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Hérault

Région :
Occitanie
Carte du département

Préfecture :
Montpellier

Préfets :
Pierre Monis
(01/07/1937 - 20/07/1940) Préfet de l'Hérault
Paul Brun
(20/07/1940 - 25/08/1940) Préfet de l'Hérault
Pierre Olivier de Sardan
(25/08/1940 - 11/10/1942) Préfet de la région de Montpellier (Aude, Aveyron, Hérault, Lozère et Pyrénées-Orientales)
Camille Ernst*, Secrétaire général de la préfecture de l’Hérault (de 09/1940 à 02/1943), Juste parmi les Nations

(Jan. 1942 - 12/1943) Préfet délégué de l'Hérault, déporté en Allemagne pour avoir soutenu la Résistance
Alfred Hontebeyrie
(11/10/1942 - 16/07/1944) Préfet de l'Hérault et de la région de Montpellier (Aude, Aveyron, Hérault, Lozère et Pyrénées-Orientales) (1895-1969)
Augustin Michel
(17/07/1944 - 22/08/1944) Préfet de l'Hérault
André Weiss
(22/08/1944 - 01/01/1948) Préfet de l'Hérault

À lire, à voir…

Hervé Mauran Hervé Mauran
La Résistance espagnole en Cévennes (Les lieux de mémoire)

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Michaël Iancu Michaël Iancu
Spoliations, déportations, résistance des Juifs à Montpellier et dans l'Hérault (1940-1944)

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Cévennes, un jardin d'Israël

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Un préfet dans la Résistance

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La France libre, la Résistance et la Déportation - (Hérault, Zone Sud)

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Septfonds, 1939-1944. Dans l'archipel des camps français

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Itinéraire d’un résistant des Cévennes à la Libération

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Département de l'Hérault en 1939-1945


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Departement de l-Herault en 1939-1945
Sous-préfecture de Béziers
source photo : Commune de Béziers
crédit photo : D.R.
Departement de l-Herault en 1939-1945
Préfecture de l'Hérault à Montpellier
source photo : ©2007 montpellier-photos.com
crédit photo : D.R.
Histoire

L’Hérault et les Juifs en 1939-1940

D’une superficie de 6 224 km2, le département de l’Hérault, qui comprend 36 cantons et 343 communes, totalisait, d’après le recensement de 1936, 502 000 habitants (avec un pourcentage de près de 10 % d’étrangers, soit 46 754 personnes1). D’une densité de 80,6 habitants au kilomètre carré, la population n’y était pas répartie régulièrement.

Trois villes réunissaient à elles seules 40 % du total (201 416 personnes) : Montpellier (90 787), Béziers (73 305) et Sète (37 324), tandis que neuf autres localités comptaient entre 4 000 et 10 000 habitants, par ordre d’importance décroissante : Agde, Bédarieux, Lunel, Pézenas, Frontignan, Lodève, Clermont-l’Hérault, Mèze et Ganges.

La conséquence de l’attaque allemande du 10 mai 1940 et de la défaite se firent aussitôt sentir dans le département où les premiers convois de réfugiés arrivèrent dans la nuit du 14 au 15 mai, accueillis dans la ville et les villages par des habitants volontaires qui acceptèrent de les héberger. Des Luxembourgeois, des Belges, des Français de l’Aisne et des Ardennes faisaient partie des premiers convois. Le 29 mai 1940, on estimait à 10 millions le nombre de réfugiés français et à 1,5 million celui des Belges qui avaient quitté leur résidence habituelle. Si l’armistice fut accueilli dans l’Hérault, comme ailleurs en France, « avec soulagement », rappelons qu’à Vichy, parmi les 80 opposants lors du vote de l’Assemblée nationale accordant les pleins pouvoirs à Pétain (le 10 juillet 1940), on comptait trois députés du département : Vincent Badie (radical), Paul Boulet (Jeune République) et Jules Moch (SFIO, élu à Sète en 1937). Pourtant, la presse locale appuya aussitôt la « Révolution nationale » prônée par le nouveau régime.

