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Région :
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Préfets :
Pierre Monis
(01/07/1937 - 20/07/1940) Préfet de l'Hérault
Paul Brun
(20/07/1940 - 25/08/1940) Préfet de l'Hérault
Pierre Olivier de Sardan
(25/08/1940 - 11/10/1942) Préfet de la région de Montpellier (Aude, Aveyron, Hérault, Lozère et Pyrénées-Orientales)Camille Ernst*, Secrétaire général de la préfecture de l’Hérault (de 09/1940 à 02/1943), Juste parmi les Nations (Jan. 1942 - 12/1943) Préfet délégué de l'Hérault, déporté en Allemagne pour avoir soutenu la Résistance Alfred Hontebeyrie
(11/10/1942 - 16/07/1944) Préfet de l'Hérault et de la région de Montpellier (Aude, Aveyron, Hérault, Lozère et Pyrénées-Orientales) (1895-1969)
Augustin Michel
(17/07/1944 - 22/08/1944) Préfet de l'Hérault
André Weiss
(22/08/1944 - 01/01/1948) Préfet de l'Hérault
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Texte pour ecartement lateral
Montpellier 34000 - Hérault | |||||||||||||||||||
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En 1940, Madeleine* et René Alram* habitaient à Sète, avec leur fille unique Denise, née en 1927.
René AlramMadeleine* était agrégée en Lettres.
M. Seiler, veuf, et ses deux filles, Mina et Nelly, née en 1926, fuient Bruxelles (Belgique) au moment de l'occupation allemande et s'installent à Sète.
Ils sont logés au Mont-Saint-Clair par l’office des réfugiés.
Scolarisée à l’école Victor-Hugo, Nelly se lie d'amitié avec Denise, fille de Madeleine* et René Alram* qui accueille avec plaisir la jeune amie de Denise.
En 1941, M. Seiler, Nelly et Mina se rapprochent d’autres exilés à Palavas.
Le 26 août 1942, ils parviennent à échapper à la rafle, mais l’oncle et la cousine de Nelly et de Mina âgée de sept ans sont dénoncés et déportés à Auschwitz.
Les Seiler rejoignent Montpellier.
M. Seiler demanda à Madeleine* et René Alram*, qui a ouvert depuis peu dans un nouveau commerce rue Saint-Guilhem à Montpellier, d'accueillir Nelly dans leur nouvel appartement à Montpellier.
La famille Alram accepte et vont protéger Nelly, dite "Emilienne Selliers" présentée comme une cousine bretonne réfugiée, put ainsi poursuivre ses études au collège Clémenceau et fréquenter les Eclaireuses unionistes avec son amie Denise. Elle y restera presque deux ans, jusqu'à la Libération.
M. Seiler trouva refuge à la clinique Parès, cours Gambetta à Montpellier, en tant que malade cancéreux en phase terminale.
Mina, quant à elle, fut accueillie par Marius Cannac*, travailleur civil de l'armée, son épouse Sylvie*, concierge, et leur fille Odette*.
Nelly et de Mina avaient rencontré Odette Cannac* au cours Legouvé, où elles se rendaient alors régulièrement.
Elle y demeura jusqu’à la libération puis retrouva son père et sa soeur.
Nelly, orpheline de mère depuis l'âge de 4 ans, considérait Madeleine Alram* comme sa mère et dira de ces dix mois, qu'ils furent "dix mois d’affection, de connivence, de gaité, de rire".
Après la guerre, Madeleine* et René Alram* proposèrent de l'adopter, afin de la garder chez eux.
Le père et ses filles repartirent en Belgique.
Nelly créera en 1971 un centre pour enfants handicapés et Denise Alram devint pédiatre.
10/02/2015
Rescue Story
In 1940, René and Madeleine Alram were living in Sète (Hérault) with their only daughter, Denise. René had a textile business. In May 1940, at the time of the German invasion of Belgium, Nelly Seiler, her sister and her widowed father had escaped from Brussels and settled in Sète, southern zone. Denise and Nelly were born one year apart, went to the same school and became friends. Denise, who was Protestant and belonged to the Protestant Scout Organization (Éclaireuses Unionistes de France), had Nelly admitted as a member. In 1942, the Alram family left Sète for personal reasons and went to live in Montpellier. With the start of the roundups of the foreign Jews, Mr. Seiler, who was aware of the danger posed to his family, looked for a “cover”. He appealed to René and Madeleine Alram, asking them to hide Nelly in their apartment in Montpellier. The Alram family agreed wholeheartedly. Thus, under the name of Emilienne Seilier, Nelly was presented as a cousin from Brittany seeking refuge from the difficult situation in coastal France. She would remain a member of the Alram family until the end of the German occupation. As the Alrams had just moved to Montpellier, no one questioned the existence of a second child in the family, which protected “Emilienne” from the possibility of being denounced. Nelly was thus able to continue her high-school studies and attended scout meetings with Denise. The Alram family provided her with food and shelter for almost two years, without remuneration. Having lost her own mother when she was four years old, Nelly considered Madeleine Alram her adoptive mother. Nelly’s sister, Mina, was saved by the Cannac* family, and Mr. Seiler found refuge in a clinic, feigning illness.
On August 7, 2000, Yad Vashem recognized René and Madeleine Alram as Righteous Among the Nations.
10/02/2015
Lien : Yad Vashem
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157 pages,
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Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
SYLVIE GOLL SOLINAS
- terminal
1 Rencontre avec Paul Niedermann (Conférence de Paul Niedermann (1h24) enregistrée en mars 2011 au collège d'Estagel dans les Pyrénées-Orientales. Paul Niedermann retrace son parcours entre 1935 et 1945 de Karlsruhe à la Maison d'Izieu, en détaillant son passage au Camp de Rivesaltes. )
2 Les maquis en Cévennes (Pour la Mémoire, dans cet historique de la Résistance en Cévennes, il y a la saga d’une bonne partie de la Résistance M.U.R. du Gard, concernant ses maquis de l’Aigoual, mais aussi leur mouvance, de Nîmes, Le Grau du Roi, Sommières et même Ganges, étroitement uni à Lasalle, Saint Hippolyte du Fort et Valleraugue. C’est la mémoire d’une résistance populaire, encadrée par des hommes courageux, volontaires, qui n’étaient pas préparés à ces lourdes responsabilités et qui surent les assumer, avec raison et sans défaillance.
La montée en puissance de cette résistance, surestimée par l’adversaire, lui donna un grand rayonnement dans notre département. C’est aussi, la mémoire d’un pays de montagne moyenne, mais très accidentée, sorte de refuge dans lequel s'’est perpétuée une tradition d’accueil et de liberté. Les Cévennes. )
3 Page Facebook de Lois Gunden Clemens
4 Lien vers l'éditeur du livre "La Villa St Christophe à Canet-Plage" (La Villa Saint Christophe maison de convalescence pour enfants des camps d'internement avril 1941 février 1943 )
5 Vous êtes venus me chercher (Blog de l'auteur - parutions, conférences, signatures... )
6 Elie Cavarroc, Juste des Nations (M. Elie Cavarroc, nommé Juste des Nations. Référence du dossier n°10002 du Comité Français pour Tad Vashem )
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