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Hérault

Région :
Occitanie
Carte du département

Préfecture :
Montpellier

Préfets :
Pierre Monis
(01/07/1937 - 20/07/1940) Préfet de l'Hérault
Paul Brun
(20/07/1940 - 25/08/1940) Préfet de l'Hérault
Pierre Olivier de Sardan
(25/08/1940 - 11/10/1942) Préfet de la région de Montpellier (Aude, Aveyron, Hérault, Lozère et Pyrénées-Orientales)
Camille Ernst*, Secrétaire général de la préfecture de l’Hérault (de 09/1940 à 02/1943), Juste parmi les Nations

(Jan. 1942 - 12/1943) Préfet délégué de l'Hérault, déporté en Allemagne pour avoir soutenu la Résistance
Alfred Hontebeyrie
(11/10/1942 - 16/07/1944) Préfet de l'Hérault et de la région de Montpellier (Aude, Aveyron, Hérault, Lozère et Pyrénées-Orientales) (1895-1969)
Augustin Michel
(17/07/1944 - 22/08/1944) Préfet de l'Hérault
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(22/08/1944 - 01/01/1948) Préfet de l'Hérault

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Septfonds, 1939-1944. Dans l'archipel des camps français

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Département de l'Hérault en 1939-1945


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Departement de l-Herault en 1939-1945
Sous-préfecture de Béziers
source photo : Commune de Béziers
crédit photo : D.R.
Departement de l-Herault en 1939-1945
Préfecture de l'Hérault à Montpellier
source photo : ©2007 montpellier-photos.com
crédit photo : D.R.
Histoire

L’Hérault et les Juifs en 1939-1940

D’une superficie de 6 224 km2, le département de l’Hérault, qui comprend 36 cantons et 343 communes, totalisait, d’après le recensement de 1936, 502 000 habitants (avec un pourcentage de près de 10 % d’étrangers, soit 46 754 personnes1). D’une densité de 80,6 habitants au kilomètre carré, la population n’y était pas répartie régulièrement.

Trois villes réunissaient à elles seules 40 % du total (201 416 personnes) : Montpellier (90 787), Béziers (73 305) et Sète (37 324), tandis que neuf autres localités comptaient entre 4 000 et 10 000 habitants, par ordre d’importance décroissante : Agde, Bédarieux, Lunel, Pézenas, Frontignan, Lodève, Clermont-l’Hérault, Mèze et Ganges.

La conséquence de l’attaque allemande du 10 mai 1940 et de la défaite se firent aussitôt sentir dans le département où les premiers convois de réfugiés arrivèrent dans la nuit du 14 au 15 mai, accueillis dans la ville et les villages par des habitants volontaires qui acceptèrent de les héberger. Des Luxembourgeois, des Belges, des Français de l’Aisne et des Ardennes faisaient partie des premiers convois. Le 29 mai 1940, on estimait à 10 millions le nombre de réfugiés français et à 1,5 million celui des Belges qui avaient quitté leur résidence habituelle. Si l’armistice fut accueilli dans l’Hérault, comme ailleurs en France, « avec soulagement », rappelons qu’à Vichy, parmi les 80 opposants lors du vote de l’Assemblée nationale accordant les pleins pouvoirs à Pétain (le 10 juillet 1940), on comptait trois députés du département : Vincent Badie (radical), Paul Boulet (Jeune République) et Jules Moch (SFIO, élu à Sète en 1937). Pourtant, la presse locale appuya aussitôt la « Révolution nationale » prônée par le nouveau régime.