En 1940, après la défaite, les effectifs de la communauté de Montpellier (comme celle de Béziers) explosèrent avec l’arrivée des réfugiés français (surtout de Paris et d’Alsace-Lorraine) et des étrangers (appartenant à une quinzaine de nationalités différentes, la moitié étant des Juifs polonais). Une liste a pu être dressée à partir du paiement effectif des cotisations et de la fréquentation de la synagogue : elle comprend 150 familles représentant environ 750 personnes, soit le triple des effectifs d’avant-guerre. En fait, le nombre de Juifs fut plus élevé, le fichier établi par la préfecture (début 1942) contient 1 153 noms, 819 Français et 334 étrangers. Si les Juifs français furent d’abord touchés par la perte de leur emploi et par les spoliations, les Juifs étrangers le furent par des internements, et tous (mais surtout les derniers) par les rafles et les déportations.  

28/06/2024
Auteur : Michaël Iancu Lien : Revue d’Histoire de la Shoah 2007/1 (N° 186)

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L'internement des étrangers et des indésirables en janvier 1939

Le 12 novembre 1938, le Gouvernement Daladier publie un décret prévoyant la création de centres spéciaux pour l'internement des "étrangers indésirables" tandis que le 21 janvier 1939 ouvre le premier centre de rassemblement des étrangers "indésirables en France" à Rieucros (Mende, Lozère), notamment 450 000 réfugiés républicains espagnols qui arrivent en France après la victoire de Franco, le 26 janvier 1939, lors de la "Retirada" (le statut de réfugiés politiques ne leur sera accordé que le 15 mars 1945).

21/08/2010

[Compléter l'article]

La drôle de guerre

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.

Le 18 novembre 1939, un décret-loi prévoit des mesures d'internement à l'encontre des "individus dangereux pour la défense nationale et pour la sécurité publique" sur décision du préfet.

L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas le 10 mai 1940.

Le gouvernement désemparé se replie à Bordeaux dès le 11 juin. La France est envahie. C’est l’exode vers le sud. Le président du Conseil : Paul Reynaud, est contraint de démissionner.
Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement.

21/08/2010

[Compléter l'article]

L'Occupation et la collaboration

Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice.

Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.
La ligne de démarcation traverse treize départements sur 1 200 km : Basses-Pyrénées (Pyrénées-Atlantiques), Landes, Gironde, Dordogne, Charente, Vienne, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Cher, Allier, Saône-et-Loire, Jura, Ain.

Le maréchal Pétain obtient les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie à Vichy.

Les Français sont touchés par les restrictions amenées par la défaite

En octobre 1940, la France compte 26 camps en zone occupée et 15 en zone libre.

La Demarkationslinie - la ligne de démarcation - ne disparaîtra que le 1er mars 1943, plusieurs mois après l’occupation totale de la France, le 11 novembre 1942.

21/08/2010

[Compléter l'article]

Les Juifs de l'Hérault

A la veille de Seconde Guerre mondiale, Montpellier abritait trois cent Juifs et Béziers en abritait cent cinquante.
La majorité de cette population était des commerçants ou des artisans, à l'exception de quelques notables dont l'ancien maire de Montpellier, Benjamin Milhaud.

Les Juifs de Montpellier, de Béziers et de Sète se mobilisent pour venir en aide l'arrivée massive de leurs coreligionnaires arrivés de France et surtout de l'étranger. Les effectifs de Juifs dans le département représentent alors le triple des effectifs avant-guerre. Les Alsaciens constituent quant à eux une communauté dans la communauté.

Les Juifs français touchés par les restrictions amenées par la défaite, sont de plus touchés par la perte de leur emploi et par les spoliations, tandis que les étrangers "en surnombre dans l'économie nationale" et "de territoires appartenant à l'ennemi" et les Juifs étrangers "indésirables" sont majoritairement internés, raflés et déportés dès l'automne 1940 ou meurent dans les camps français.

40 000 Juifs étrangers sont internés en 1940-1941 dans les camps de la zone sud situés dans le Midi méditerranéen et les Pyrénées.

En octobre 1940, la France compte 26 camps en zone occupée et 15 en zone libre.

