ou Pérot font appel à leurs souvenirs ou s’inspirent de photographies.
16/06/2012
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1 L'abbé Henri Péan Chef méconnu de la Résistance en Touraine (Le curé de Draché à partir de 1930 sous l'occupation, l'âme de la résistance en Sud Touraine et Nord de la Vienne.
144 pages format 16x23cm 60 illustrations (inédites pour la plupart) ISBN : 978-2-914818-49-0 )
2 Association des Amis de Max Jacob (L'association des Amis de Max Jacob a été fondée le 5 mars 1949 dans l'émotion de la disparition du poète décédé à Drancy le 5 mars 1944. Inhumé d'abord en fosse commune à Ivry il repose désormais à Saint-Benoît-sur Loire (45).
Chaque année depuis 1949, les amis de Max Jacob commémorent la mort du poète.
L'objet de l'association est d'abord d'entretenir et de promouvoir le souvenir et l'amitié posthume de Max Jacob ainsi que d'agir pour que son œuvre soit mieux connue et comprise en groupant ceux qui ont connu et aimé le poète ainsi que ceux qui ont admiré et admirent son œuvre et souhaitent développer les recherches menées à son sujet.
L'association publie un magazine d'informations semestriel LETTRES ET MOTS et une revue annuelle LES CAHIERS MAX JACOB et organise des événements culturels. L'association soutient aussi activement toutes les initiatives culturelles d'associations ou collectivités souhaitant organiser un événement destiné à mieux faire connaître l'œuvre du poète. Enfin, l'association est aussi et surtout un espace où les jacobiens aiment à se rencontrer. Elle propose plusieurs fois dans l'année à ses membres des animations spécifiques : activités poétiques, théàtrales ou muséales à des conditions tarifaires exceptionnelles. )
3 Honneur à des résistants (résistants à Esvre et déportation en camps de la mort. )
4 bombardements à Beaujardin Tours (Chateau de Beaujardin à Tours , bombardements. )
5 Mémoires du survivant des camps nazis A-5672 - Leonhard Bundheim (L'ouvrage retrace le parcours de Leonhard Bundheim depuis son enfance. Viendra ensuite l'exil après l'avènement du nazisme et "la nuit de cristal". C'est alors qu'il quitte son pays natal par kindertransport pour la Belgique d'où il sera expulsé en mai 1940 vers les camps d'internement du sud de la France. Grâce à l'action de l'OSE, il rejoint ensuite Limoges mais est arrêté lors de la grande rafle du 26 aout 1942 à Limoges, transféré à Nexon et déporté par la convoi 27.
Il connaîtra différents camps de travaux forcés pour juifs, survivra à la marche de la mort.
Après guerre, il rejoint Lyon où sa mère travaille (L'Hirondelle")et se marie avec Suzanne (membre des EIF).
Il émigre illégalement en Israël en 1947. Il est décédé durant l'hiver 2018, peu de temps après la publication de son témoignage.
Source Fanny DUPUY )
- 1 - Pour en savoir plus : voir "L'arrestation", Association les Amis de Max Jacob.
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