En 1940, après la défaite, les effectifs de la communauté de Montpellier (comme celle de Béziers) explosèrent avec l’arrivée des réfugiés français (surtout de Paris et d’Alsace-Lorraine) et des étrangers (appartenant à une quinzaine de nationalités différentes, la moitié étant des Juifs polonais). Une liste a pu être dressée à partir du paiement effectif des cotisations et de la fréquentation de la synagogue : elle comprend 150 familles représentant environ 750 personnes, soit le triple des effectifs d’avant-guerre. En fait, le nombre de Juifs fut plus élevé, le fichier établi par la préfecture (début 1942) contient 1 153 noms, 819 Français et 334 étrangers. Si les Juifs français furent d’abord touchés par la perte de leur emploi et par les spoliations, les Juifs étrangers le furent par des internements, et tous (mais surtout les derniers) par les rafles et les déportations.  

28/06/2024
Auteur : Michaël Iancu Lien : Revue d’Histoire de la Shoah 2007/1 (N° 186)

[Compléter l'article]

L'internement des étrangers et des indésirables en janvier 1939

Le 12 novembre 1938, le Gouvernement Daladier publie un décret prévoyant la création de centres spéciaux pour l'internement des "étrangers indésirables" tandis que le 21 janvier 1939 ouvre le premier centre de rassemblement des étrangers "indésirables en France" à Rieucros (Mende, Lozère), notamment 450 000 réfugiés républicains espagnols qui arrivent en France après la victoire de Franco, le 26 janvier 1939, lors de la "Retirada" (le statut de réfugiés politiques ne leur sera accordé que le 15 mars 1945).

21/08/2010

[Compléter l'article]

La drôle de guerre

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.

Le 18 novembre 1939, un décret-loi prévoit des mesures d'internement à l'encontre des "individus dangereux pour la défense nationale et pour la sécurité publique" sur décision du préfet.

L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas le 10 mai 1940.

Le gouvernement désemparé se replie à Bordeaux dès le 11 juin. La France est envahie. C’est l’exode vers le sud. Le président du Conseil : Paul Reynaud, est contraint de démissionner.
Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement.

21/08/2010

[Compléter l'article]

L'Occupation et la collaboration

Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice.

Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.
La ligne de démarcation traverse treize départements sur 1 200 km : Basses-Pyrénées (Pyrénées-Atlantiques), Landes, Gironde, Dordogne, Charente, Vienne, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Cher, Allier, Saône-et-Loire, Jura, Ain.

Le maréchal Pétain obtient les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie à Vichy.

Les Français sont touchés par les restrictions amenées par la défaite

En octobre 1940, la France compte 26 camps en zone occupée et 15 en zone libre.

La Demarkationslinie - la ligne de démarcation - ne disparaîtra que le 1er mars 1943, plusieurs mois après l’occupation totale de la France, le 11 novembre 1942.

21/08/2010

[Compléter l'article]

Les Juifs de l'Hérault

A la veille de Seconde Guerre mondiale, Montpellier abritait trois cent Juifs et Béziers en abritait cent cinquante.
La majorité de cette population était des commerçants ou des artisans, à l'exception de quelques notables dont l'ancien maire de Montpellier, Benjamin Milhaud.

Les Juifs de Montpellier, de Béziers et de Sète se mobilisent pour venir en aide l'arrivée massive de leurs coreligionnaires arrivés de France et surtout de l'étranger. Les effectifs de Juifs dans le département représentent alors le triple des effectifs avant-guerre. Les Alsaciens constituent quant à eux une communauté dans la communauté.

Les Juifs français touchés par les restrictions amenées par la défaite, sont de plus touchés par la perte de leur emploi et par les spoliations, tandis que les étrangers "en surnombre dans l'économie nationale" et "de territoires appartenant à l'ennemi" et les Juifs étrangers "indésirables" sont majoritairement internés, raflés et déportés dès l'automne 1940 ou meurent dans les camps français.

40 000 Juifs étrangers sont internés en 1940-1941 dans les camps de la zone sud situés dans le Midi méditerranéen et les Pyrénées.

En octobre 1940, la France compte 26 camps en zone occupée et 15 en zone libre.