21/08/2010

[Compléter l'article]

Toutes les communes de l'Hérault

Les camps et les lieux d'internement de l'Hérault

158e CTE du Camp d'Agde 34300 Agde
24e GTE Montpellier 34000 Montpellier
311e-411e GTE de Carnon-Plage 34130 Mauguio
8e GTE Clermont-l'Hérault 34800 Clermont-l'Hérault
Camp d'Agde 34300 Agde
Centre Saint-Pons 34220 Saint-Pons-de-Thomières
Centre Sériège 34310 Cruzy
Centre Tannerie d'Olargues 34390 Olargues
Mine de cuivre de Pioch Farrus 34800 Cabrières
Prison de Montpellier 34000 Montpellier
Villa des Rosiers 34000 Montpellier
Villa Saint-Antonin 34000 Montpellier

Les lieux de sauvetage de l'Hérault

Centre médico-social de Montpellier 34000 Montpellier
Clinique Parès 34000 Montpellier
Hospice juif 34240 Lamalou-les-Bains
Maison de Montagnac 34530 Montagnac
Monastère des Tourelles 34000 Montpellier
Pension Babut 34000 Montpellier
Solarium Marin 34250 Palavas-les-Flots

Les 58 Justes parmi les Nations de l'Hérault


15 Familles hébergées, cachées ou sauvées de l'Hérault[Compléter]

Clermont-l'Hérault

1940 - 1945 Famille Crémieux - Jules Henri Crémieux, né le 16/05/1896 à Châteauroux (36) a une librairie-imprimerie à Clermont-l'Hérault où il vit avec son épouse et leur fils Henri né à Lieuran-Cabrières le 05/06/1933. Jules s'est trouvé sans revenu suite à la spoliation de sa librairie-imprimerie en 1942. Le maire de Clermont-l'Hérault, Paul Barral l’a alors embauché comme employé communal à la Mairie. Il était dans le personnel ouvrier. Raflé à Clermont-l'Hérault le 12/06/1944 il a été amené place des Martyrs de la Résistance. Paul Barral, le maire, s'est avancé vers l'interprète allemand tandis que Jules Crémieux sortait sa carte d’identité en disant : « non celui-là j’en ai besoin, c’est un ouvrier dont j’ai besoin à la mairie » lui sauvant ainsi la vie.2 Jules Crémieux décèdera le 06/12/1977 à Clermont-l'Hérault.

Corneilhan

1941 - 1945 Famille Axelrud - Saul Axelrud, d’origine roumaine, naturalisé français et marié à une Française, pupille de la nation, était titulaire d’une autorisation d’exercer la médecine émanant du secrétaire général de la Famille et de la Santé. Il se vit refuser le 10 février 1941 la possibilité d’ouvrir un cabinet médical dans la commune de Corneilhan. Quelques mois plus tard, le 22 octobre 1941, il se vit interdire le droit d’exercer son métier. Le 15 mars 1942, il fut déchu de la nationalité française et devint apatride et « ouvrier agricole ». Il eut la chance de survivre, se cachant la plupart du temps à Corneilhan grâce à l’appui et à la solidarité de la population, qu’il put en retour servir souvent, en toute clandestinité, par ses qualités de praticien…3

Ganges

Famille glazer - Je tiens cette information par ma grand mère Rose Teulon morte en 1990. Ma Grand mère et mon arrière Grand mère ( épouse Malzac) ont caché durant la guerre une mère et sa fille , juives polonaises, du nom de Glazer à leur domicile 12 rue Biron à Ganges.....Le mari était dans le maquis comme résistant La mère et la fille ont failli être raflé par la gendarmerie mais ont pu s'échappé et s' enfuir...J'ai le souvenir que ma grand mère me disait qu'après la guerre ils auraient émmigré aux USA