21/08/2010

[Compléter l'article]

Toutes les communes de l'Hérault

Les camps et les lieux d'internement de l'Hérault

158e CTE du Camp d'Agde 34300 Agde
24e GTE Montpellier 34000 Montpellier
311e-411e GTE de Carnon-Plage 34130 Mauguio
8e GTE Clermont-l'Hérault 34800 Clermont-l'Hérault
Centre Saint-Pons 34220 Saint-Pons-de-Thomières
Centre Sériège 34310 Cruzy
Collège Saint-François-de-Sales 74100 Ville-la-Grand
Fleur des Neiges 74170 Saint-Gervais-les-Bains
Mine de cuivre de Pioch Farrus 34800 Cabrières
Prison de Montpellier 34000 Montpellier
Saint-François 74100 Ville-la-Grand
Salésien de Don Bosco 74200 Thonon-les-Bains
Villa des Rosiers 34000 Montpellier
Villa Saint-Antonin 34000 Montpellier

Les lieux de sauvetage de l'Hérault

Clinique Parès 34000 Montpellier
Hospice juif 34240 Lamalou-les-Bains
Maison de Montagnac 34530 Montagnac
Monastère des Tourelles 34000 Montpellier
Pension Babut 34000 Montpellier

Les 58 Justes parmi les Nations de l'Hérault


15 Familles hébergées, cachées ou sauvées de l'Hérault[Compléter]

Annecy

1942 Famille Indiktor - La famille Indiktor est réfugiée à Caen. Après l'arrestation du père, Abraham (André), raflé parce que Juif le 2 mai 1942 et déporté sans retour le 6 juillet 1942 vers Auschwitz, René Indiktor parvient à rejoindre la zone libre. Il franchit la ligne de démarcation à Hagetmau (Pyrénées-Atlantiques) et rejoint Marseille, puis Lyon, avant de se fixer à Annecy. Sa mère et sa sœur, Claudine, le rejoignent quelques mois plus tard. Il reprend son métier de coiffeur sous le nom de René Idée, grâce à une fausse carte d'identité confectionnée par une secrétaire de la préfecture de Haute-Savoie. En août 1944, René participera à la libération d'Annecy.

25/12/1942 - 31/12/1942 Famille Kanter - Entre le 25 et le 31 décembre 1942, Jacques et Cila Kanter ainsi que leurs quatre enfants échappèrent aux griffes allemandes et se réfugièrent en Suisse jusqu’à la fin de la guerre. Originaires de Pologne, ce couple vivait à Metz lorsque les allemands envahirent la Lorraine. Pendant plus de deux ans, cette famille juive fuyait donc à travers la France et arriva à Annecy en plein hiver 1942. Recueille au couvent des Capucins ils purent franchir la frontière entre Annemasse et St Julien, grâce à la débrouillardise d’un de leurs enfants, jeune adolescent.

Arthaz-Pont-Notre-Dame

1942 - 1943 Famille Potaznik - Icek Pataznilk, né à Kozienice en Pologne le 10 juin 1896, commerçant et son épouse Tema née Krystel , Juifs originaires de Pologne avaient été arrêtés avec leurs deux enfants lors de la rafle du 16 juillet 1942 à Paris. La mère put s'échapper avec ses deux filles, Rechla et Lola. Après avoir été cachées un certain temps par des amis français, elles réussirent à franchir la ligne de démarcation et à gagner la zone sud où elles espéraient trouver plus de sécurité. Madame Potaznik prit contact avec les Ducret à Arthaz-Pont-Notre-Dame qui donnèrent leurs propres extraits de naissance, après avoir fait une fausse déclaration de perte aux autorités. Grâce à ces documents les deux filles purent obtenir des cartes d'identité : Rechla Potaznik devint "Georgette Marie Ducret" et sa soeur Lola, "Irène Ducret".

Bossey

04/1944 Famille Pulver - Jacques Pulver, directeur de la Ferme école des Ormes à Lautrec (Tarn), et sa femme Monique Pulver, résistants juifs EIF et leurs jumelles Aline et Myriam nées en 1941 ainsi qu'une vieille parente à eux furent aidés par Rolande Birgy*, Marius Jolivet* et Jeanne* et Arthur Lavergnat*. Ils arrivent à Bossey où ils sont cachés dans le presbytère du curé durant plusieurs heures avant de passer la frontière vers la Suisse.

Chamonix-Mont-Blanc

1943 - 1944 Famille Einhorn - Les 3 sœurs Einhorn sont au foyer d'enfants de Chamonix, hiver 1943-1944 : Berta, sa jumelle Nelly et leur petite soeur Miquette-Antonia.

Clermont-l'Hérault

1940 - 1945 Famille Crémieux - Jules Henri Crémieux, né le 16/05/1896 à Châteauroux (36) a une librairie-imprimerie à Clermont-l'Hérault où il vit avec son épouse et leur fils Henri né à Lieuran-Cabrières le 05/06/1933. Jules s'est trouvé sans revenu suite à la spoliation de sa librairie-imprimerie en 1942. Le maire de Clermont-l'Hérault, Paul Barral l’a alors embauché comme employé communal à la Mairie. Il était dans le personnel ouvrier. Raflé à Clermont-l'Hérault le 12/06/1944 il a été amené place des Martyrs de la Résistance. Paul Barral, le maire, s'est avancé vers l'interprète allemand tandis que Jules Crémieux sortait sa carte d’identité en disant : « non celui-là j’en ai besoin, c’est un ouvrier dont j’ai besoin à la mairie » lui sauvant ainsi la vie.2 Jules Crémieux décèdera le 06/12/1977 à Clermont-l'Hérault.

Collonges-sous-Salève

1943 - 1943 Famille Stein - Éva Stein, juive allemande.

1943 - 08/1944 Famille Strauss - En 1940, la famille Strauss, des Juifs français, arrivèrent à Nîmes, en zone sud, où Marc Boegner* s'était installé en 1941. Lorsque la zone sud fut occupée par les Allemands, M. Strauss demanda l'aide du pasteur. Celui-ci les reçut chaleureusement et envoya la famille à Montélimar, où il leur avait trouvé une cachette. En 1943, lorsque les Strauss durent prendre une nouvelle fois la fuite, Marc Boegner* les adressa au séminaire protestant de Collonges-sous-Salève, en Haute-Savoie, près de la frontière suisse, où ils trouvèrent refuge jusqu'à la Libération en août 1944.

Combloux

1943 - 1944 Famille Hirschler - Les trois enfants du Grand Rabbin de Strasbourg réfugié à Marseille, René Hirschler et de Simone, Myriam, née en 1934, Josseline, née en 1935, et Alain, né le 29/11/1938, tous les trois à Strasbourg, sont accueillis dans un home d’enfants à Combloux, où se trouvent déjà les filles du Grand rabbin Israël Salzer.
Leurs parents seront déportés sans retour vers Auschwitz le 3 février 1944 par le convoi 67.

1943 - 1944 Famille Salzer - Myriam, 6 ans, et Danielle Salzer, 8 ans, filles d'Israël Salzer, Grand Rabbin de Marseille depuis 1929, et de Fanny Salzer sont hébergées dans une pension de famille à Combloux.

>> Voir les 15 familles réfugiées dans le département <<

12 Familles arrêtées dans le département [Compléter]


19/04/1944 Famille Wildenstein - Marcel, né à Colmar (68) le 27/12/1906, élève au Lycée Bartholdi de 1919 à 1922, ingénieur-chimiste, licencié en droit et expert-comptable. Marcel, 38 ans, est arrêté en Haut-Savoie le 19 avril 1944 parce que juif et déporté sans retour à Kaunas-Reval le 15/05/1944 par le convoin° 73.
Déportation : 15/05/1944 convoi no 73
Source : Shoah Names Database