Graissessac

Famille SWITTEN - Mon grand-père a été hébergé pendant la guerre 40-45 par une famille de Graissessac. Le monsieur était cordonnier. Il s'appelait Manuel Uriel et sa femme Yvonne (ou Libana) Fernandez. Mon grand père s'appelait Alphonse Switten et venait de Liège (Montegnée) en Belgique. Il était arrivé à vélo. Il a dormi dans un transat dans une petite cave annexée à la maison, et donnait un coup de main à monsieur Uriel dans son travail. J'ignore les dates exactes. Il a dû rentrer avant fin 1943 car ma gand-mère a été enceinte de jumeaux, nés en avril 44, après son retour. Alphonse avait 3 enfants à l'époque (dont ma mère,la petite dernière, née en 35). Avec mes parents, nous sommes retournés à Graissessac plusieurs fois (1ère fois en 1972), j'ai pu visite la maison, la pièce où dormait mon grand-père, et rencontrer les enfants (je crois qu'il y avait 3 filles, mais je n'en suis plus certaine). J'ai encodé les infos que j'ai trouvées sur la famille sur geneanet. 2 filles s'appelaient Marianne et Huguette. Je pense qu'il y avait aussi une Rosette, mais pas moyen de la retrouver. Je retourne régulièrement à Graissesac et je vais fleurir la tombe de ces gentilles personnes. J'aimerais beaucoup retrouver des infos, de la famille ... Merci à tous ! Carine Berleur

Lunel

Famille Aronowicz - Prévoyant leur prochaine arrestation par la police de Vichy, Szyja-Leib et de Mieckla, confient leur fille Nina Aronowicz, née le 28 novembre 1932 à Bruxelles (Belgique) à une famille française non juive, les Régnât, qui recueillent la fillette à Lunel. Plus tard, Nina séjournera à la Maison d'enfants juifs de Campestre située à Campestre-et-Luc (Hérault), d'où elle sera transférée, avec 43 autres enfants, à la Maison d'Enfants d'Izieu (Ain). La mère de Nina est déportée le 11 septembre 1942 par le convoi n° 31. Le père de Nina connaîtra le même destin après avoir été déporté le 7 décembre 1943 par le convoi n° 64. Quant à Nina, elle sera déportée par le convoi n° 71 du 13 avril 1944.

Montpellier (Témoignage de Christian Levi Alvares)

1942 - 1943 Famille Levi Alvares - Christian est né à Montpellier le 24 novembre 1942. Ses parents sont hébergés par Suzanne Babut*. Il étaient arrivés quelques mois avant et sont restés jusqu'à l'été 1943. Christian va passer les premiers mois de ma vie au 5 chemin de Nazareth.

09/1943 - 1945 Famille Radzyner - Maurice Radzyner né le 08/09/1911, tailleur, et son épouse Lucie née Racca Lenkinski le 20/07/1909 à Lodz (Pologne), juifs polonais, habitaient à Paris avec leur fille Alice Radzyner. Ils sont repliés à Montpellier en 1941. C'est là que naît Mireille en 1942. Grâce à Camille Ernst* ils échappent à la Gestapo en allant se cacher dans la famille Pépin à Marvejols où leur fils Serge naît. Ils doivent fuir à nouveau et arrivent à la Pension Babut tenue par Suzanne Babut*, en face de la Caserne De Lauwe (aujourd'hui Lycée d'excellence) qui abritait La Gestapo. Elle leur trouve un logement. La famille Radzyner repart à la Libération. Les Radzyner reviendront passer plusieurs Noël avec Suzanne Babut*.

1942 - 1944 Famille Seiler - Monsieur Seiler, le père de Nelly et de Mina a été caché à la clinique Parrès de Montpellier de 1942 à la Libération.
Nelly a été hébergée et protégée par René* et Madeleine Alram* de 1942 à la Libération.
Mina a été recueillie par Marius et Sylvie Cannac* et leur fille Odette* de 1942 à la Libération.

1943 - 1944 Famille Seiler - M. Seiler, veuf, et ses deux filles, Mina et Nelly, née en 1926, fuient Bruxelles (Belgique) au moment de l'occupation allemande et s'installent à Sète, puis à Palavas et enfin à Montpellier. M. Seiler met ses filles à l'abri. Nelly est accueillie par Madeleine* et René Alram* qui vivent avec leur fille Denise. Elle y restera presque deux ans, jusqu'à la Libération. Mina, quant à elle, est accueillie par Marius Cannac*, son épouse Sylvie* et leur fille Odette*. M. Seiler trouve refuge à la Clinique Parès, cours Gambetta à Montpellier, en tant que malade cancéreux en phase terminale. Ils se retrouveront tous trois à la fin de la guerre et rentreront à Bruxelles.