Aigne
1943 Famille Sonsino - Maïr et son épouse Louna (Sura) née Cohen habitaient 51 bis route de Saint-Denis à Deuil-la-Barre avec leurs deux enfants nés à Salonique (Grèce), Régine, 25 ans, couturière, née le 12/04/1917 et Vital, 21 ans, tapissier, né le 26 juillet 1921. Tous de nationalité grecque. La mère et les deux enfants sont réfugiés à Aigné où Louna, 49 ans, née le 17/07/1893 à Salonique et ses deux enfants sont arrêtés parce que juifs et seront déportés sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 47 du 11/02/1943.
Déportation : 11/02/1943 convoi no 47
Source : Les déportés juifs de Aigné.
JO : Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978

Ambilly
13/09/1943 Famille Don Zimmet - Paulette Don Zimmet-Gazel, alias Bérangère, docteur en médecine, agent de réseau de Résistance, est arrêtée sur dénonciation le 13 septembre 1943. Internée à Montluc et à Fresnes, elle est envoyée à la prison d'Aix-la-Chapelle.
Paulette sera déportée à Ravensbrück le 10 avril 1944. Elle y est libérée fin avril 1945.
Déportation : 10/04/1944
Source : Mémoire de la déportation

Annecy
05/02/1944 Famille Barrès - Louis Henri Barrès, né le 2 septembre 1901 à Genève (Suisse), français, habitant Annecy, résistant, est arrêté le 5 février 1944 par la milice et envoyé au camp du Vernet comme étranger. Il est déporté sans retour le 29 juin 1944 vers Dachau puis vers Mauthensen.
Déportation : 29/06/1944
JO : Mémorial de la déportation: Haute-Savoie, 1940-1945


23/03/1944 Famille Barrucand - Maurice Barrucand, né le 11 août 1925 à Alex (74) est membre des Jeunesses communistes et des FTP. Résistant, il est arrêté le 23 mars 1944 à Annecy, il est détenu à l'Intendance d'Annecy (siège de la SPAC - Section politique anticommuniste) avant d'être envoyé à la prison Saint-Paul à Lyon. Le 29 juin 1944 il est déporté vers Dachau. Il sera libéré à Füssen le 29 avril 1945.
Déportation : 29/06/1944
JO : Mémorial de la déportation: Haute-Savoie, 1940-1945

>> Voir les 12 familles arrêtées dans le département <<

Chronologie [Ajouter]

01/01/1942 - La carte de légumes verts est instituée : 1,250 kg par décade. (L'Eclair, n° 22347, Édition Montpellier, 1er janvier 1942, p. 2.)


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Vous êtes venus me chercher L'histoire de Rosa Goldmark, Récit 157 pages, réalisation 2014
Auteur : SYLVIE GOLL SOLINAS - terminal



Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Rencontre avec Paul Niedermann (Conférence de Paul Niedermann (1h24) enregistrée en mars 2011 au collège d'Estagel dans les Pyrénées-Orientales. Paul Niedermann retrace son parcours entre 1935 et 1945 de Karlsruhe à la Maison d'Izieu, en détaillant son passage au Camp de Rivesaltes. )
2 Les maquis en Cévennes (Pour la Mémoire, dans cet historique de la Résistance en Cévennes, il y a la saga d’une bonne partie de la Résistance M.U.R. du Gard, concernant ses maquis de l’Aigoual, mais aussi leur mouvance, de Nîmes, Le Grau du Roi, Sommières et même Ganges, étroitement uni à Lasalle, Saint Hippolyte du Fort et Valleraugue. C’est la mémoire d’une résistance populaire, encadrée par des hommes courageux, volontaires, qui n’étaient pas préparés à ces lourdes responsabilités et qui surent les assumer, avec raison et sans défaillance.
La montée en puissance de cette résistance, surestimée par l’adversaire, lui donna un grand rayonnement dans notre département. C’est aussi, la mémoire d’un pays de montagne moyenne, mais très accidentée, sorte de refuge dans lequel s'’est perpétuée une tradition d’accueil et de liberté. Les Cévennes. )
3 Page Facebook de Lois Gunden Clemens
4 Lien vers l'éditeur du livre "La Villa St Christophe à Canet-Plage" (La Villa Saint Christophe maison de convalescence pour enfants des camps d'internement avril 1941 février 1943 )
5 Vous êtes venus me chercher (Blog de l'auteur - parutions, conférences, signatures... )
6 Elie Cavarroc, Juste des Nations (M. Elie Cavarroc, nommé Juste des Nations. Référence du dossier n°10002 du Comité Français pour Tad Vashem )

Notes

- 1 - Gérard Bouladou, L’Hérault dans la Résistance, 1940-1944, Nîmes, Lacour, pp. 10-11.
- 2 - Etudes Héraultaises : Témoignage d’Henri Crémieux, fils de Jules Crémieux recueilli par Régine et Pierre-Joan Bernard en 2010.

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***  Van Meer-Zavarro Déposée le 04/02/2022

    Chers amis, chères amies, je suis en train de faire une petite recherche sur le couple Belge-Néerlandais Maurice van Meer (Maastricht 1895, B) et Fortunée Van Meer-Zavarro (Constantinople 1895, NL). Ils ont vécu longtemps à Bruxelles, mais se sont refugiés à Montpellier pendantla guerre. Là on aurait vécu 'Chemin de Sauret', peut-être l'Avenue Saint-Maurice de Sauret. En 1944, le 30 juin Maurice et Fortunée sont déportés de Drancy à Auschwitz. Fortunée Zavarro y mourut à 5 septembre, Maurice van Meer survivrait. Est ce que quelqu'un de vous pourrait me donner des nouvelles sur eux? Merci bien, Pim Ligtvoet [répondre]

***  Enfant cachée Déposée le 23/12/2021

    Madame, Monsieur, Je me permets ce message car depuis 2 an je cherche une petite fille qui a été caché dans un pensionnat de jeune fille de Montpellier avec ma grand-mère. J’ai d’abord contacté le Mémorial de la Shoah mais ils n’ont pas pu m’aider. J’ai ensuite pensé à prendre contact avec le pensionnat qui existe toujours. La directrice m’a donné le nom d’une nonne qui y a travaillé mais même avec l’aide de l’archiviste de la congrégation elle n’a pas pu m’aider. Je commençais à penser que c’était fini mais une de mes collègues m’a parlé de votre association. Je me suis donc dit que j’allais tenter ma chance. Ma grand-mère ayant parlé toute sa vie de cette petite fille dont elle a eu la charge quelques mois en 1943 que j’ai eu envie d’essayer de la retrouver. Voilà les informations que j’ai : Ma grand mère Marie Dardé, Villar à l’époque a été pensionnaire au pensionnat de jeunes filles L’enclos de Montpellier de 1941 à 1945. Elle nous a dit avoir eu la charge d’une petite fille prénommée Lilian qui devait avoir entre 5 et 6 ans et aurait eu des anglaises jusqu’aux épaules. Elle ne se rappelle pas l’avoir entendu parler, elle ne sait donc pas si elle savait parler français. Elle ne se rappelle pas précisément de la date d’arrivée de cette petite Lilian mais elle se souvient qu’en mars 1943, quand les allemands sont arrivés à Montpellier, elles ont toutes été évacuées au pensionnat d’Olargues mais que Lilian n’a pas suivi, à partir de là elle a perdu sa trace. Je ne sais pas si ces informations peuvent suffirent pour retrouver cette enfant mais j’avais envie d’essayer de vous contacter au cas où. Merci par avance pour vos éventuelles recherches. Cordialement, Julie Dardé
    [répondre]