Palavas-les-Flots

Famille Gutholc - David, dit Denis Girard, née le 29/09/1930 à Bruxelles (Belgique)

>> Voir les 15 familles réfugiées dans le département <<

12 Familles arrêtées dans le département [Compléter]

Aigne
1943 Famille Sonsino - Maïr et son épouse Louna (Sura) née Cohen habitaient 51 bis route de Saint-Denis à Deuil-la-Barre avec leurs deux enfants nés à Salonique (Grèce), Régine, 25 ans, couturière, née le 12/04/1917 et Vital, 21 ans, tapissier, né le 26 juillet 1921. Tous de nationalité grecque. La mère et les deux enfants sont réfugiés à Aigné où Louna, 49 ans, née le 17/07/1893 à Salonique et ses deux enfants sont arrêtés parce que juifs et seront déportés sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 47 du 11/02/1943.
Déportation : 11/02/1943 convoi no 47
Source : Les déportés juifs de Aigné.
JO : Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978

Béziers
1944 Famille Baruch - Samuel, commerçant, né à Salonique (Grèce) le 16/08/1892, et Rebecca née Avayu à Smyrne en Turquie le 22/08/1897, habitait avec ses parents à Béziers 6 rue d'Alembert avec leurs enfants Mathilde, née à Lima (Pérou) le 27/01/1927, Maurice, né à Béziers le 03/03/1932, et Victoria. Arrêtés parce que juifs en 1944, Samuel, 52 ans, Rebecca, 47 ans, Mathilde, 17 ans, et Maurice, 12 ans, seront déportés sans retour de Drancy à Auschwitz.
Déportation : 30/05/1944 convoi no 75
Source : Shoah Names Database


04/1944 Famille Grundman - Maurice, 19 ans, né le 9 février 1925 à Sotteville-les-Rouen, fils d'Henri et d'Esther, habite Rouen et est mariée avec Jeanne née Barrera. Réfugié à Béziers, il est arrêté parce que Juif par la Gestapo et déporté sans retour vers le camp de Kaunas (Lituanie) ou Reval (Estonie).
Déportation : 15/05/1944 convoi no 73


12/10/1943 Famille Weingarten - Paul, originaire d’Autriche, habitant Béziers est arrêté le 12 octobre 1943. Déporté par le convoi n° 66, il sera assassiné à Auschwitz.
Déportation : 0000-00-00
Date d'exécution : 0000-00-00

Lamalou-les-Bains
1942 Famille Marx - Ludwig, né à Heilbronn (Allemagne) le 8 février 1891, fils de Bertold et Ema, commerçant, est marié à Yohanna née Isaak et habitait à Heilbronn. Réfugié à Lamalou-les-Bains, il est arrêté parce que juif et déporté sans retour vers Auschwitz le 17 août 1942 par le convoi n° 20.
Déportation : 17/08/1942 convoi no 20

>> Voir les 12 familles arrêtées dans le département <<

Chronologie [Ajouter]

01/01/1942 - La carte de légumes verts est instituée : 1,250 kg par décade. (L'Eclair, n° 22347, Édition Montpellier, 1er janvier 1942, p. 2.)


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Vous êtes venus me chercher L'histoire de Rosa Goldmark, Récit 157 pages, réalisation 2014
Auteur : SYLVIE GOLL SOLINAS - terminal



Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Rencontre avec Paul Niedermann (Conférence de Paul Niedermann (1h24) enregistrée en mars 2011 au collège d'Estagel dans les Pyrénées-Orientales. Paul Niedermann retrace son parcours entre 1935 et 1945 de Karlsruhe à la Maison d'Izieu, en détaillant son passage au Camp de Rivesaltes. )
2 Les maquis en Cévennes (Pour la Mémoire, dans cet historique de la Résistance en Cévennes, il y a la saga d’une bonne partie de la Résistance M.U.R. du Gard, concernant ses maquis de l’Aigoual, mais aussi leur mouvance, de Nîmes, Le Grau du Roi, Sommières et même Ganges, étroitement uni à Lasalle, Saint Hippolyte du Fort et Valleraugue. C’est la mémoire d’une résistance populaire, encadrée par des hommes courageux, volontaires, qui n’étaient pas préparés à ces lourdes responsabilités et qui surent les assumer, avec raison et sans défaillance.
La montée en puissance de cette résistance, surestimée par l’adversaire, lui donna un grand rayonnement dans notre département. C’est aussi, la mémoire d’un pays de montagne moyenne, mais très accidentée, sorte de refuge dans lequel s'’est perpétuée une tradition d’accueil et de liberté. Les Cévennes. )
3 Page Facebook de Lois Gunden Clemens
4 Lien vers l'éditeur du livre "La Villa St Christophe à Canet-Plage" (La Villa Saint Christophe maison de convalescence pour enfants des camps d'internement avril 1941 février 1943 )
5 Vous êtes venus me chercher (Blog de l'auteur - parutions, conférences, signatures... )
6 Elie Cavarroc, Juste des Nations (M. Elie Cavarroc, nommé Juste des Nations. Référence du dossier n°10002 du Comité Français pour Tad Vashem )

Notes

- 1 - Gérard Bouladou, L’Hérault dans la Résistance, 1940-1944, Nîmes, Lacour, pp. 10-11.
- 2 - Etudes Héraultaises : Témoignage d’Henri Crémieux, fils de Jules Crémieux recueilli par Régine et Pierre-Joan Bernard en 2010.
- 3 - Iancu, Michaël. « La spoliation des juifs à Montpellier et dans l’Hérault », Revue d’Histoire de la Shoah, vol. 186, no. 1, 2007, pp. 329-351.

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***  Van Meer-Zavarro Déposée le 04/02/2022

    Chers amis, chères amies, je suis en train de faire une petite recherche sur le couple Belge-Néerlandais Maurice van Meer (Maastricht 1895, B) et Fortunée Van Meer-Zavarro (Constantinople 1895, NL). Ils ont vécu longtemps à Bruxelles, mais se sont refugiés à Montpellier pendantla guerre. Là on aurait vécu 'Chemin de Sauret', peut-être l'Avenue Saint-Maurice de Sauret. En 1944, le 30 juin Maurice et Fortunée sont déportés de Drancy à Auschwitz. Fortunée Zavarro y mourut à 5 septembre, Maurice van Meer survivrait. Est ce que quelqu'un de vous pourrait me donner des nouvelles sur eux? Merci bien, Pim Ligtvoet [répondre]

***  Enfant cachée Déposée le 23/12/2021

    Madame, Monsieur, Je me permets ce message car depuis 2 an je cherche une petite fille qui a été caché dans un pensionnat de jeune fille de Montpellier avec ma grand-mère. J’ai d’abord contacté le Mémorial de la Shoah mais ils n’ont pas pu m’aider. J’ai ensuite pensé à prendre contact avec le pensionnat qui existe toujours. La directrice m’a donné le nom d’une nonne qui y a travaillé mais même avec l’aide de l’archiviste de la congrégation elle n’a pas pu m’aider. Je commençais à penser que c’était fini mais une de mes collègues m’a parlé de votre association. Je me suis donc dit que j’allais tenter ma chance. Ma grand-mère ayant parlé toute sa vie de cette petite fille dont elle a eu la charge quelques mois en 1943 que j’ai eu envie d’essayer de la retrouver. Voilà les informations que j’ai : Ma grand mère Marie Dardé, Villar à l’époque a été pensionnaire au pensionnat de jeunes filles L’enclos de Montpellier de 1941 à 1945. Elle nous a dit avoir eu la charge d’une petite fille prénommée Lilian qui devait avoir entre 5 et 6 ans et aurait eu des anglaises jusqu’aux épaules. Elle ne se rappelle pas l’avoir entendu parler, elle ne sait donc pas si elle savait parler français. Elle ne se rappelle pas précisément de la date d’arrivée de cette petite Lilian mais elle se souvient qu’en mars 1943, quand les allemands sont arrivés à Montpellier, elles ont toutes été évacuées au pensionnat d’Olargues mais que Lilian n’a pas suivi, à partir de là elle a perdu sa trace. Je ne sais pas si ces informations peuvent suffirent pour retrouver cette enfant mais j’avais envie d’essayer de vous contacter au cas où. Merci par avance pour vos éventuelles recherches. Cordialement, Julie Dardé
    [répondre]