***  Couple Béziers Déposée le 08/03/2021

    Bonjour,
    Je suis à la recherche d'un couple juif de Béziers de la première moitié du XXe siècle. Ils n'avaient pas d'enfants. Entre 1920 et 1940, ils étaient propriétaires d'une sorte de supermarchés de l'époque et avaient plusieurs établissements dans la zone (je ne sais pas si à Béziers même ou plutôt sur les autoroutes de la région ou peut-être ailleurs). Il se peut qu'ils habitaient rue Casimir Péret.
    Si quelqu'un a des renseignements ou sait où chercher...
    [répondre]
Répondue le 18/03/2021
    Correction : Ils n'habitaient pas rue Casimir Péret. En plus des établissements, ils avaient un hangar de petits avions. 

***  recherche identité d'après photo jointe (Paris) Déposée le 14/08/2019

    recherche l'identité du Monsieur en haut à droite sur la photo jointe prise en 1936. Cette personne a probablement été déportée et disparue dans un camp d'extermination. la Dame a ses côtés était une amie, (ou peut-être sa fiancée ?) elle se prénommait Yvonne (Humbert) coiffeuse à Paris (14° ?).
    merci pour tous renseignements bienvenus.
    [répondre]
Répondue le 19/04/2020
    je pense avoir trouvé le nom de ce Monsieur il s'appelait Abram BIBOLOZAJN né en 1912 Pologne, il était représen-tant dans une société du Nom de KIMUSER (ou Kimuder ? pas très sûr de l'ortho-graphe) dans le 4ème de Paris; lors du recensement de 1936, il demeurait au 4 rue Despres (ou desprez) dans le 14ème à Paris. Il est noté sur le relevé des archives de Paris que cet appartement était également occupé par Yvonne HUMBERT, coiffeuse dans le 14° en tant qu'amie. Si quelqu'un connaît des per-sonnes du nom de famille BIbolozajn ou autre qui pourraient me dire comment à disparu Abram (si il a été arrêté lors de la rafle du billet vert,interné à Beaune La Rolande ?) Merci bcp; Lydie B.  
Répondue le 20/04/2020
    rectificatif : BIBELOZAJN
    Lydie B.
     
Répondue le 28/05/2020
    rectification : BIBELZAIN ou BIBELSZAJN. Peut-être Société Kinner ou kinnser. En 1941 demeurait 22 rue Saint-Martin paris 4°. L.Brunet 

***  Qui a rencontré cet homme? Déposée le 05/07/2017

    Nous recherchons des témoignages d’enfants qui auraient bénéficié de l’aide du pasteur Paul Zbinden entre 1940 et 1944, et qui ont été acheminés par lui, en train, de Paris vers le Sud de la France. Selon nos informations, les enfants juifs avaient pour destination la frontière espagnole, Nîmes ou Marseille, ou étaient cachés dans des familles.
    M. Paul Zbinden, qui avait 40-45 ans à ce moment, était domicilié à St-Jean du Gard , dans les Cévennes.

    Voilà ce que raconte une des filles de M. Zbinden :

    « Mon père a fait de fréquents voyages à Paris (où il était contact avec un prêtre) d’où il ramenait des petits groupes d’enfants juifs vers le sud, en zone libre, peut-être vers la frontière espagnole.
    Lorsque des soldats allemands contrôlaient et fouillaient le train, les soldats se divisaient en deux groupes l’un partant de la tête et l‘autre de la queue du train pour se rencontrer au milieu, puis ils faisaient demi-tour, chacun de leur côté.
    Pendant la fouille, le train était arrêté et on cachait les enfants sous le train à ce moment-là. Quand les soldats avaient le dos tourné, on ramenait ensuite les enfants dans le train. »

    Toute personne ayant rencontré (ou ayant été sauvée) par le pasteur Paul Zbinden est priée de prendre contact avec nous au plus vite.

    Merci de regarder attentivement ces photos de M. Paul Zbinden, prises à cette époque.
    [répondre]

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