***  Couple Béziers Déposée le 08/03/2021

    Bonjour,
    Je suis à la recherche d'un couple juif de Béziers de la première moitié du XXe siècle. Ils n'avaient pas d'enfants. Entre 1920 et 1940, ils étaient propriétaires d'une sorte de supermarchés de l'époque et avaient plusieurs établissements dans la zone (je ne sais pas si à Béziers même ou plutôt sur les autoroutes de la région ou peut-être ailleurs). Il se peut qu'ils habitaient rue Casimir Péret.
    Si quelqu'un a des renseignements ou sait où chercher...
    [répondre]
Répondue le 18/03/2021
    Correction : Ils n'habitaient pas rue Casimir Péret. En plus des établissements, ils avaient un hangar de petits avions. 

***  recherche identité d'après photo jointe (Paris) Déposée le 14/08/2019

    recherche l'identité du Monsieur en haut à droite sur la photo jointe prise en 1936. Cette personne a probablement été déportée et disparue dans un camp d'extermination. la Dame a ses côtés était une amie, (ou peut-être sa fiancée ?) elle se prénommait Yvonne (Humbert) coiffeuse à Paris (14° ?).
    merci pour tous renseignements bienvenus.
    [répondre]
Répondue le 19/04/2020
    je pense avoir trouvé le nom de ce Monsieur il s'appelait Abram BIBOLOZAJN né en 1912 Pologne, il était représen-tant dans une société du Nom de KIMUSER (ou Kimuder ? pas très sûr de l'ortho-graphe) dans le 4ème de Paris; lors du recensement de 1936, il demeurait au 4 rue Despres (ou desprez) dans le 14ème à Paris. Il est noté sur le relevé des archives de Paris que cet appartement était également occupé par Yvonne HUMBERT, coiffeuse dans le 14° en tant qu'amie. Si quelqu'un connaît des per-sonnes du nom de famille BIbolozajn ou autre qui pourraient me dire comment à disparu Abram (si il a été arrêté lors de la rafle du billet vert,interné à Beaune La Rolande ?) Merci bcp; Lydie B.  
Répondue le 20/04/2020
    rectificatif : BIBELOZAJN
    Lydie B.
     
Répondue le 28/05/2020
    rectification : BIBELZAIN ou BIBELSZAJN. Peut-être Société Kinner ou kinnser. En 1941 demeurait 22 rue Saint-Martin paris 4°. L.Brunet 

***  Qui a rencontré cet homme? Déposée le 05/07/2017

    Nous recherchons des témoignages d’enfants qui auraient bénéficié de l’aide du pasteur Paul Zbinden entre 1940 et 1944, et qui ont été acheminés par lui, en train, de Paris vers le Sud de la France. Selon nos informations, les enfants juifs avaient pour destination la frontière espagnole, Nîmes ou Marseille, ou étaient cachés dans des familles.
    M. Paul Zbinden, qui avait 40-45 ans à ce moment, était domicilié à St-Jean du Gard , dans les Cévennes.

    Voilà ce que raconte une des filles de M. Zbinden :

    « Mon père a fait de fréquents voyages à Paris (où il était contact avec un prêtre) d’où il ramenait des petits groupes d’enfants juifs vers le sud, en zone libre, peut-être vers la frontière espagnole.
    Lorsque des soldats allemands contrôlaient et fouillaient le train, les soldats se divisaient en deux groupes l’un partant de la tête et l‘autre de la queue du train pour se rencontrer au milieu, puis ils faisaient demi-tour, chacun de leur côté.
    Pendant la fouille, le train était arrêté et on cachait les enfants sous le train à ce moment-là. Quand les soldats avaient le dos tourné, on ramenait ensuite les enfants dans le train. »

    Toute personne ayant rencontré (ou ayant été sauvée) par le pasteur Paul Zbinden est priée de prendre contact avec nous au plus vite.

    Merci de regarder attentivement ces photos de M. Paul Zbinden, prises à cette époque.
    [répondre]

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